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Jour 11 – JAIPUR – PUSHKAR – Billet de Raymonde

Pushkar

23 novembre 2010

Jaipur - Pushkar : 146 km ou 3h00 de route

En quittant Jaipur, nous arrêtons admirer le Palais des Vents (Hawal Mahal).  Fantaisie architecturale de cinq étages à simple façade pyramidale, percée de fenêtres grillagées.  Pas moins de 953 fenêtres captent les courants d’air auxquels cette structure doit son nom.  Cette façade finement sculptée derrière laquelle se cachaient les femmes de la cour.  Ces ouvertures leur permettaient de voir à l’extérieur sans être vues en retour.

J’en profites pour m’acheter des bracelets en argent, 3 pour 1800 INR (40$).  Je verrai bien si j’ai fait une bonne affaire.  Claire est venue me seconder un peu.  Quel ange!

La raison de ce magasinage est que ces marchands nous permettent de monter sur leur toit afin de prendre des photos du Palais des Vents juste en face.  Ce ne fut pas un gros sacrifice!

En route, je parle un peu d’astrologie.  Je remarque que nous sommes trois à l’axe de l’autre : Richard est l’axe de Clôde, Claire l’axe de Guylaine et Raymonde l’axe de Daniel et Marcel.  On s’amuse à parler astrologie.  C’était l’anniversaire de notre beau ténébreux Sanju hier le 22 novembre.  Il est donc sagittaire.

À notre arrivée, nous dînons à l’hôtel pour repartir visiter le bazar qui compose la ville.  Claire a commandé un pichet de concoction au gingembre et citron adoucit par du miel.  Pur délice!

En marchant au bazar, nous goûtons aux petites crêpes rôties et trempées dans une préparation sucré.  Pur délice!  Daniel en raffole.  Je  crois bien que ça deviendra une préférence!

On dit de Pushkar qu’elle est le St-Tropez du Rajasthan.  Avec quelques étoiles en moins. Nous rencontrons beaucoup de « back packers ». Il faut bien penser que c’est la ville « hipppie » de l’Inde.

Demain, nous visiterons le temple de Brahma.  Aujourd’hui, après la pluie, tout est sale et mouillé.  Nous refusons d’enlever nos chaussures pour le visiter.  Nous portons nos bas de laine (oui ma Dan, je les ai apporté), chandail de laine et coupe-vent.

Nous avons manqué la foire des chameaux qui prend place une fois l’an.  C’était il y a quelques jours.  C’est ici à Pushkar qu’on retrouve aussi la grande diversité des turbans très colorés les différentes façons de les nouer, suivant les villages et le rang de chacun.  C’est aussi pour les hommes, d’exhiber fièrement leurs moustaches dont ils prennent grand soin.

Guylaine et Claire furent piquées par des moutiques.  Le tea tree ne fait pas pour ce genre de piqûre.  Je reviens les deux jambes mangées cet après-midi.  Peut-être était-ce hier soir?  Qui sait?  Je prends donc des huiles essentielles.  J’utilise « Lavande vraie » sur la jambe gauche et « Ravintsare » sur l’autre jambe.  On verra bien.

Au retour, chacun commande ce qu’il désire manger au grand dam de Daniel.  Il faut dire qu’il était bien déçu que le resto choisi en après-midi n’offre plus le même service mentionné en début d’après-midi.  Lorsque Daniel est déçu, il prend ses distances et oublie même que nous sommes là.  Nous devenons ses femmes arabes : nous marchons derrière sans oser le déranger.  Enfin!

Au souper, donc,  Pascal est sur le crabat.  Il a mal au dos.  Il est retourné sur ses pas afin de se reposer.  Il l’a fait tellement discrètement, car il est celui qui ferme la marche souvent, que le groupe s’en est aperçu une heure après.  Nous sommes tous solidaires les uns des autres. S’il y a un retard ou qu’il en manque un, Daniel nous attend un peu plus loin.  Il est notre phare dans la foule.

Claire a acheté 4 petits paquets d’étampes pour la peau pour 150 INR.  Ils viennent dans une panoplie de petits pots remplis d’une poudre de différentes couleurs ainsi que quelques petites tiges métalliques au bout desquelles se trouvent des motifs de fleurs.  Une petite fille à Varanasi est venu me faire une démonstration de ce que nous pouvons faire.  Il a débuté par estamper une fleur en argent.  Elle trempe un de ces petits bâtonnets dans la poudre argent.  Ensuite, elle souffe un peu pour enlever l’excédent.  Elle l’applique, en touche finale, sur la peau.  Elle a répété cette étape 5 fois, en formant un cercle.  C’est devenu une sorte de mandala floral.  Très joli!

Claire disait au marchands : « Demain nous reviendrons, mais sans les hommes ».  Ils riaient à bouche pleine de bétel.  J’ai adopté.

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