Jour 16 – VISITE DE KUMBHALGAR

Kumbhalgar

28 novembre 2010

C’est à regret que nous quittons Udaipur car elle demeurera la ville préférée de tous les participants à ce voyage à cause de son lac, de la propreté de sa vieille ville et de l’amabilité des gens. Nos compagnes ajouteront d’une même voix «ET DU MAGASINAGE!». Même si Guylaine voulait simplement du «woirage» comme elle dit, il n’en demeure pas moins qu’elle y a dépensé toute son allocation «magasinage» pour le reste du voyage. Et je crois qu’il en est de même pour Raymonde et Claire.

LA ROUTE VERS KUMBHALGAR

Notre chauffeur Sanju est de très bonne humeur ce matin, comme à tous les matins en fait, et dès 8h00 nous entreprenons le trajet qui nous mènera à la forteresse de Kumbhalgar, un parcours de près de trois heures.

Je vous parlerai donc aujourd’hui des routes en Inde car c’est certainement un sujet qui vous préoccupe! Depuis notre départ d’Agra, nous avons emprunté presqu’exclusivement les autoroutes pour rejoindre nos villes-étapes. Elles sont larges et à quatre voix ce qui permet une circulation fluide avec énormément de transport par camions exclusivement fait par des «dix-roues» de marque Tata. C’est une compagnie indienne qui est devenue le fer de lance de l’économie de ce pays et qui rayonne dans tous les domaines : transport, électronique, métallurgie, etc. Le seul problème avec les autoroutes c’est que, parfois, lorsqu’elles traversent un village ou une petite ville, il n’est pas étonnant de voir des autos, motos ou tuk-tuk l’utiliser dans le mauvais sens car elles ne sont pas protégées, comme chez-nous, par des barrières.

L’autre jour, pour aller à Pushkar et aujourd’hui pour nous rendre à Kumbhalgar, notre mini-car a emprunté une route régionale typiquement «Old India» : chez-nous on appellerait cela une piste cyclable asphaltée mal entretenue ou pas entretenue du tout depuis 20 ans avec des sections contenant plus de nids de poules que d’asphalte! Lorsqu’un autobus se présente en sens inverse, les deux véhicules doivent alors mettre une roue sur l’accotement et le dépassement se fait à très basse vitesse. Imaginez un peu lorsque nous sommes parvenus dans les cols de montagnes où est située la forteresse de Kumbhalgar : personne ne voulait regarder par les fenêtres tellement le ravin nous paraissait proche!

LA FORTERESSE DE KUMBHALGAR

Notre guide Daniel joue beaucoup de stratégie : avec seulement la visite de la forteresse de Kumbhalgar au programme de la journée, il nous avait dit que ce serait une journée facile. Nous voici donc arrivés devant la forteresse haut-perchée sur son pic de montagne encerclé de murailles en colimaçon. Voyant cela, nous nous sommes tous dit : «On va certainement monter là-haut avec le mini-bus! Trop haut pour y aller à pied!»

Et ben non! Dès la première porte des murailles franchie, Daniel nous annonce que nous allons gravir le reste à pied! Oh my God! C’est donc avec des grincements de hanches, de genoux et de dents que nous sommes parvenus à l’objectif final : monter sur le toit du bâtiment principal de la forteresse et admirer le paysage à des dizaines de kilomètres à la ronde.

Comme les stratégies guerrières me fascinent et que Daniel nous avait dit que cette forteresse n’avait jamais été conquise, je me suis donné le défi, pendant ma montée, de trouver LA stratégie qui aurait permis de la vaincre. Ce n’est pas moi qui l’ai trouvée mais Richard et Guylaine ont suggéré ceci : construire des catapultes et propulser les soldats le plus haut possible dans la forteresse. Frais et dispos, ils n’auraient eu alors qu’à déployer leur parachute et occire les malheureux défenseurs. Le seul problème : inventer d’abord les parachutes. Après notre arrivée en haut tous à moitié morts par la longue marche, nous nous sommes tous mis d’accord : «Forteresse impossible à prendre!»

Ganeraho

DEUX NUITS AU PALAIS DE GANERAHO

À 15h15, nous arrivons dans le petit village de Ganeraho qui possède un ancien palais converti en hôtel et c’est à cet endroit que nous logerons. Je ne sais pas si c’est une autre stratégie de notre bon Daniel mais son idée de parcourir les derniers 500 mètre à pied sur la rue principale du village s’est révélé une expérience bien délicieuse car jamais n’avons-nous vu de gens aussi contents de nous voir et de nous montrer leur plus beau sourire pour se laisser prendre en photo! Et personne qui ne tend ensuite la main pour se faire payer! Les enfants demandent des crayons ou des stylos!

Pour la distribution des chambres et afin de laisser la chance à tous d’avoir une belle et grande chambre, Daniel utilise le même stratagème en nous demandant de choisir nous-mêmes au hasard la clef de notre chambre. Nous laissons Guylaine choisir la première et nous nous voyons ainsi octroyer la chambre 23, une vaste chambre avec grand balcon, deux lits doubles, un lit simple et son petit salon.

En attendant le souper et comme nous sommes curieux de voir les chambres de nos amis, Daniel nous conduit donc de chambre en chambre pour apprécier la diversité de chacune d’elle. En effet, elles sont toutes différentes chacune d’elles présentant des décorations et des aménagements particulier.

Après une couple d’heures à jaser de choses et d’autres tout en dégustant une bonne bière froide, nous passons à table dans la gigantesque salle à dîner du palais où un buffet nous a complètement rassasiés.

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