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BaliJimbaran, Bali - Vendredi, 20 février 2015

La date d'aujourd'hui, 20 février, me fait subitement réaliser que nous allons vivre nos derniers jours en Indonésie. Dans 8 jours, nous serons de retour à Jakarta pour notre départ vers la froidure du Québec. Oh! En parlant de départ, nous avions réservé un hôtel de luxe au centre-ville de Jakarta pour le 1er et 2 mars car nous voulions visiter la ville avant de partir. Mais tous les guides nous ont dit que ce n'était qu'une ville commerciale et industrielle sans aucun intérêt touristique. De plus, avec le trafic intense et les bouchons de circulation, les déplacements sont des plus aléatoires. Ce qui fait que nous avons demandé à notre super agente, Ana, de nous déplacer à l'hôtel FM7 de l'aéroport que nous avions beaucoup apprécié lors de notre arrivée. Raymonde lui a envoyé un courriel ce matin et ce soir nous avons eu la confirmation qu'elle s'occupait du changement. Rassurant !

Notre journée est libre et nous allons l'occuper à nous faire plaisir. J'ai pris une partie de l'avant-midi pour aller sur Facebook, Twitter et consulter les différents réseaux d'information. Il fait encore froid dans l'est de l'Amérique! Ouais! On a bien choisi notre temps pour aller dans le sud! Hi hi hi!

NOS PASSEPORTS BIEN VISÉS

À notre arrivée hier à l'aéroport, notre guide Nata avait en main nos deux passeports bien visés pour un autre mois. Nous pourrions rester ici jusqu'au 22 avril! Imaginez! Mais c'est sans compter sur notre désir de rentrer à la maison. Six semaines c'est long... même dans un paradis! Les prochains jours de villégiature à Lombok seront donc paisibles et un peu éloignés du bruit de la population. Parfait!

AU RESTO LOCAL

À midi trente, on vient faire la chambre et nous en profitons pour aller dîner au resto à l'entrée de la plage. Nous dégustons de bonnes arachides balinaises bien rôties et salées à point. Hum! Le garçon est super sympathique. Nous commandons un «fish and chips» pour deux à 15$ que nous mangeons tout en jasant avec lui de choses et d'autres. De politique d'abord car je m'intéresse beaucoup à ce qui se passe avec la commission d'enquête sur la corruption, KPK. Du gros restaurant en construction sur le coin de la rue aussi: il a peur de perdre des clients car ce sera un resto qui va offrir des mets «western» comme des pizzas, hamburgers. C'est pour une autre clientèle. Je le rassure en lui disant que ce n'est pas pour rien que tous les Mcdo, Kentucky, Burger King et Pizza Hut de ce monde sont toujours construits l'un près de l'autre, dans le même secteur, car l'affluence crée l'affluence et il y en a plus pour tout le monde.

Vient le temps de régler l'addition. Nous lui avions dit que nous logions au The Open House. Voilà qu'il nous dit qu'il a une entente avec son proprio et qu'il donne 20% de rabais à ses clients qui habitent là! Comme nous sommes à court de «cash» ce matin, cette nouvelle va me permettre de lui acheter, en plus, deux sacs d'arachides à 2.5 $ chacun. Voilà! Tout le monde est content!

PROVISIONS POUR LOMBOK

Selon le site Web de notre hôtel Puri Mas Quirqy Garden à Lombok, nous serons à distance de la ville et de ses bruits. Ici à Jimbaran, nous sommes en plein village avec beaucoup de petits restos locaux et d'échoppes vendant de tout. Donc, je ne prend pas de chance et je vais faire mes provisions de bières Bintang!

Mais nous devons d'abord sortir de l'argent! Sur les indications de José, le proprio de l'hôtel, nous allons sur la rue principale pour y trouver un ATM. Une bonne marche. Plus longue que je pensais. Le ciel est couvert aujourd'hui et nous entendons le tonnerre au loin. Pas de pluie cependant. Une fois nos poches regarnies à nouveau de monnaie indonésienne, nous revenons au sympathique petit dépanneur près de l'hôtel où je dévalise le frigidaire de ses deux seules bières Bintang. J'en veux huit. Le proprio me dit que les autres s’en viennent! Cinq minutes plus tard, un jeune homme arrive avec une caisse pleine du précieux liquide doré! Mon sac à dos est plein et j'ai un autre sac contenant des ! Pringles et des Fanta, Coke et Sprite. Voilà! Mes provisions sont faites.... et mon insécurité vaincue encore une fois.

LE MASSAGE

Déjà 17h00! Vite! C’est le temps de mon massage de 90 minutes sous le gazebo au bout de la piscine. Raymonde vient aussi mais pour une réflexologie d’une heure. J’ai mis mon kimono sans mes sous-vêtements car on nous permet de les remplacer par des boxers dans une pièce isolée du spa. Mais ici, à la dernière seconde, j’ai remis mes bobettes. Heureusement car on m’a enlevé mon kimono et demandé de m’étendre directement sur la table de massage! Hum! Un pressentiment peut-être pour éviter une grosse gène!

Ah! Le plaisir de se faire dorloter avec des huiles à odeur de jasmin et de thé vert. Mais ce n’est pas toujours aussi doux ici car je trouve que les masseuses asiatiques prennent beaucoup de plaisir à insister sur les points où ça fait mal… pendant une seconde puis… Ah! Que ça fait du bien lorsqu’elles relâchent! C’est peut-être cela le Ying et Yang!

LE MYSTÈRE DES PNEUS SUR LE TOIT

Pendant un massage on pense surtout au massage lui-même mais on ne peut empêcher ses pensées de s’épivarder un peu. C’est ainsi que je me suis souvenu de ces pneus d’auto et de moto, parfois jusqu’à quatre, ornant les toits des maisons en tôles à Flores. Ce fut le mystère total même pour notre guide. «Probablement pour apporter de la chance!» leur avais-je suggéré.

Pourquoi le pneu sur le toit des maisons ?
Pourquoi le pneu sur le toit des maisons ?

Ce n’est qu’à notre retour de Komodo que Dennis, le chauffeur, nous a donné la solution qu’il avait trouvé en questionnant les gens autour de lui pendant notre absence : ceux qui mettent des pneus sur le toit de tôle de leur maison le font pour la protéger du tonnerre! Des pneus comme paratonnerre!

Incroyable légende urbaine! C’est probablement venu du fait que les pneus des autos les isolent du sol, oui c’est vrai, mais c’est plus la «cage de Faraday» de l’automobile, l’enveloppe de métal, qui nous protège, comme pour les avions. Vraiment drôle ce dont l’esprit humain est capable d’associer et de créer des demi-vérités!

Voilà pour aujourd’hui. Je vais écouter les nouvelles sur CNN maintenant!

Bonne nuit!

 


LA CARTE   Itinéraire du voyage


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Vous pouvez aussi suivre ce voyage sur le blogue INDONÉSIE RAYMONDE de Raymonde qui apporte une autre dimension à ce périple par sa touche toute personnelle de raconter nos péripéties!

Pour la version «cartésienne» de ce voyage, ne manquez pas de consulter le blogue INDONÉSIE PASCAL que Pascal rédige minutieusement au jour le jour!


 

Auteur : Pascal
Auteur: Pascal

 


 

BaliUbud, Bali - Jeudi 12 février 2015

Le premier ingrédient de la poutine d’aujourd’hui a été l’annonce que nous devions retourner à Denpasar, un trajet de 1h30, pour nos visas! C’est comme des frites, trop à la fois, ça se digère mal et j’avais comme un motton dans la gorge que je parvenais difficilement à réprimer. Oui monsieur!

À 10h00, Madi, le gars désigné par l’agence pour régler notre extension de visa,  nous attendait au «Kantor Imigrasi» (Bureau d'immigration) et croyez-moi, nous n’y étions pas seuls! À gauche, les «natives» pour leur demande de passeport et, à droite, les «foreigners» demandant une extension de visas.

Un racket! Du pur racket! De la sauce aigre-douce en voulez-vous, en v’la! Plein de fonctionnaires dont la moitié regarde les autres faire semblant de travailler. À 100 $ la tête à fromage de touriste, c’est vite payé tout ce monde-là et le gouvernement s’en met plein les poches à moins qu’elles ne soient trouées comme du gruyère et que tout le monde se sauce les mains dedans.

J’ai pu me faire une idée de la procédure en jasant avec d’autres touristes mal pris comme nous. Le touriste ou son agent comme dans notre cas, se présente au guichet 1 où on lui remet un dossier rouge contenant des formulaires à remplir. Il doit ensuite faire une photocopie du passeport et du visa qu’il remet à son client.

La deuxième étape, qui se fait probablement le lendemain, consiste à revenir porter le dossier rouge au guichet 2 pour traitement, une procédure d’une semaine complète pour tout vérifier. Donc, 7 jours plus tard, on revient avec le client pour faire la photo et prendre ses dix empreintes de doigt. Il passe ensuite payer le 100 $ au guichet du «cashier», et si tout va bien, il passe au guichet 3 recevoir enfin le passeport étampé du nouveau visa.

À notre arrivée, j’ai constaté que la seule chose que Madi a pu faire hier a été de remplir nos formulaires de demandes au guichet 1 et de la transmettre au guichet 2 pour traitement! Mais il nous a rassuré en disant qu’on avait de fortes chances que ce soit terminé avant la fin de la journée! À 11h45, Raymonde et moi avons été appelés pour les photos et les prises empreintes. On nous a dit alors que nos passeports seraient prêts le lendemain et de revenir les chercher.

Bon. Nous quittons Bali pour Flores demain matin à 6h00 et nous n’aurons pas nos passeports avec nous, seulement une photocopie. Comme nous allons revenir ici dans une semaine, il y a de fortes chances que Nata les aient alors en sa possession.

Nous quittons le «kantor imigrasi» à 12h10. Toutes les activités du matin sont annulées dont la visite du temple de Tanah Lot. À la suggestion de Raymonde et avec l’accord de Nata, nous allons les reprendre lors de notre journée libre à Bali le 21 février prochain.

Débutée sous un soleil resplendissant, la pluie s’est mise de la partie pour nos visites de l’après-midi : jardin botanique de Bedugul, les rizières en terrasses magnifiques de Jatiluwih et le temple de Ulun Danau Bratan sur les rives d’un lac. À Bedugul, je crois que nous avons établi un record mondial du plus cours marchandage dans un marché publique : 10 minutes et nous étions repartis, juste le temps pour Raymonde d’acheter des paniers à moustiquaires.

Revenus à notre villa à 18h40, nous avons souper avec nos derniers fruits. Il est 21h00 et nous devons nous préparer pour quitter la chambre cette nuit à 3h30.

Espérons que nous aurons le Wi-Fi à Flores!

 


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Auteur : Pascal
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