Skip to content

1

19 mars 2013

LES DERNIÈRES PHOTOS
Première et dernière séance de photos pour notre groupe ce matin avant le départ de l'hôtel. Ces photos scelleront plusieurs jours de découvertes en très bonne compagnie. Les femmes veulent aussi immortaliser une autre rencontre, celle de notre chauffeur, affectueusement appelé Elvis Wong à cause de sa tignasse un peu spéciale, de son veston saumon et de son écharpe blanche colorée. Il avait tout ce qu'il faut pour faire de l'ombre à notre Elvis Graton national. Vraiment, il ne passait pas inaperçu!

LES PHOTOS DE GROUPE

Mister Li l'idole de ces dames

Photo du chauffeur:
Marianne, Guylaine, Pauline, Mister Li alias «Elvis Wong», Raymonde et notre charmante guide Marie.

Notre groupe en Chine

Photo du groupe :
Derrière: Yvon, Harold, Pierre & Pascal
Devant: Marianne, Guylaine, Pauline & Raymonde

MÉTRO ET MAGASINAGE
Nous prenons tous l'avion pour le Québec vers 17-18 heures ce soir ce qui nous donne un avant-midi libre qui sera occupé à une agréable balade dans le métro de Beijing et à du magasinage dans un petit centre d'achat à aubaines, le Yashow Clothing Market. On n'y vend pas seulement des vêtements clonés mais aussi des caméras et des cartes-mémoire. J'ai profité d'une superbe aubaine à demi prix pour acheter une carte micro-SD Sandisk de 32 Go qui, contrairement à mes doutes de contrefaçon, s'est avérée identique à tous les niveaux à celle que j'avais déjà en ma possession.

DÉPART POUR LE QUÉBEC
Après un très bon dîner, nous nous sommes retrouvés à l'aéroport de Beijing dont le hall d'entrée immense et coloré nous a tous simplement époustouflés! À l'image de la Chine et des souvenirs que nous en garderons. Les adieux furent brefs mais intenses! En espérant se revoir tous ensemble autour d'une bonne bouffe à Québec l'un de ces jours prochains!

Raymonde et moi étions censés quitter le sol chinois les premiers mais un problème technique au moteur gauche a retardé notre départ de deux heures. Heureusement que nous avions choisi une attente de trois heures à Chicago car nous aurions certainement raté notre vol vers Montréal. De plus, la tempête de neige qui sévit dans l'est a provoqué l'annulation de plusieurs vols, ce que craignaient les autres membres de notre groupe qui se dirigeaient vers Québec après escale à Toronto. Nous espérons pour eux que ce ne fut pas le cas.

C'est finalement passé minuit de quelques minutes que nous avons été accueillis par notre belle Vicky à Dorval. Elle nous a rapidement conduits à son appartement où nous avons passé une bonne nuit. Après le déjeuner avec Valérie, nous avons pris la route de Québec avec Vicky qui vient passer quelques jours à la maison.

Retour dans la froidure!

Et nous qui pensions revenir dans la tiédeur de la fin de mars! Dure réalité que de se retrouver les pieds dans la neige qui ne cesse de tomber! Il était temps que nous revenions pour apporter enfin de la belle température printanière à notre belle ville de Québec!

Voilà qui vient clore un autre magnifique voyage en compagnie de ma douce Raymonde.

GALERIE DES PHOTOS

47 jours de voyage.
8 139 photos pour moi.
5 946 photos pour Raymonde.

Maintenant que je suis revenu à la maison, je pourrai choisir les meilleures photos et constituer la galerie des photos de ce voyage. De quoi m'occuper encore quelques jours! Le lien vers cette galerie sera mis éventuellement sur ce blogue.

Merci de nous avoir suivi pendant notre périple en Asie et nous espérons que vous avez l'avez apprécié autant que nous par blogues interposés.

À bientôt!

18 mars 2013

Raymonde tousse beaucoup ce matin mais elle est quand même en bonne forme pour entreprendre notre dernière journée de visite de Beijing. Tous nos compagnons et compagnes sont aussi «sur le piton»!

Marie, notre guide, a déjeuné avec nous ce matin et nous a averti qu'il faisait froid à l'extérieur et qu'il ventait. Mais ce qu'elle ne nous avait pas dit, c'est que les Pékinois avaient commencé leur journée sous un magnifique ciel bleu sans aucune trace de brume à des kilomètres à la ronde! Il aura donc fallu que j'en parle dans mon bloque d'hier pour les dieux nous envoient enfin une belle journée... malgré la froidure que nous savons contrôler!

LES INSTALLATIONS OLYMPIQUES DE 2008
Notre guide et son chauffeur forment vraiment une bonne paire. Ce matin, il y a des embouteillages dans le quartier du zoo de sorte que le chauffeur suggère d'inverser les visites prévues à l'agenda. Notre première visite sera donc celle des installations olympiques de 2008 dont le fameux stade olympique surnommé bien à propos le «nid d'oiseau» à cause de sa forme et de sa structure extérieure rappelant les brindilles du nid.

À force d'interroger notre guide, je finis par savoir que ce stade n'a plus vraiment de vocation car en Chine, le sport de masse le plus pratiqué n'est pas le football (soccer) mais le basketball. Donc, comme à Montréal, leur stade n'est utilisé que très rarement pour des concerts et de grands événements. Cependant, tous les touristes chinois sont prêts à payer un supplément pour pouvoir entrer à l'intérieur pour y voir les 100 000 sièges car il n'y a rien d'autre à voir.

Je ne vous parlerai pas de l'arrêt à un magasin de perles car je suis resté dans le mini-bus pour composer ce qui suit et dont je voulais vous entretenir aujourd'hui.

LA CIRCULATION AUTOMOBILE À BEIJING

Dans cette ville comme dans toutes les villes de Chine, les véhicules augmentent à un rythme effarant forçant les autorités à prendre des mesures drastiques pour réduire les embouteillages maintenant chose commune aux heures de pointes malgré ses six périphériques de 4 à 6 voies dans les deux sens. Un système a été instauré pour réduire le nombre de véhicules en ville: le lundi, les plaques terminant par un 0 ou un 5 sont exclues. Le mardi ce sont les 1 et 6, mercredi les 2 et 7, jeudi les 3 et 8 et le vendredi les 4 et 9. En fin de semaine, aucune restriction. Ainsi, le propriétaire d'une voiture se verra obligé de trouver un autre moyen de transport un jour par semaine pour se rendre à son travail. Mais comme l'a si bien dit notre guide: «Si un Pékinois a le moyen de se payer une auto, il a le moyen de s'en payer une deuxième pour contrer ce système!».

LE GASPILLAGE
Même si Marie a, comme tout chinois, une opinion bien arrêtée sur le Tibet qui diffère avec la mienne mais qui reflète exactement celle de l'État chinois, elle ne se gène pas cependant pour dénoncer devant nous tous les exemples de gaspillages et de corruptions des fonctionnaires de l'État et son opinion se réflète à la grandeur du pays grâce au réseau social QuQu, l'équivalent chinois de Facebook. Aucune censure sur ce réseau, du moins pas encore! Tout se dit, tout se critique!

LA LOI SUR LA PROPRIÉTÉ PRIVÉE
En Chine, la terre, le terrain appartient à l'État. Sauf dans les régions rurales où l'état octroi des lopins de terre aux paysans pour cultiver et y construire leur maison, personne ne peut posséder un terrain pour le vendre ou spéculer. Si un promoteur veut construire une tour à logements, un hôtel, un édifice à bureaux ou commercial, il doit en faire la demande à l'État et obtenir toutes les signatures requises... moyennant, à chaque palier, des «contributions volontaires» pour chaque fonctionnaire.

Au début des années 1980, lorsque les chinois ont commencé à acheter des appartements dans les zones urbaines, le droit d'usage des immeubles a été modifié pour permettre la propriété privée car auparavant seul les propriétés d'État et les propriétés collectives étaient permises sous le régime communiste.

Cependant, ce droit a été restreint à 70 ans pour les appartements et à 50 ans pour les édifices commerciaux à partir de la date de mise en service. Ainsi, si aujourd'hui en 2013, un chinois achète un appartement construit en 1990, il pourra en être propriétaire seulement pendant 47 ans, l'État devenant propriétaire de l'immeuble en 2060.

La logique de cette politique du 70 ans n'est absolument pas évidente à nos yeux d'occidentaux et même les chinois la trouvent ridicule. Elle n'a de sens que dans l'optique où l'État se réserve le droit de revoir, après 70 ans, la vocation du quartier dans lequel l'immeuble se trouve, décidant s'il faut tout démolir pour reconstruire en neuf ou pour en faire une zone industrielle par exemple.

Tous les guides à qui nous en avons parlé ne s'en formalisent pas car il s'est passé tellement de réformes dans les dernières années que ce n'est qu'une question de temps avant que ça change encore. Mais une chose dont ils se formalisent présentement c'est la nouvelle taxe de vente des appartements qui passe de 1% à 20% dans toute la Chine avec le but avoué de freiner l'inflation galopante dans le prix des logements. Pas certain que cette politique va freiner quoique ce soit! Un bon capitaliste sait contourner toutes les lois.

LES PANDAS
Après la visite du Palais d'été de la méchante impératrice Cixi dont je vous invite à lire la biographie sur Wikipedia, nous sommes passés au zoo de Beijing visiter les fameux pandas car c'était une occasion unique de les voir et nous les avons vus! D'abord un panda adulte qui, malgré la froide température, a posé pour nous à l'extérieur en faisant toutes les contorsions possibles pour nous dévoiler son anatomie. Ensuite, à l'intérieur, deux petits pandas qui ont su charmé tous les visiteurs. Nous avons été vraiment choyés! Et il va sans dire que la boutique de souvenirs a été prise d'assault!

Cette belle journée s'est terminée par une dégustation du canard laqué de Pékin, un incontournable et une tradition à laquelle nous avions tous bien hâte de participer. Nous avons tous aimé ce repas et avec un désir évident de renouveler l'expérience au Québec lorsque ce sera possible.

Voilà.

Cet article sera le dernier en provenance de Chine. Demain avant-midi nous ferons une balade en métro pour le plaisir et ensuite nous prendrons la direction de l'aéroport pour nos vols de retour au Québec. C'est là que nous dirons au revoir à nos amis car nous volerons sur des compagnies différentes.

À bientôt!

 

 


POUR EN SAVOIR PLUS SUR CETTE JOURNÉE : 

Le Jour 46 sur le blogue de Raymonde.


 

 

 

15 mars 2013

Ce soir, nous couchons près du centre-ville de Beijing, Pékin pour les nostalgiques, dans l'hôtel Grand Gongdajianguo. Notre chambre est beaucoup mois spacieuse que celle de Guilin ou de Xi'An et le contrôle du climatisateur ne semble pas fonctionner trop bien. Bon. En tant qu'homme, c'est à moi de régler ce problème.

Après avoir été avertis que le Wi-Fi n'était possible que dans le lobby, ma douce moitié est allé user de ses talents à la réception pour nous avoir un accès gratuit au Wi-Fi dans la chambre grâce à un petit routeur qu'on est venu brancher au câble internet déjà présent dans la chambre. Tout fonctionne parfaitement! Go pour les blogues!

Nous sommes arrivés à Beijing vers 13h30 et avons été accueillis à l'aéroport par notre guide. Sachez que tous les guides que nous avons en Chine sont des Chinois pure laine ayant appris le français soit à l'Université ou en France dans le cadre d'échanges étudiants. Mais comme leurs noms sont pour nous imprononçables, ils ont tous eu la délicatesse de prendre un surnom francophone. Nous avons eu Christian à Shanghai, ensuite Christine à Guilin, puis Marguerite à Xi'An et finalement ce sera Marie pour les quatre prochains jours, jusqu'à notre départ pour le Québec. De tous nos guides jusqu'à présent en Chine, c'est elle qui maîtrise le moins notre langue mais elle est pleine de bonne volonté et en faisant un effort de notre part, nous parvenons à comprendre ses explications.

Comme première activité, nous avons fait une promenade dans le quartier 798, plusieurs bâtiments d'une ancienne usine d'équipement militaire convertis en boutiques d'art, cafés, restos, etc. Un endroit fort prisé par les pékinois et que nous avons aimé parcourir lentement en fouinant ça et là.

Je veux surtout, aujourd'hui, vous donner différents renseignements qui vous permettront de vous faire une autre idée de la Chine, comme ce fut le cas pour moi grâces aux notes prises lors des entretiens avec nos différents guides.

FACEBOOK ET TWITTER
Je vous avais dit précédemment que l'accès à ces deux médias sociaux était impossible ici. Je n'ai pas pu aller voir ni l'un ni l'autre depuis notre arrivée il y a 12 jours. Mais les Chinois ont le QuQu qui est l'équivalent de Facebook et qui est entièrement libre, sans contrôle, et accessible partout. Et on ne se gêne pas sur ce média pour dénoncer la corruption et toutes les malversations faites par les politiciens et autres. L'équivalent de Twitter, ici, ce sont les SMS car TOUS les chinois ont un téléphone intelligent dans la main qu'ils sont constamment en train de consulter et de s'envoyer des messages. Plus libre que ça, j'ai pas vu!

Le contrôle de l'état se fait donc seulement au niveau de la télévision, radio et journaux et les Chinois savent pertinemment maintenant faire la part des choses! Et ils savent aussi ce qui s'est passé sur la place Tian'anmen en 1989 lorsque les tanks ont été appelés pour arrêter les protestations des étudiants. Ils sont convaincus que les émeutes ont été causés par des saboteurs et des provocateurs à la solde de la police d'état.

LES TROIS MONTAGNES
Les chinois disent qu'ils ont tous trois montagnes sur le dos, les fardeaux, qui les forcent à travailler plus que les occidentaux. Les voici dans l'ordre: l'éducation, l'appartement, l'assurance-médicale.

L'ÉDUCATION
À cause de la politique de l'enfant unique, donner la meilleure éducation possible à l'enfant devient pour les parents et les grands-parents, la première priorité. Et pour ce faire, il faut payer beaucoup pour l'envoyer dans un école semi-privée car le système publique n'est pas bon. S'il arrive qu'il manque une couple de points pour que l'enfant gradue, il est possible «d'acheter» ces points moyennant quelques milliers de dollars, argent noir qui va à la direction du collège. Les classes ont 60 élèves sous la responsabilité d'un titulaire qui enseigne l'histoire et la géographie avec en plus un professeur d'anglais et un de mathématiques. Les fins de semaines sont consacrées aux études parascolaires comme la musique, le sport, etc.

L'APPARTEMENT
En campagne, les paysans n'ont pas de problème avec cela car le terrain pour leur maison et les champs pour la culture leur sont donnés par le gouvernement. Mais en ville, il faut acheter un appartement dans une tour et c'est vraiment dispendieux soit l'équivalent de nos maisons de 300 000 $ chez-nous alors qu'ils ne gagnent que très peu. Comme l'accès aux prêts banquaires est pratiquement impossible, il faut donc au jeune couple compter sur leurs économies et sur la contribution des parents et grand-parents afin d'acheter leur appartement. Tous les guides que nous avons eu possédaient leur appartement mais aucun d'eux n'avaient le moyen de demeurer au centre-ville. Marguerite, notre guide à Guilin, faisait deux heures d'autobus matin et soir pour venir nous rejoindre à l'hôtel. Et qui prenait soin de sa fillette de 7 ans pendant qu'elle nous guidait ? Ses parents!

L'ASSISTANCE-MÉDICALE
Au début, lorsque le régime communiste a été instauré par Mao, les traitements médicaux étaient gratuits pour tout le monde. Plus maintenant car avec la libéralisation de l'économie depuis 20 ans en Chine, il faut payer pour avoir des bons services. Pas d'argent, pas de soins... à moins d'aller dans le service publique et se faire prescrire l'équivalent de nos Tylenol pour toutes les maladies. Ici, si tu as un cancer, tu meurt. Marguerite a payé 2 000 $ pour sa césarienne lors de la naissance de sa fille.

Finalement, de communiste, en Chine, il ne reste que le gouvernement! Tout le reste est basé sur l'économie de marché : tu veux gagner plus, tu travailles plus. Capitaliste au bout!

Voilà pour aujourd'hui.


POUR EN SAVOIR PLUS SUR CETTE JOURNÉE : 

Le Jour 43 sur le blogue de Raymonde.