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4 janvier 2011 – Québec

Le New-Calcutta

Calcutta

En route vers l'aéroport de Calcutta, nous avons repassé dans l'énorme développement domiciliaire et commercial qui sera, dans 5 ans, le New-Calcutta! Incroyable de voir toutes ces constructions! Il y en a sur presque 10 kilomètres des deux cotés de l'autoroute. Et dire que la ville actuelle de Calcutta est longue déjà de 45 kilomètres, du nord au sud! Ce sera une mégapole extraordinaire.

Rencontre de Marcel et Guylaine

Notre vol entre Calcutta et Delhi s’est déroulé selon l’horaire prévu. Nous avions plus de neuf heures d’attente à Delhi pour notre vol vers Toronto avec escale à Bruxelles.

Repos en attendant notre vol vers Bruxelles

Nous sommes installés dans la salle d’attente de la porte 3 de Continental d’où Marcel et Guylaine allaient prendre leur vol pour Newark. C’est la seule salle d’attente à avoir une paroi vitrée tout autour et un système de sécurité avec rayons-X. Suite aux attentats du 11 septembre, les Américains sont devenus paranoïaques et redouble la sécurité partout. À notre arrivée, il n’y avait que le préposé à l’entretien et son aspirateur. Nous nous sommes donc installés sur deux chaises longues pour faire un somme. Nous avons été réveillés par un appel demandant aux gens dans la salle d’attente de sortir et de passer par la sécurité, ce que nous avons fait pour retourner nous coucher.

Marcel a été le premier à nous rejoindre, Guylaine étant restée à l’arrière pour dépenser ses dernières roupies. Ils sont arrivés très tôt ce matin à Delhi et ont pu profiter immédiatement de leur chambre dans un petit hôtel à proximité de l’aéroport. Guylaine a dormi presque toute la journée. Comme la chambre est disponible jusqu’au lendemain matin, ils nous avaient proposé de l’utiliser après leur départ mais nous avons décliné leur offre, préférant utiliser les chaises longues disponibles dans les aires d’embarquement pour nous reposer avant les longues heures de vol qui nous attendaient.

Nous les avons quitté à leur embarquement et sommes sortis de la salle au grand étonnement des préposés à la sécurité qui ne comprenaient pas comment nous avions pu entrer dans cette aire restreinte. Nous leur avons simplement raconté notre histoire et nous sommes partis dépenser à notre tour les dernières roupies en notre possession.

Retour au Québec

Retour de l'Inde vers le Québec

Ce fut donc un très long périple de 36 heures et demi qui nous a ramené à Québec. Partis le 3 janvier à 15h30, heure de l'Inde, nous sommes arrivés à Québec le 5 janvier à 4h30 du matin, toujours heure de l'Inde. Mais, par la magie du décalage horaire, nous sommes en fait arrivés à Québec le 4 janvier vers 18h00, heure locale! Nous avons donc gagné une journée complète.

Guylaine et Marcel étaient censés venir nous chercher mais notre fille Vicky étant à notre résidence de Québec, elle s'est offerte à venir nous chercher à l’aéroport à leur place, ce que nous avons tous apprécié il faut le dire! Merci Vicky!

Notre périple de retour

3 janvier 2011

Note: les heures sont celles de l'Inde

  • 12h30 : départ de l’hôtel Lytton à Calcutta pour l’aéroport
  • 15h30 : départ de l’avion pour Delhi
  • 17h35 : arrivée à Delhi

Attente de 10 heures

4 janvier 2011

  • 3h30 : départ de Delhi pour Bruxelles un vol de 8 heures
  • 11h56 : arrivée à Bruxelles

Attente de 3 heures

  • 15h00 : départ de Bruxelles pour Toronto un vol de 8 heures
  • 22h40 : arrivée à Toronto

Attente de 4 heures

  • 3h00 : départ de Toronto
  • 4h30 : arrivée à Québec (18h00 locale le 4 janvier)

Voilà!

Itinéraire du voyage : Carte détaillée

Pascal Bouchard
Pascal Bouchard

Publié par Pascal

Delhi

Publié le 8 décembre par Guylaine

Voici trois vidéos sur Delhi: en moyenne 9 minutes chacun

Ils sont fait en copier /coller sans raffinement mais donne une excellente idée de ce que l'on voit et vit.

Delhi-1 : http://www.youtube.com/watch?v=o8el3aE4D8w

Delhi-2 : http://www.youtube.com/watch?v=jDZTW58LaN8

Delhi-3 : http://www.youtube.com/watch?v=Nb-U8kXZhPA

À bientôt

Guylaine

Delhi

7 décembre 2010 – Delhi

Dès notre arrivée à l’hôtel, Claire et moi filons en vitesse au coin de la rue dans le bouiboui où elle a acheté sa datakey internet qui n’a jamais fonctionné du voyage. Elle réussi facilement à se faire rembourser et, comme je veux m’en faire installer une qui fonctionne, elle averti le jeune technicien sikh de me donner un meilleur service qu’elle n’en a reçu. Elle me quitte pour aller à la rencontre avec le représentant de notre seconde partie de voyage et pour le souper de fin de voyage.

L’échoppe dans laquelle je me trouve est minuscule : du coté droit, deux minces comptoirs derrière lesquels mon technicien en turban sikh avec pommeau au front travaille et un commis ordinaire,  sans turban, qui s’affaire à aider tout le monde et de temps en temps à renseigner les clients sur les innombrables appareils électriques et électroniques de toutes sortes qui meublent les tablettes derrière eux… dont la fameuse Internet Datakey Tata Photon qui fait mon envie.

Au fond de la pièce, deux autres comptoirs où deux vieux messieurs aussi en turban sikh s’évertuent à ne rien faire en buvant du tchai tout en écoutant les interminables jérémiades d’une foule de personnes qui vont et viennent dans la pièce. Le long du mur gauche, cinq tabourets permettent aux clients comme moi d’attendre d’être servis.

Après avoir réussi à installer le logiciel de la datakey sur mon mini-pc, le jeune technicien en turban à pommeau la met en marche mais me dit aussitôt : «What it says?» Ah, merde, mon ordinateur est configuré en français et il ne comprend pas le message d’erreur.

«Error 2863: Computer cannot find modem»

Il se gratte la tête sous le pommeau du turban et reprend l’installation. Mais on le dérange constamment car il est aussi celui qui recharge les cartes à puces des cellulaires: moyennant quelques roupies, il assigne quelques minutes de plus au cellulaire du client en pitonnant sur son propre cellulaire. 30 secondes pas plus.  Rapide et efficace! Il se re-concentre à trouver mon  problème et à nouveau :  «What it says?» Encore une fois je lui traduit :

«Error 1637: No modem connected to computer».

À voir la face qu’il fait, je pense que la nouvelle n’est pas bonne. Il se tord la barbe en tous sens d’une main tout en pitonnant de l’autre sur le clavier. Le pommeau de son turban s’est soudainement affaissé pour une raison inconnue et il prend quelques instants pour lui redonner la forme requise. Probablement une perte d’énergie cosmique!

Nouvelle tentative :

«Error 1892: Distant computer not found».

Nouvel échec suivi par l’urgence de brancher l’ordinateur sur le courant car la pile est a zéro. Les minutes passent. Il est tellement résolu à trouver le problème que je ne vois plus que le pommeau de son turban au dessus du comptoir. Je me lève pour vérifier s’il ne s’est pas endormi sur son établi. Mais non : il a la tête entre les mains et les coudes sur la tablette et fixe intensément l’écran du mini-pc. Soudain, l’alimentation électrique de l’immeuble disjoncte! Plus de courant! Ça fait 3 heures que je poireaute sur mon tabouret et je veux m’en aller. Depuis une heure que je chercher une raison pour foutre le camp d’ici et aller rejoindre mes amis au resto Spicy by Nature à un coin de rue de là. Ils sont certainement rendus au dessert.

«What it says?» L’ordinateur vient à nouveau de lui envoyer un message d’erreur en français. Je profite donc de la panne de courant pour lui inventer une traduction de mon cru et pas mal tordue :

«It says : Error 3210: Computer no more juice!»

Il me regarde, incrédule!

«And me too, no more juice!» que je lui dis en lui faisant comprendre que sa datakey il peut se la mettre sous le pommeau de son turban qu’elle ne fonctionnera pas plus. Ça me fait vraiment de la peine pour lui car il a tout fait pour que ça marche pis c’est un bon gars.

Il comprend que c’est peine perdue. Nous nous serrons donc la main et je quitte avec mon mini-pc sous le bras pour rejoindre mes amis, qui, effectivement, en étaient à discuter dessert.

Parlant dessert, la soirée s’est finalement terminée dans la chambre de Daniel pour y déguster les dernières barres de chocolat de François qu’il ne pouvait décemment ramener au Québec sans les partager d’abord avec ses nouveaux amis! Au revoir François! Tu es un gars super attachant et nous avons tous apprécié ton érudition et ton sens de l’humour! Ensuite, en notre absence, ce sera au tour de Richard,  notre physicien et connaisseur de vin, qui retournera retrouver sa Claire, affectée par le décès de sa mère survenu quelques heures plus tôt.

Demain, c’est nous qui quittons pour Mumbai pour entreprendre notre second mois de voyage.

Namaste!

Delhi

7 décembre 2010 – Delhi

LEVER DIFFICILE CE MATIN

Hier soir, je me suis couché à 1h00 du matin car je voulais profiter de l’internet gratuit à l’hôtel pour mettre le plus de photos possible sur le blogue et j’ai réussi. Mais ce matin, la levée du corps sur le coup de 6h00 - comme à tous les matins depuis le début du voyage -  à été un peu plus difficile, Raymonde ne m’aidant pas sur ce point en retombant endormie après avoir fermé le réveille-matin! Je me suis fait violence et je suis sorti du lit chaud pour affronter la froidure de la salle de bain. Il y a de ces matins…

Après le conventionnel déjeuner à 7h00 consistant, ce matin, en omelettes mi-froides, rôties mi-chaudes, jus de fruit inconnu en canne, cups de confiture rouge et un choix unique de corn flake, nous sommes prêts, à 8h00, pour entreprendre notre nouvelle journée en complétant la visite de Delhi.

DELHI EN TUK-TUK

Daniel nous fait plaisir ce matin en nous annonçant que nous allons faire la journée complète de visites en tuk-tuk qui vont nous suivre partout! Hourrah! Curieusement, le soleil perce le smog qui recouvre habituellement Delhi ce qui nous surprend un peu mais nous comprenons, après quelques minutes de marche en tuk-tuk, pourquoi il en est ainsi : il fait tellement froid que tout le smog s’est figé à hauteur des bâtiments et englobe tout dans une brume épaisse et nauséabonde nous obligeant à nous recouvrir le nez et la bouche, les unes  de leur pachemina favori, les autres d’un  mouchoir ou d’un bout de tissu pour filtrer la sauce infecte dans laquelle nous nous déplaçons.

LES VISITES

Notre premier arrêt se fait au Palais Présidentiel, un leg grandiose de l’empire britannique, situé au début d’une allée majestueuse bordée, a son début, du parlement indien et de ses ministères et qui devait rivaliser de beauté avec les Champs Élysées de Paris. La guerre, l’indépendance et le manque de fonds qui en a résulté, ont mis fin à ce rêve de sorte que cette allée n’est maintenant qu’un immense boulevard bordé d’arbres et interdit de circulation se terminant, deux kilomètres plus loin, à l’India Gate,  une tentative mal abouti d’arc de triomphe aux soldats morts dans les guerres indiennes.

L’AVENTURE EN TUK-TUK

Rackish, notre conducteur de tuk-tuk, a perdu quelques dents à sa mâchoire inférieure. À chaque fois qu’il sourit, il sort le bout de sa langue qu’il a anormalement rose à travers cette brèche. Très déconcertant! Mais voilà qu’il nous annonce, sans notre consentement, qu’il nous a  adopté:  «you my mama»  «you my papa»  «me your son»! Et voilà notre «sainte famille»  reconstituée qui part à l’assaut du trafic dans notre tuk-tuk familial !  «Our son» est aussi habile dans le trafic qu’un pilote de Formule 1 car, question vitesse, c’est incontestable, nous arrivons à chaque fois au moins cinq minutes avant tout le monde sur le site de la prochaine visite. «Good driver!» qu’il dit en se pointant la poitrine. You bet! Sacrement!

Mais un autre qualificatif s’associe aussi à sa machine diabolique : après une heure à parcourir les rues de Delhi, j’ai le crâne tout bleu et presque en sang à force de frapper la structure métallique du toit de son infernal bolide:  il se fait un malin plaisir de franchir chaque bosse ou nid de poule en vue à 80 à l’heure! Et «our son», tout fier, se retourne alors pour nous dire, avec son grand sourire orné de son appendice plus rose que nature : « Dis is indian helicopter!». Tabarnak! En plus il prend son tuk-tuk pour un hélicoptère! Dire qu’on a payé pour ça!

Bon. Je vous ferai grâce du détail des autres visites dont celle au musée Indira Gandhi, à la plus vieille mosquée de l’Inde, la Qutub Minar, où nous avons fait un très bon pique-nique sous un arbre centenaire et au majestueuse «lotus temple» de la foi Baiha’i, un édifice moderne ressemblant dans sa forme aux pétales de l’opéra de Sydney en Australie mais dont l’intérieur dépouillé nous a laissés indifférents mais pas la philosophie de ses adeptes qui soutiennent que toutes les religions sont bonnes et ont une parcelle de vérité. Nous avons tous été surpris de découvrir la grande ouverture d’esprit de ces gens.

Le retour à l’hôtel a pris exactement 45 minutes pour «our son and his indian helicopter» soit 15 minutes de mieux que le meilleur des autres. Il pensait bien mériter plus que les 200 roupies de pourboire qu’il a reçu mais le mal de tête pénible et lancinant causé par les chocs répétés reçus depuis le matin sur ce qui me  servait jadis de caboche a eu raison de mon instinct «paternel» et il n’a pas eu plus que les autres. Payer pour souffrir à haute vitesse même en «indian helicopter» ? Non merci! Fils, penses même pas à ton héritage, je te renie!

À suivre….

Delhi

6 décembre 2010 – Delhi

Longue journée de déplacement aujourd’hui entre Nawalwarth et Delhi où nous sommes arrivés à 16h30 après 8h15 de routes par moments vraiment cahoteuses et pitoyables. Nous avons pris un dîner sur le pouce consistant en nos mets préférés à tous soit un bonne soupe au tomates et des grill cheese! Rien de mieux en Inde pour se remonter le Québécois!

DÉPART DE SANJU

Arrivés à l’hôtel Pablas, nous avons fait nos adieux à notre chauffeur Sanju dont c’était la dernière journée de travail avec nous. Ces dames avaient toutes la larme à l’œil de voir leur «beau ténébreux» pour la dernière fois. Aujourd’hui, Sanju était de très bonne humeur ce qui n’était pas toujours le cas car certains matins, comme disait Claire, il «ténébrait» un tit peu moins! En tout cas, je dois vous avouer, après avoir sournoisement épié les commentaires de ces dames, qu’elles sont unanimes à classer la majorité des mâles indiens dans la catégorie des «beaux ténébreux»! Nous, les hommes, ne pouvons absolument pas faire de commentaires à ce sujet sauf pour vous dire que nous n’avons jamais eu l’occasion de voir de «belles ténébreuses», étant toutes couvertes des pieds à la tête par leurs saris. Nous n’avons donc aucun fantasme à vous transmettre!

ENFIN INTERNET À VOLONTÉ

Depuis quelques jours nous sommes «en manque» d'internet car les disponibilités étaient rares. Mais aujourd'hui, à notre hôtel Pablas de Delhi, c'est la totale! Buffet à volonté et c'est gratuit!

DÉCÈS DE MON COUSIN JEAN-MARIE

En consultant mes nombreux courriels reçus au cours des derniers jours, mon frère Réjean et mon petit-cousin Denis Bouchard m'ont mis au courant du décès de mon cousin Jean-Marie Bouchard survenu le 30 novembre dernier au Lac-St-Jean. Comme il demeurait en face de notre domicile familial, leur maison était comme ma seconde maison car j'adorais mon oncle Ovila et tante Marguerite... toute la famille quoi!  Du temps de ma jeunesse, j'allais donc régulierement écouter le hockey chez-eux. Jean-Marie était un farouche partisan des Maple Leafs et Toronto, moi un supporteur des Black Hawks de Chicago et de Bobby Hull alors qu'oncle Ovila ne pouvait concevoir qu'o ne puisse prendre pour le Canadien! Comme nous avons passé de soirées animées! Je suis vraiment peiné par ton départ. Salut mon grand!

LE MAGASINAGE DE RICHARD

Si vous avez lu mes derniers billets, vous êtes certainement au courant que Richard devait acheter un pachemina en cadeau pour son épouse. Comme il se faisait tard dans le voyage pour commencer à magasiner, Claire, Guylaine, Raymonde et Clôde, nos magasineuses ultra-expertes, se sont unies pour faciliter la chose à Richard en mettant à son service toutes leurs techniques infaillibles de magasinage. Donc, ce matin, il y a eu un premier essai à la boutique de l’hôtel où nous avons logé à Nawalgarth… malheureusement, je ne peux en dévoiler le résultat précis pour le moment du moins, solidarité entre gars oblige! Néanmoins, je sais qu’une autre séance de magasinage intense est prévue ce soir à l’Emporium de Connaught Place à Delhi pour ces dames et Richard devrait être de la partie.

LES PACHEMINAS

Parlant pacheminas, s’il devait y avoir une nouvelle dévotion à ajouter à la myriade existant déjà en Inde pour une nouvelle patente débile, il faudrait sérieusement penser à ces fameux shawls qui font des heureuses et des heureux car j’ai vu de mes compagnons en porter hier soir. Dans notre groupe, on  désigne maintenant ces pacheminas en plusieurs variables : cacheminas (cache-seins), cacheminous (c’est évident), cacheminus (version masculine de c’est évident). Paraît que c’est extrêmement chaud ! Raymonde vous en parlera très certainement si ce n’est déjà fait.

DÎNER D’ADIEU

C’est demain soir vers 22h00 que François nous quittera pour retourner au Québec, suivi de près par Richard (aura-t-il enfin déniché le fameux pachemina de ses rêves ?)  et finalement de tous les autres soit Claire, Pascal, Raymonde, Marcel et Guylaine qui quittent Delhi à 10h20 le 8 décembre. Claire va rejoindre son amoureux à Chenai et tous deux viendront ensuite passer quelques jours avec nous à Kochi. Quant à nous, nous quitterons alors pour Mumbai (Bombay) pour entreprendre notre deuxième partie en Inde du Sud.

Donc, pour fêter l’occasion, Daniel, notre guide unique et préféré, nous a invités à un superbe souper au United Coffee House sur Connaugh Place. Ce furent des moments vraiment «le fun» où la bonne bouffe, la bière et le vin y ont joué une grande part.

AUTRE MAGASINAGE POUR RICHARD ?

Quelques minutes plus tôt quelques voyageurs et voyageuses s’étaient donnés rendez-vous à l’Emporium, un genre de Macy’s où on trouve de tout et qui sert à acheter à prix d’or les cadeaux de dernières minutes. Est-ce que Richard aura finalement trouvé le pachemina tant désiré pour sa tendre moitié ? Ce n’est pas à moi de le dire mais il avait les yeux très brillants au souper! Était-ce le vin ou l’exaltation du devoir accompli? En tout cas, si le magasinage de Richard ne passe pas à l’histoire dans les annales du Club Aventure, il aura bien fait parler et rire surtout!

Bon, ce soir, j’ai l’internet gratuit dans la chambre et j’en profite pour publier de nouvelles photos! Ben oui!

Namaste!

Delhi

Lundi, 6 décembre 2010

Nawalgarh – Delhi (267 km ) 5h30


Longue route.  Au lieu de garder le cap par autoroute, Sanjeev choisit de prendre un raccourci sur l’équivalent de nos pistes cyclables les plus mal entrenues; ça serait encore mieux que ce que nos derrières eurent à subir en inconfort.  Nous sommes en Inde.

Mardi, 7 décembre 2010 – Delhi

Le musée d’Indira Gandhi

Cette ancienne résidence fut transformée en musée.  Photos et effets personnels relatent cet important chapitre de l’Inde indépendante.

Elle est devenue en 1966, la première femme Premier Ministre de l’Inde.  Elle a grandi dans un foyer politique, car fille d’un premier ministre elle fut confrontée aux complexités de la vie politique dès son plus jeune âge.  Son père, Jawahalal Nehru, a travaillé avec Mohandas Gandhi pour obtenir l’indépendance par rapport à l’empire britannique en 1947.

Ses quatre dernières années en fonction ont été contestées par les personnes luttant pour la liberté qui demandaient l’indépendance de la patrie historique des Sikhs, le Penjab.  On pense que son assassinat a été motivé par sa décision de faire assiéger un important lieu de culte sikh par l’armée indienne afin de tuer un dirigeant dans les rangs des défenseurs de la liberté.

Ses parents furent emprisonnés par les Britanniques car lui et Gandhi luttaient pacifiquement pour obtenir l’indépendance de l’Inde.  Sa mère a contracté la tuberculose en prison.  Sa mère n’a jamais pris de gouvernante britannique.  Ce qui lui a évité le processus d’occidentalisation et lui a permis d’entretenir sa langue hindi et de grandir en pensant comme une indienne.

Quelle grande dame! Au courant de toutes ces journées dans le Nord de l’Inde bien remplies de couleurs, de propositions et de sollicitations de ventes, de poussière et de sourires, nous pouvons siroter un chaï à l’ombre ou au soleil, selon notre besoin du moment! Un moment d’éternité!

Temple Baihï et son musée en forme de Lotus

Le Lotus Temple ou Temple Bahaï est environné de jardins et de bassins.  Les adeptes de toutes les religions viennent y prier et méditer en silence.  C’est un étrange monument achevé en 1986 qui sert de temple à la communauté Bahaï est composé de 9 côtés et son dôme est formé par 27 ou 29 pétales en marbre blanc, disposés par groupe de trois et s’inspire du Lotus, fleur qui symbolise la quête mystique.

Je ne connaissais que très peu cette communauté.  Les Baha’ï représente un groupe islamique tolérant, fondé en Iran, en 1844, dont le premier prêcheur fut exécuté par les chiites.  Sa doctrine, le Bahanaïsme, prône la paix et la tolérance entre les communautés religieuses et incarne un syncrétisme religieux qui vénère tous les prophètes des grandes religions.

Après la chute du Shah d’Iran, et la prise du pouvoir par les ayatollahs, les Bahaï, victimes de persécutions de la part des mollahs, ont émigré dans le monde entier.

Nous avons assisté à deux chants et un bout de prêchage… Pascal a dormi tout le long!  Bonne sieste mon homme!

Qutab Minar

Ce minaret ou tour de la victoire est d’une hauteur de 73 mètres.  Il est le symbole du nouveau pouvoir afghan et un des monuments les plus célèbres de Delhi.

Nous prenons notre pick-nick juste à l’extérieur des murs.  Il est défendu de manger à l’intérieur de l’enceinte.  Daniel nous a déniché de bons pains genre pâte phyllo aux légumes et au poulet.  Il en restera quelques-uns.  Des bouchées au paneer et épinard.  Des pains genre pizza mais de forme allongée à l’ail ou aux légumes.  Le tout accompagné de noix d’acajou et d’amandes.  Un choix de desserts indiens; un délice pour les yeux et les papilles.  Bravo guide!

Namaste!

Nous avons quitté le Rajasthan pour entrer dans la région de Delhi.

Tous ces gens – Poème de Marcel Poulin stationné à Pondicherry, Inde

Il y a tous ces gens

Ceux et celles que l’on croise

Pour un seul moment

L’instant d’un regard,

L’instant d’un sourire

Il y a beaucoup d’amour

Dans cette espèce humaine

Que nous sommes.

Il y a beaucoup de bonté

Dans cette espèce humaine

Que nous sommes.

Il suffirait de si peu

Pour que tout se transforme.

« Le vrai domicile de l’homme n’est pas une maison mais la route, et la vie elle-même est un voyage à faire à pied »  Bruce Chartwin

Namaste! Pour ce premier bout de voyage qui m’enseigne l’abandon à tous les jours, sous toutes les formes inimaginables.

Varanasi

Mardi - 16 novembre 2010

Lever à 4h00 pour Raymonde qui tape ses notes sur le mini-ordinateur. Hier soir, j'avais mal partout dont au bas du dos et à la hanche. Ce matin, tout est OK! À 6h00, nous allons déjeuner dans la petite salle rudimentaire qui sert de restaurant: tomates, concombres, omelettes, pain rôti, céréales et pseudo jus d'orange. Tout est à volonté même le Nescafé infecte qui nous sera servi comme café tous les matins en Inde et dont je me priverai pendant les deux prochains mois.

 

Départ de Delhi

Nous quittons l'hôtel à 7h00 en direction de l'aéroport Indira Gandhi, section des vols domestiques. En attente du départ pour Varanasi, nous trouvons un Coffee Day où nous pouvons nous restaurer «à l'occidentale». Le café est super bon! Daniel nous renseigne sur ce que nous allons faire aujourd'hui dont une descente du Gange en barque.

J'avais planifié utiliser l'heure et demi de vol en Boeing 737-800 de ce matin à la rédaction de mon blogue mais la conversation avec Claire, ma compagne de siège, est  tellement intéressante que j'ai changé d'idée et profité de ces moments pour échanger sur les destinations de voyage. Notre arrivée à Varanasi vers 13h00  se fait toute en douceur et nous avons la chance d'entrer à notre tour dans le superbe aérogare tout neuf qui vient d'être inauguré la veille par les autorités. Les employés ont le sourire aux lèvres et se plaisent à nous dire leur fierté de travailler dans un endroit aussi moderne.

Premiers contacts avec Varanasi

Hôtel Temple on the Ganges

Le trajet vers la ville nous a donné un premier contact insignifiant avec la campagne indienne. Rien à voir que des champs et des murets de briques le long du chemin.  Nous sommes installés à l'hôtel Temple on Ganges près du ghât Assi. Lorsque nous apercevons la pancarte indiquant le nom de l'hôtel, j’ai envie de partir en courant dans la direction opposée, de reprendre l’avion et de rentrer chez-moi!  Il est une couple d'étoiles de moins que le Pablas de Delhi. Oups! Je crois qu'il ne me reste plus d'étoiles disponible pour le futur! Cependant, il est situé à 2 minutes de marche de la rive du Gange ce qui sera très pratique pour nos visites futures.

Chambre 15 au rez-de-chaussée pour nous, 31 à l'étage pour Guylaine. Deux lits simples accueilleront nos corps fourbus ce soir et la salle de bain est minimale: une douche à même le plancher, une toilette style 1920 et un lavabo avec eau froide seulement. En plus, le haut de notre salle de bain communique avec celle de la chambre voisine... et on entend tout les bruits provenant de l'autre pièce!

Pas de téléphone. Pour l'internet, je pourrai me brancher à un sans-fils dans un petit dépanneur à proximité car le service à l'hôtel est trop réduit pour mes besoins.

Peu après notre installation, nous allons à une couple de rues plus loin nous restaurer dans un resto dont la grande salle ressemble à une cafétéria. Daniel nous remet à chacun une liste des locutions et phrases les plus usuelles en hindi, la langue la plus parlée dans le nord. Danyavad Daniel! Nous allons au moins savoir dire merci! Nous nous imprégnons graduellement de l'atmosphère toute spéciale de l'Inde et surtout de Varanasi. Autant à l'aller qu'au retour, nous sommes assaillis par un vendeur de flutes qui a tout fait pour nous vendre un de ses instruments. Tout un spectacle en lui-même ce bonhomme!

Les ghâts et les crues du Gange

Vers 17h00, nous marchons vers la rive du Gange en direction du ghât Assi où nous allons monter dans une barque à rames pour notre périple nocturne sur le fleuve.  Les ghâts sont des escaliers et des plateformes , environ 60 ici, qui bordent en continu la rive du Gange bordant Varanasi et qui sont utilisés pour les bains rituels et les crémations peu importe la hauteur des eaux. Chaque ghât porte le nom de la rue sur lequel elle débouche.

Chaque année pendant la saison des pluies, le Gange entre en crue charriant une quantité phénoménale d'alluvions. Le niveau d'eau monte énormément et les sédiments  se déposent en une épaisse couche de boue qui recouvre presque complètement les marches des ghâts  rendant périlleux l'accès aux eaux Gange.

Alors, pendant quelques mois, des travailleurs payés par la ville utiliseront de puissantes pompes et des boyaux d'incendie pour dégager les marches de cette boue et redonner aux pèlerins un accès plus facile aux eaux du Gange. Mais comme le ghât Assi où nous nous trouvons est en périphérie, au sud de la ville, il n'est encore que partiellement dégagé ce qui nous oblige à marcher sur cette boue glissante et parsemée de trous profonds pour atteindre finalement notre barque.

Nos offrandes au Gange

Avant de monter dans la barque, nous achetons nos barquettes à de jeunes vendeurs turbulents et agressifs. Ce sont en fait des feuilles végétales séchées et moulées en forme de soucoupes et remplies de pétales de fleurs  avec une bougie au centre. La bougie sera allumée et la barquette mise à flotter sur le Gange constituant ainsi notre offrande «écologique»  au fleuve sacré.

Nos deux rameurs sont en pleine forme et, comme nous descendons le fleuve, ils empiètent fortement sur l'horaire prévu par Daniel pour atteindre le ghât de la cérémonie Arati. Il leur demande donc de remonter un peu le fleuve et de faire du surplace pour que nous puissions faire notre «puja», notre offrande à la divinité du fleuve.

Mais voilà, aucun de nous n'a pensé à apporter des allumettes, même pas nos jeunes rameurs!  Mais c'est sans compter sur leur débrouillardise car ils contactent au téléphone cellulaire un acolyte qui vient nous livrer les allumettes dans une minuscule embarcation. Merveilleux !  Quelques minutes plus tard nos 9 petites bougies flottent sur le Gange et je crois que nous sommes tous conscients d’avoir vécu un petit moment de bonheur.

La cérémonie Arati

Ghâts Arati et Crémations

Nous assistons à la première partie de la cérémonie Arati à partir du fleuve en compagnie d'autres bateaux remplis de pèlerins, de fidèles et de touristes. Elle se déroule à chaque soir à la tombée du jour, vers 19h00, au ghât Prayad.

Des chants et un tintamarre de clochettes et de tambours accompagnent 7  officiants exécutant à l'unisson une chorégraphie alliant le feu et l'eau. C'est une cérémonie très importante pour les Hindous car elle est censée brûler le karma et les énergies néfastes des participants. Les officiants utilisent différents objets comme une conque, une clochette, des fleurs, de l'encens, des  flammes, de l'eau, un mouchoir, une queue de yack et un éventail en plumes de paon pour symboliser les éléments naturels : la terre, l'eau, le feu et l'air, sous leurs formes les plus pures.

Nous débarquons ensuite sur le ghât pour nous mêler à la foule et participer directement à la fin de cette cérémonie spectaculaire et bruyante. (Note du 4 janvier 2011 : Quelques semaines après notre passage à ce ghât, un attentat à la bombe a eu lieu dans les marches du ghât où s'assoient les spectateurs faisant quelques victimes.)

Nous nous rassemblons à nouveau et parcourons ensuite les petites ruelles bordées d'échoppes et de petits magasins. Il faut faire attention où mettre les pieds car, à Varanasi, les vaches sacrées sont omniprésentes et elles ne se gênent pas pour pimenter les pavés de leur bouses gluantes.

Le ghât des crémations

Notre marche nous mène au ghât des crémations où la secte des Intouchables a l'exclusivité des crémations des Hindous. Ils sont les seuls à habiter ce quartier et d’immenses tas de bois s’empilent d'un côté et de l'autre des ruelles. Ces billes de bois serviront à monter les bûchers funéraires pour la crémation des corps. Sur la rive, 4-5 bateaux chargés de ces billes de bois attendent d’être déchargées.

Daniel, notre guide, nous conduit à un observatoire où nous pouvons voir plusieurs crémations en activités sur la rive descendant en pente vers les eaux du Gange. Ici, pas de marches, seulement de la boue durcie! On s’affaire à monter d’autres bûchers funéraire alors qu'une autre famille vient d’arriver avec la dépouille d’un être cher couchée sur un brancard et recouverte de plusieurs linceuls colorés.  Ils descendent vers le fleuve et déposent le brancard près de l'eau. On asperge le corps de ce liquide sacrée avant de reprendre le brancard et d'aller le déposer sur sur un amas de bois. Les Intouchables viennent ensuite mettre d'autres billes de bois sur la dépouille et la recouvrir complètement. On met de la pailles dans les interstices. Comme seuls les mâles de la famille sont admis à la cérémonie de la crémation, l’un d’eux est désigné pour faire le tour du bûcher avec un tas de brindilles en feu dans les mains et d’y mettre le feu. En moins de 10 minutes, tout est en feu.

Je m'éloigne du groupe pour aller voir de plus près l'organisation du travail. Des porteurs de bois viennent à tour de rôle s'approvisionner à une balance où un vendeur de bois pèse chaque charge et la note dans un carnet: le bois est vendu au poids et débité à la famille du défunt mais le prix varie selon l'essence et la qualité du bois, le bois de sental étant le plus dispendieux.

On aide les porteurs à balancer 5-6 longues billes de bois sur les épaules et les voilà partis pour la périlleuse descente vers le bucher funéraire en construction. Je fais  gaffe au passage de ces kamikazes en  leur laissant tout l'espace disponible devant eux ce qui ne les empêchent pas de trébucher ici et là sur des déchets, des pierres, des éclats de bois ou de se mêler les pieds dans des bouts de tissus ou de guirlandes provenant des bûchers. Ici, c'est chacun pour soi! Personne ne semble se soucier de les ramasser ou du moins de les retirer des sentiers. Mon dieu que c'est dur gagner sa vie ici!

C’est un spectacle à la fois grandiose et extraordinaire pour nous les occidentaux et tellement normal pour les Hindous. Je suis vraiment impressionné : il fait noir et je respire la fumée des crémations qui nous enveloppe complètement comme une brume alors que le feu des buchers éclaire les Intouchables occupés, tels des ombres, à brasser les braises et à attiser les buchers pour que toutes les parties du corps soient brûlées.  Le lendemain, lorsque les cendres auront refroidies, elles seront déposés dans un grand sac de jute pour être par la suite vidées dans les eaux du Gange. Tout ceci me fait penser qu'à seule chose : l’Enfer de Dante. C’est vraiment l’Enfer! Ces gens font le métier à la fois le plus bas de toutes les castes mais aussi le plus indispensable.

Retour burlesque à l'hôtel

Le retour à l’hôtel se fait dans une barque motorisée car nous devons remonter le Gange. Nous sommes pensifs encore imbibés de toutes ces émotions nouvelles que nous venons d'éprouver. Nous venons de vivre quelque chose de vraiment spécial mais tellement personnel que nous ne parvenons pas vraiment à l’exprimer encore ouvertement.

Soudain, le moteur du bateau s’emballe  et… Bang! Il rend l’âme! Un piston est pratiquement sorti de son cylindre! Les deux bateliers n'ont d'autre choix que de prendre leurs rames et de nous ramener lentement à la berge afin de revenir à l'hôtel par un autre moyen de transport.

Daniel parvient à dénicher une couple de tuk-tuks  nous obligeant à nous y entasser comme des sardines. Nous sommes morts de rire! Cinq à bord de notre véhicule tape-cul!  Une autre expérience mémorable et désopilante qui vient mettre un peu de terre-à-terre dans les émotions que nous venons de vivre.

Quelle journée!

Itinéraire du voyage : Carte détaillée

Pascal Bouchard
Pascal Bouchard

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Jour 03 – DELHI – Billet # 1 de Raymonde 1

Delhi

Delhi - Lundi 15 novembre 2010

Les rickshaws

Que dire des klaxons, sinon qu'ils servent pour avertir.  Alors, laissez-moi vous dire que les indiens sont les plus avertis au monde, car cette cacophonie de décibels varient selon l'importance du véhicule ou de sa performance, dans le cas des motos.  Les rickshaws de leur petite voix font piètre performance au niveau de ces décibels.  Pourtant ce sont eux qui en auraient bien le plus besoin.  Le poids d'un conducteur est sans doute celui que nous avions lorsque nous avions 15 ans.  Que les os et la peau. La force déployée pour effectuer les départs dans les nombreux nid-de-poules, pour ne pas dire des minis cratères parfois, éveille en moi en sentiment de culpabilité indéfinissable.  Je sais!  C'est son karma, c'est le job qu'il a choisi, c'est, c'est... pour moi c'est inhumain.  Un si petit homme sur un immense tricycle, jouant le rôle d'un cheval.  En plus, il lui faut payer pour la location du véhicule, donner une part au distributeur de commandes: que lui reste-t-il?  Je suggère à la FTQ ou la CSN de venir au plus vite en Inde, équilibrer ces inégalités.  Au Québec, ça ferait notre affaire de les avoir un peu moins dans notre système, vu que celui-ci fonctionne assez bien.  Ici, ils seraient des sauveurs.

Le sourire des Indiens

Le sourire des Indiens

Un sourire!  Quel plaisir de sourire, parfois béatement, à tous ces gens.  Ils sont d'une gentillesse incroyable.  Chacun occupe l'espace qu'il désire sans offusquer personne.  Ces gens nous regardent, nous sourient, nous saluent avec un regard profond, un sourire aux lèvres et des dents blanches à faire pâlir Crest.  Partout, un petit autel, des offrandes, des signes de prières, des mains jointes dans une attitude de respect et d'adoration digne des images saintes.  Une personne peut prier ainsi, en passant devant un autel qui ne semble appartenir à personne, plusieurs fois par jour.  Dans les temples ou les mosquées, des gens entrent et sortent au gré de leur ferveur.  Vraiment différent de nos églises catholiques qui sont barrées à double tour!  Rien à voler, tout à prier!

Le temple sikh

Lors de notre premier arrêt dans un temple sikh, après quelques minutes d'arrêt et de présence au moment présent, je fus subjuguée par la musique qui est une prière par elle-même.  L'énergie circule dans une harmonie palpable.  Rien à voir avec le concert des chiens à 04h00 du matin qui semblent se donner le jappement en concert, à savoir, celui qui gardera la note le plus longtemps et le plus fort possible.  Bon, je reviens dans cette oasis de ferveur.  En fermant les yeux, l'énergie du chakra de base monte assez rapidement pour se répandre à travers mon corps.  Cette rapidité me saisie et vite, j'ouvre les yeux.  Plus rien.  Je referme les yeux: un autre décollage.  Merveilleux!  Je me laisse porter.  Je SUIS là!  Si vite et si intense.  Après ce qui me semble quelques minutes, je reviens dans l'espace temps réel.  Je sens quelqu'un.  Je tourne la tête.  Un vieil homme assis près du mur, me regarde et joint les mains en signe de prière, avec un sourire que me rejoint au niveau d'ici et maintenant.  Quel beau cadeau, quelle magnifique expérience.  Je fais une offrande monétaire américaine et je sors en flottant.  Tout semble tellement irréel, éthéré.  Je garderai cette sensation une bonne partie de la journée.  Et c'est là que se déclenche un sourire qui part dans un espace sans jugement aucun.  Et c'est parti ma Grande!  Bienvenue en Inde.

En djellaba à la grande mosquée

Jasma Masjid: la plus grande mosquée de l'Inde.  Nous enlevons nos chaussures, rien de nouveau maintenant, les dames sont obligées de porter une djellaba en polyester qui nous servira de four pour les deux prochaines heures.  Du haut de son minaret, eh! oui, on est monté, nous admirons Delhi, ses tours, ses dômes dorés et son Fort Rouge. Vue imprenable sur cette découverte indienne qu'est Delhi.  Ce qui retient mon attention, c'est l'immensité de la place centrale.  Même si nous sommes nombreux, nous marchons sans trop de promiscuité.  Le soleil, le brouillard de pollution et l'architecture qui date de 1644 forment une équipe grandiose de beauté éthérée.

Cette métropole d'environ 18 millions d'habitants où se côtoie un chameau broutant près d'une BMW m'émerveille dans sa diversité culturelle.  La modernité côtoie le Moyen Âge!  Malgré le fait que le Métro existe depuis seulement 2002, il est efficace.  Dans la cohue des rues entremêlée de fils électriques, le Métro fait face de jeunesse et d'efficacité.  Et on entend plus les klaxons.  Repos pour les oreilles sensibles.

Malgré le fait que je ne dors que quatre heures par nuit, je me lève super en forme, aucun cerne sous les yeux et prête à vivre au rythme de l'Inde.  Ce matin, à 03h40, yoga et exercices d'étirement.

Namaste!

Itinéraire du voyage : Carte détaillée

Raymonde Girard

Publié par Raymonde

 

 

 

 

 

 

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Delhi

DELHI - 15 novembre 2010

Réunion matinale

Dès 5h30, le téléphone sonne pour nous sortir du sommeil. Après une courte toilette, nous descendons dans le lobby faire connaissance avec les autres membres du groupe soit Richard, Claire et Clôde. Daniel, notre guide, nous fait une petite réunion afin de nous préparer à ce que nous allons voir, principalement, quelle attitude prendre face à des situations qui nous dépassent ou nous embarrassent. Nous posons quelques questions et nous voilà partis pour la journée.

Delhi de jour

Nous allons déjeuner dans un resto à Connaught Center et nous prendrons le métro pour y aller. C'est notre premier contact avec Delhi le jour. C'est un peu moins lugubre que lors de notre arrivée la nuit dernière où nous pensions réellement que Daniel s'était trompé d'hôtel! Les chiens sont encore là ce matin pour nous souhaiter la bienvenue! En face, une ruelle pleine de détritus et un petit parc avec quelques arbres que Raymonde a visité très tôt ce matin.

La ruelle de l'hôtel porte le nom de «Lane 35». Elle est défoncée d'un coté car on est à refaire les égouts de sorte qu'un long monticule de terre en obstrue l'accès sur presque toute sa longueur et seuls les petits véhicules peuvent y circuler en mettant deux roues sur le remblais.

Rue Ajmal Khan

Teinture au henné = cheveux roux !

Nous débouchons sur la rue Ajmal Khan face à un immeuble éventré. C'est un édifice à appartements encore habité à ce qu'on peut voir, et qui semble avoir subi les affres de la guerre, sa façade étant percée de grands trous. Non, ce n'est pas Beyrouth mais bien Delhi!

La rue est brumeuse et le ciel a une couleur d'orage mais il ne pleuvra pas aujourd'hui à Delhi:  c'est la couleur du smog. Nous croisons un homme à la chevelure orange. «Il teint ses cheveux blancs au henné et c'est ce qui donne cette teinte rousse!» nous dit Daniel. Curieuse façon de maquiller son âge!  Un peu ridicule! Pourquoi pas une teinture noire? Bah! C'est ça l'Inde!

Station de métro Karol Bagh

Pour s'orienter à Delhi, il faut connaître son quartier... comme à Québec on a Beauport, Limoilou, Ste-Foy, etc. Conseil de Daniel : «Si vous vous perdez, prenez un tuk-tuk, dites au chauffeur Karol Bagh et Pablas Hotel. C'est suffisant pour vous ramener à bon port!».  Pendant qu'il achète nos jetons de métro, nous remarquons qu'il le fait à un guichet réservé aux hommes et que les femmes font la fille à celui qui leur est dédié.

Daniel nous remet des jetons plastifiés dont le prix varie selon la longueur du trajet et valides pour une seule destination. Ils sont magnétisés et nous permettent d'entrer dans le métro en pointant le jeton vers la borne. À la sortie, le jeton est inséré dans la borne pour ouvrir le tourniquet. Ce bidule est à l'épreuve des fraudes.

Armée omniprésente

Nous remarquons aussi l'omniprésence de soldats en arme déambulant dans le métro. Il nous est interdit de les photographier. Chaque entrée de métro est équipée d'un muret de sac de sable monté d'une mitrailleuse derrière lequel se tient un soldat qui aimerait bien se voir ailleurs! Nous passons ensuite aux détecteurs de métal, un pour les hommes, un pour les femmes, surveillés par des soldats qui ne se gênent pas pour fouiller les sacs un peu louche. Mais les occidentaux semblent avoir la partie belle et on ne nous importune pas.

Même si certains wagons du métro sont réservés aux femmes,  nos dames ne s'en formalisent pas trop et transgressent cette loi non écrite en partageant le wagon des hommes... au grand plaisir des Indiens qui ne se lassent pas de les zyeuter !

Le métro de Delhi est en majeure partie aérien. Il est en construction depuis 2002 avec un dernier tronçon livré juste à temps pour les jeux du Commonwealth en juillet dernier. C'est la multinationale québécoise Bombardier qui a construit les wagons des rames du métro. Nous sommes donc bien fiers d'y monter et de constater qu'ils sont climatisés, spacieux, confortables, modernes et propres. Le déplacement se fait doucement et sans bruit même si les roues sont en métal. Surprenant!

Connaught Center

Nous sortons à la troisième station nommée Rajiv Chowk. C'est le Connaught Center avec ses rues concentriques et son immense bazar Emporium logé dans un édifice moderne et où on peut trouver tout ce qui se fait en Inde comme artisanat... à la condition d'y mettre le prix car c'est gouvernemental et pas question de magasiner ici... pour nous en tout cas !

Distributions de journaux

Nous traversons une grande cour achalandée par des dizaines de personnes occupées à trier les journaux du matin transportés ici par camion. Ils en font des paquets que des gens à bicyclette transportent ensuite vers les revendeurs installés au coin des rues. Lorsque nous repasserons ici dans deux heures, il n'y aura plus personne. La même scène se répètera dans quelques heures pour l'édition du soir. Extraordinaire!

Premier déjeuner indien

Pour nous, la journée ne débute véritablement qu'après un bon café et un délicieux déjeuner style «Inde du sud» pris au resto Saravana Bhavan dont il existe plusieurs franchises en Ontario. L'atmosphère est détendue et propice au partage ce qui nous permet d'en apprendre d'avantage sur nos compagnons et compagnes de voyage. Daniel nous donne plus de détails sur ce que nous allons visiter aujourd'hui. Rétrospectivement, je lui suis reconnaissant de ne pas avoir trop insisté sur la manière privilégiée pour ces visites (la marche) car, avec mon problème de hanche, je pense que j'aurais paniqué! Car, pour marcher, nous avons marché! Beaucoup! Beaucoup! Tout un début! J’ai l’impression que Daniel voulait nous «casser» afin que nous soyons plus conciliants avec lui dans le futur. Dans l’armée, c’est une méthode qui a fait ses preuves!

Trêve de plaisanteries! Voici la carte des visites d'aujourd'hui.

VISITE DE OLD DEHLI

Le bazar Chandni Chowk

Ce fut une journée magnifique mais très fatigante commencée sur les chapeaux de roues. Nous reprenons le métro en direction du bazar Chandni Chowk à l'intérieur des murs du Old Delhi. Nous descendons lentement la rue Dariba Kalan qui longe le Fort Rouge. Nous avons nos premiers réels contacts avec la vie quotidienne des propriétaires d'échoppes, des petits métiers et des vendeurs de tout ce qui se produit en Inde. On trouve de tout ici en passant par les costumes de mariage, les décorations pour les festivités, les vêtements d'apparat.

Le temple Sikh

Nous sortons du bazar et suivons une grande rue vers le temple Sikh Gurdwara Sis Ganj. Nous devons d'abord enlever nos chaussures et les déposer dans un vestiaire puis, faute de turban à la sikh, nous épingler sur la tête un morceau de tissu fourni par le temple. De l'eau coule de plusieurs robinets pour que les fidèles et les visiteurs fassent leurs ablutions. Après avoir satisfait volontiers à ces exigences,  c'est avec les pieds tout mouillés que nous accédons finalement au temple. Nous nous assoyons par terre derrière les fidèles et assistons à la cérémonie. Un officiant chante et des musiciens l'accompagne. Nous sommes conquis par l'atmosphère de prière intense de ce lieux et nous vibrons à l’énergie des chants et de la musique. Je sais que pour plusieurs d'entre nous, ce fut une expérience  extraordinaire!

La religion Sikh préconise l'entraide et le partage, les mieux nantis se faisant un devoir d'aider les plus pauvres. C'est une des raisons qui font que la communauté Sikh est la plus riche de l'Inde. Dans le plus grand respect, nous visitons la cuisine attenante au temple où des fidèles préparent de la nourriture dans d'immenses chaudrons afin de nourrir  gratuitement des centaines de démunis qui transitent continuellement dans l'immense sale à manger.

L'heure du Chai ou Spicy Tea

Nous reprenons notre marche dans les ruelles du bazar toujours vers le sud. Comme c'est l'heure du thé ou du chai comme on dit ici, Daniel arrête chez une connaissance, un monsieur au cheveux teints en roux.  Nous assistons à la préparation du thé et Daniel nous remet à chacun un petit verre qui nous servira pour ce cérémonial pour une bonne partie du voyage. Le propriétaire est bien heureux de demander à une de nos dames de l’aider a verser le liquide sucré dans nos verres et Claire est désignée pour «prêter son corps» à cette fin car le monsieur ne se gêne nullement pour lui effleurer le sein «par accident». Nous rions tous de bon cœur de cette situation!

La Mosquée Jama Masjid

Ensuite, direction de la grande mosquée Jama Masjid. Nous devons payer 200 roupies pour le droit d'utiliser la caméra. C'est une grande place carrée entourée d'une enceinte avec un bassin pour les ablutions en son centre. C'est immense. Les femmes doivent revêtir une sorte de jaquette d’hôpital extrêmement désobligeante pour leurs formes. On reconnaît ici la misogynie de l’Islam. La mosquée elle même est surmonté d'un gros dôme jouxté de deux plus petits. L'intérieure ne présente rien de spécial. Quatre minarets marquent les coins et l'ascension de l'un d'eux est le point culminant de cette visite. L'escalier en spiral offre très peu d'espace pour laisser passer les gens qui redescendent. C'est même parfois dangereux! Mais parvenus tout en haut, la vue sur Delhi est superbe, surtout vers le Fort Rouge. Tout en bas, une multitude de gens est rassemblée dans un immense parc où des centaines de tentes sont montées en préparation d'une grande fête musulmane où des milliers de chèvres seront sacrifiées.

Chez Karim's

Nous avons faim! Daniel a prévu le repas chez Karim's, un des meilleurs restaurants du coin d'après lui. En plus du resto, on y trouve aussi un hôtel et une cuisine où les mets préparés sont vendus sur la rue. Nous avons soif et les bouteilles d'eau froide sont les bienvenues! Je vais prendre des photos des gens occupés à prépare les pains nam et les cuire dans un four tandoori.

Daniel commande un «tali». Il adore l’Inde.  Il est généreux et nous sentons son plaisir à partager ses informations avec nous.  La nourriture est bonne et nous sortons du resto bien repus. À l'extérieur, nous avons le plein loisir de voir la vie quotidienne des gens, en particulier des écolières de différentes écoles qui passent devant nous en uniforme. En lieu et place des autobus scolaires, ici on loue des richshaws qui transportent jusqu'à une dizaine d'élèves!

Le chaos auto-géré

Nous montons dans des richshaws qui nous mènent à la gare de New Delhi où Daniel veut nous initier aux trains indiens afin que nous sachions à quoi nous attendre lorsque nous prendrons un dans quelques jours. En traversant un bazar nous pouvons constater de visu l'ultime chaos indien: quatre ruelles congestionnées convergeant vers la même intersection! C'est incroyable! Des gens à pied, d'autres avec des colis sur la tête ou traînant une couple de chèvres en laisse, des femmes à bicyclette, des richshaws impatients, des jeunes à motos bousculant et empestant tout le monde! Je n'ai jamais rien vu de tel!  Nous sommes coincés là! Ici, pas de feu de circulation ni de policier! Oubliez-ça! Ce serait bien pire! J'ai l'impression que nous en avons pour une heure avant de sortir d'ici. Mais le chaos fait bien les choses! Il s'auto-gère parfaitement et en moins de cinq minutes nous sortons de ce capharnaüm indemnes et en route pour la gare!

Gare de New-Delhi

La gare de New-Delhi est immense avec des dizaines de quais enjambés par de longues passerelles. Un train est vide et nous profitons de l'occasion pour monter dans un wagon populaire. On se croirait dans un autobus d'écolier mais avec des banquette en dur. Aucune climatisation mais plein de ventilateurs au plafond cependant. C'est assez dégouttant... surtout la toilette où tout est rouillé!  Daniel nous rassure : notre wagon sera de première classe! J'ai bien hâte de voir la différence!

La marche fait des victimes!

Les jambes commencent à nous faire mal et les pieds aussi. Pour ma part, même si je savais que c'était courir après les problèmes, j'ai tenu ce matin à étrenner mes nouvelles sandales. Donc, j'ai maintenant, sous chaque gros orteil, une ampoule d'au moins 100 watts qui ne demande qu'à éclater à tout moment! J'endure. Tant pis pour moi! Je n'ai surtout pas le droit de me plaindre!

Bazar Pahar Ganj

Le jour tire à sa fin et nous avons tous bon espoir que la visite aussi en est à ses derniers moments. Mais Daniel a d'autres plans dont celui de nous faire traverser un autre bazar, le Pahar Ganj, réputé pour ses ferrailleurs, ses vendeurs d'épices et de produits maraîchers. Nous le traversons dans la pénombre. Oh my God! L'ardeur n'y est plus depuis un moment mais il faut suivre et persévérer car le salut est en vue soit la station de métro Ashram Ramakrisna dont nous gravissons les marches lentement. Une discussion s'engage cependant : Daniel avait prévu une séance de magasinage à l'Emporium de Cannaught Center avant le souper prévu plus tard mais plus personne ne veut y aller! Nous voulons tout simplement nous reposer!

Repos et méditation à l'ashram

Quelqu'un suggère de revenir sur nos pas et d'aller à l'Ashram Ramakrisna à quelques mètres de la station et d'y tenir une séance de méditation pour les uns... et de repos pour les autres. C'est unanime. Nous rebroussons chemin illico vers le sanctuaire dédié à Ramakrisna et Veverananda où chacun trouve le «spot» idéal. Pour ma part, je m'adosse à une colonne pour reposer mon dos endolori. Impossible d'imaginer un endroit aussi calme, reposant et... endormant!  Raymonde tombe même endormie en essayant de méditer! Ah! La quiétude de la méditation!

Une Kingfisher au Zen

Après ce regain d'énergie, le retour en métro à Connaught Center s'accomplit facilement. Nous soupons au resto chinois Zen qui porte bien son nom et où nous pouvons enfin déguster une bonne bière Kingfisher (139 roupies) bien froide! Depuis le matin que Richard et moi ne pensons qu'à ce moment divin! Une autre merveille de l’Inde! Comme les boissons et les pourboires aux serveurs et aux porteurs ne sont pas inclus dans notre forfait, Daniel utilise une formule qui nous plaît beaucoup: il compile le coût de nos consommations et pourboires dans son calepin de notes et nous fait payer l'addition aux deux semaines. Vraiment pratique pour tout le monde!

Sur le chemin de retour à l’hôtel, nous achetons quatre bouteilles d'eau à 20 roupies chacune. nous préparons nos valises pour notre départ demain matin et sautons dans nos lits. Quelle journée! Et ce que vous lisez ici n’est que le résumé du résumé !

Itinéraire du voyage : Carte détaillée

Pascal Bouchard
Pascal Bouchard

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Delhi

Delhi - 15 novembre 2010

Après 23 heures de déplacement entre Québec et Delhi et une ÉNORME journée de visite aujourd'hui lundi le 15, Raymonde et moi sommes, ce soir, kaputs ben raide comme on dit! Il est 21h00 et je ne rêve que d'une douche et mon lit!

Je vous reviendrai dans le prochain billet sur les détails de cette journée de fou à Delhi car les yeux me ferment tout seul!

Marcel et Guylaine ont eu une journée de plus que nous pour s'acclimater et cela parait. Nous avons fait connaissance avec Daniel notre guide, Clôde, son assistante, Claire, Richard et François nos autres compagnons de voyage. Superbe équipe le fun!

Demain est un autre jour qui, je l'espère, sera plus relax que celui qui vient de nous servir d'introduction à l'Inde! Si j'ai quelques minutes de libres j'en profiterai pour mettre le blogue à jour.

Namaste!

Itinéraire du voyage : Carte détaillée

Pascal Bouchard
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