Jour 45 – TIRUVANNAMALAI – Billet de Raymonde

Tiruvannamalai

27 décembre 2010 – Lundi

Je viens d’entendre l’éclatement du dessus du réservoir de la toilette!  Je crois que ce bris exprime bien l’humeur massacrante de mon chum depuis les trois derniers jours, i.e. depuis que nous osons apporter des changements dans notre itinéraire.  Après tout, nous avons un chauffeur qui répète sans cesse : « My family, your family »!

Ce matin à 6h30, à Pondicherry, je marche jusqu’au Golfe de Bengale.  J’admire le lever du soleil et j’apprécie que la grande Rue Gandhi soit fermée à la circulation automobile de toute sorte.  Je prends quelques photos surprises de Marcel, qui après avoir renoué avec la méditation style Amma, se lève tout les matins vers 06h30 pour commencer sa journée par une méditation.

Il y a une multitude de chiens!  Je respire à fond!  Je crains les chiens.  Cette peur est même apparue dans mon astrologie indienne.  Je réalise rapidement que ces chiens gardent leur territoire précieusement et rageusement.  Une bataille est évitée par un chien qui repart la tête basse après avoir été sermonné par un territorial.

Je reprends ma marche au bord du Golfe en méditant sur mon territoire, comment je le partage, comment je le protège et comment il a diminué depuis que je suis en Inde.  Bon!

Je rencontre Gandhi sur mon chemin.  Il se dit majestueusement sur un bâton, le dos tourné au Golfe et le visage regardant un muézin et les bâtisses gouvernementales.  Hier, Clôde mentionnait que des enfants se glissaient sur les 4 rampes qui semblent soutenir cette statue gigantesque.  Ces rampes marquent sans doute les points cardinaux, tout comme les entrées de temple!

Hier soir, ayant eu une mise au point d’une heure entre Pascal. Vidgi, Guylaine et moi, et où, Guylaine a prouvé sa très grande compétence à reverbaliser afin de rendre la communication moins agressive et moins décevante, nous pouvons passer au plan de match avec claireté et amusement.

Nous sommes arrêtés à quelques pieds de singes ruraux où nous avons dégusté ce que Guylaine a apporté : des chocolatines.  Quel délice à manger dans la nature.  Elle a pensé de demander à arrêter à Vidgi afin de ne pas salir son véhicule qu’il affectionne beaucoup et tout les matins, il lave intérieur et extérieur.  Un vrai pro notre Vidgi.

Nous dînons au resort Sparsa à Tiruvannamai.  Il nous faut attendre une heure et quart avant d’être servi et nous n’avons qu’une heure et demie pour manger.  Nous engouffrons notre dîner alors que Pascal est allé se coucher.

Nous arrêtons au Ashram de Ramana Mahaishi où Marie-Pier est venue passer un mois.  Et demain, nous monterons sans Pascal, à la grotte où cet être illuminé y passa plusieurs années dans une caverne.  Première fois : 6 ans sans en sortir.  Ensuite un autre 12 ans.  Il me faudra aller voir sur Internet pour le détail de cette vie d’ascète.  Il est très vénérée ici.

Notre chambre est magnifique et j’en profite pour écrire alors que Pascal est aller sur Internet gratuit.  Il ne veut toujours pas manger ce soir.  Je vais aller lui porter des frites et un sandwich aux légumes.

Bonne nuit!

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