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Jour 22 – LE TEMPLE DES RATS

Bikaner

4 décembre 2010 – Bikaner

Et me voilà confronté à la meute de rats affamés gros comme des chats qui me mordillent les chevilles. N’écoutant que mon courage, je me fraye un passage à travers cette horde désordonnée insouciant du danger qui me guette dans le fin fond de ce temple lugubre

C’est dans ces termes que j’avais imaginé débuter ce billet en toute bonne foi mais la réalité dépasse souvent la fiction et je me dois de réviser totalement ce passage. Ce matin, nous sommes vraiment allés visiter le temple Karni Mata dédié aux rats. Nous nous sommes déchaussés mais avons pu conserver au moins nos bas pour entrer dans le temple. Après avoir marché dans les fientes des milliers de pigeons partageant les offrandes des fidèles aux rats, nous avons enfin pu voir de visu ces fameux rats qui meublaient mon imaginaire. Ce fut, pour moi, un anti-climax, les rats, à peine plus gros que des souris, me fuyant pour aller se réfugier au bas des murs ou aller boire aux immenses assiettes de métal remplies à ras bord de lait. Rien d’autre à ajouter. Y’avait rien là! Sauf le fait que ça fait dur parfois dans la religions hindous : l’autre jour nous avons vu un sanctuaire le long d’une route dédié à une motocyclette, aujourd’hui ce sont des rats, demain, une bouteille de Coca-Colà? Il se trouverait certainement des milliers de fidèles à venir y faire leurs dévotions au dieu d’Atlanta!

LE JUNAGARH FORT

Nous sommes revenus en ville pour faire la visite du City Palace, la forteresse et le palais Junagarh, en audio-guide, une formule que j’affectionne particulièrement car elle nous permet de nous asseoir à volonté pour écouter les explications et de visiter à notre rythme.

LE PACHEMINA DE RICHARD

J’ai pris l’après-midi libre à l’hôtel pour me mettre à jour dans mon blogue. Les autres sont allés voir une ferme de dromadaires et magasiner au bazar afin de permettre à notre ami Richard d’exaucer la promesse faite à son épouse Claire de lui rapporter un pachemina. Lorsqu’il nous a avoué cela ce matin au déjeuner, toutes ces dames se sont offertes à le conseiller et à faire tout leur possible pour lui permettre dépenser ses roupies au meilleur achat possible. On a même demandé à Raymonde d’être généreuse et de lui en vendre un des milliers qu’elle a en main mais ce fut peine perdu : pour que le pachemina ait toute sa valeur, il doit être marchandé dans un vrai bazar et avec un vrai indien. Rien de moins!

À suivre!

L'activité de cet après-midi consistait en la visite d'une ferme de dromadaires. Je laisserai à Raymonde le soin d'en parler puisque je n'y suis pas allé.

Pascal

Publié par Pascal

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