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FloresBajawa, Flores - Dimanche, 15 février 2015

Avant notre départ pour Bajawa à 7h30, nous avons pris le déjeuner en face du volcan Kelimutu dont nous avons visité les lacs hier. Ce matin, son sommet est radieux sous le soleil. Vers 4h00 ce matin, des voisins de chambre sont partis pour voir les lacs au lever du soleil, ce que nous étions censés faire aussi ce matin mais fait hier.

PIERRES BLEUES

Aujourd’hui sera une longue journée de 7 heures de voyagement jusqu’à Bajawa. Nous revenons sur nos pas et retraversons Ende pour nous diriger vers la partie est de l’île. Nous avons la mer à notre gauche pendant la première partie du trajet. Nous arrêtons à Pengga Jawa pour y voir les «pierres bleues»  que les femmes vont cueillir sur la plage. Elles ont été polies en galets par des milliers d’années sinon des millions dans le fond de la mer et offrent, aujourd’hui, un travail à ces gens qui les vendent sous différentes formes d’artisanat.

SALAIRE MOYEN

En route, nous traversons  une zone de travaux sur la route et je m’informe sur le salaire quotidien des travailleurs ici à Flores. Andrean me dit qu’un travailleur qualifié peut gagner 50 000 IDR (5$) par jour. En campagne, c’est suffisant mais en ville il faut au moins 75 000 IDR (7.50$) par jour pour y vivre décemment.  Surprenant car, en tant que touristes, nous prenons 2 repas par jour à 35 000 IDR chacun pour un total de 70 000 IDR et nous choisissons  toujours sur le menu du resto. Je me demande encore comment font les restos ici pour vivre car personne sauf les touristes n’ont le moyen de les fréquenter! Sur Internet, on donne un salaire moyen de 9.5$ par jour. Bon. Quelque chose cloche ici et je ne sais pas quoi.

VOLCAN EBU YABO

Vers midi, nous avons fait le plein d’essence à 68 cents le litre près du volcan Ebu Yabo dont la cime était partiellement dans les nuages ce qui donnait l’impression qu’il était en éruption! Très dramatique comme vu! Andrean aurait bien aimé nous faire dîner mais tout est fermé en ce dimanche. Nous devrons attendre à Bajawa.

UN DURIAN

Andrean nous arrête ensuite à un stand de fruits pour acheter un durian à sa sœur qui est enceinte et qui a une envie de ce fruit. Il veut lui faire la surprise. Le durian, vous savez, le fruit qui pue comme l’enfer mais a un goût de ciel! Depuis que nous sommes arrivés ici que Raymonde veut en acheter un pour l’essayer. Aujourd’hui c’est l’occasion… qui tombe abruptement à l’eau lorsqu’elle apprend le prix : 7 $ la pièce! Elle pourra se consoler en humant sa délicieuse odeur dans l’auto! En fait, pour ma part, je n’ai pas trouvé l’odeur trop forte sauf en entrant dans l’auto après une visite. Un truc, pour survivre, est de garder les fenêtres de l’auto ouverte. Un autre truc, pour que ça sente moins mauvais, s’enduire les bras de crème solaire à la noix de coco : ça sent la merde… à la noix de coco!

VOLCAN INERIE

Nous sommes dans le pays des volcans et chaque fois que nous en croisons un, nous exigeons de nous arrêter pour l’admirer. Le prochain sur la liste est le volcan Inerie que nous pouvons admirer dans toute sa splendeur du haut d’un promontoire. L’éclairage est superbe et sa masse pyramidale est tout simplement magnifique avec la mer en contrebas! Extraordinaire!  Andrean a déjà dirigé des treks vers son sommet, une expérience de 4-5 heures d’ascension assez difficile. Pas pour nous, c’est certain!

VILLAGE MEGALITHIQUE BENA

De notre promontoire, nous pouvons voir, tout en bas, en direction de la mer, le petit village mégalithique de Bena, notre prochaine destination. Nous devions aller au village Wogo, un peu similaire, mais celui de Bena lui est supérieur. Et c’est ce que nous avons constaté quelques minutes plus tard en marchant entre les deux rangées de maisons aux toits pointus recouverts de paille. Au milieu, un terre-plein sert de tombeaux pour les défunts mais aussi pour les sacrifices de buffles et des porcs pour les ancêtres. Cette ethnie, les Ngada, a conservé cette pratique ancestrale et animiste même si ce village est catholique.

HÔTEL BINTANG WIROTA

Arrivés à Bajawa, une petite ville, nous allons manger au resto Dito’s un bon nasi goreng et un délicieux gado-gado. Direction ensuite vers notre hôtel Bintang (Étoile) Wirota, 36$ la nuit, 2 étoiles. La chambre 2B est correcte avec la télé qui fonctionne, un lit double et un lit simple sur lequel nous mettons nos valises mais pas de clim. La salle de bain est dégelasse mais à lire les commentaires sur internet, aucun hôtel de Bajawa n’est parfait. Pour ma part, je me contenterai bien de ce 2 étoiles d’autant plus que nous avons le WiFi à l’extérieur de la chambre. C’est tout cela de pris et nous ne couchons que cette nuit.

Le proprio, en tout cas le seul gars qui parle anglais ici, me dit que Hydro-Québec a un gros contrat d’électrification dans cette région de Flores. Il connait un gars qui connait un gars d’Hydro-Québec qui lui a dit cela. Je veux bien le croire.

Ce soir j’ai fait vite avec les blogues et comme la connexion internet est lente, je n’ai pas mis de photos. Raymonde, par contre, a eu le temps de le faire.

 


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Pour la version «cartésienne» de ce voyage, ne manquez pas de consulter le blogue INDONÉSIE PASCAL que Pascal rédige minutieusement au jour le jour!


 

Auteur : Pascal
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FloresMoni, Flores - Samedi, 14 février 2015

Aujourd’hui est une journée libre mais en accord avec notre guide nous avons convenu de ne pas prendre de chance et d’aller voir immédiagement les lacs volcanique du volcan Kelimutu sur le flanc duquel notre lodge est construit… mais beaucoup plus bas!

Le départ avait été prévu pour 4h30 mais dès 2h00, j’entendais le tonnerre gronder et la pluis tombée. Nous nous sommes tout de même levés et rejoints Andrean et Denis pour un départ avorté après quelques minutes car il y avait peu de chance fasse beau en haut du volcan. «Il nous reste encore demain matin pour y aller» nous dit-il. Bien d’accord et nous, on retourne au lit!

À 7h45, ce que je pensais être la femme de ménage était en fait Andrean qui cognait à la porte : «Il fait beau soleil et si vous êtes d’accord, nous allons au volcan, départ dans 5 minutes! » aussitôt dit, aussitôt fait.

Pendant 12 kilomètres, l’auto a serpenté sur le flanc du volcan Kelimutu sur une route étroite mais très bien entretenue. Passage obligé à la porte d’entrée du parc pour payer le droit de visite et nous revoilà à serpenter de plus en plus haut pour atteindre finalement un grand stationnement très bien aménagé.

«Nous avons 30 minutes de marche maintenant pour atteindre le haut du volcan» nous dit Andrean. Je m’attendais à un trek à travers les racines d’arbres dans un sentier boueux et pentu. Pentu il était par endroit mais notre sentier est très bien aménagé avec plusieurs sections de marches en pierres pour exercer notre souffle. Nous sommes aussi à l’intérieur d’un arboretum avec une multitude d’écriteaux nommant les plantes et les arbres s’étalant le long du chemin. Andrean en connaît beaucoup sur la botanique et nous montre en particulier une plante médicinale dont la feuille écrasée est appliquée sur une blessure pour éviter l’infection. Denis, le chauffeur, interrompt Andrean pour nous dire : « Ensuite, vous avez 5 minutes pour vous rendre à l’hôpital!» Fou rire total!

Juste comme nous pensions être rendus, une longue section en pente douce bétonnée s’est présentée a nous à un détour. Elle nous a conduit jusqu’à la phase finale de l’ascension une autre d’escaliers menant vers le sommet ultime aménagé en promontoire où des vendeurs et vendeuses de thé, café, gateaux et biscuits offraient leur marchandise que des singes macaques essayaent de voler aux visiteurs!

Nous étions très heureux d’être arrivés et surtout de pouvoir admirer les trois lac colorés qui sont autant de cratères de ce volcan dont la dernière éruption a eu lieu en 2013.

Ce qui distinguent ces lacs volcaniques est leur couleur qui changent d’année en année selon les émanations souterraines du volcan. En 2013, les lacs avaient pris les couleurs vert turquoise, bleu et brun foncé, presque noir. Aujourd’hui, deux lacs sont d’un superbe vert turquoise alors que le troisième tire nettement sur le bleu.

Plusieurs touristes admirent ce paysage grandiose sous un soleil à peine voilé qui permet des photos sans trop de contraste. Raymonde, qui avait oublié sa tablette pour prendre des photos, a jasé avec un groupe de français pendant que je prenais le maximum de photos.

À 10h45, nous avons entrepris la descente qui s’est faite plus facilement que la montée! Arrivés à l’hôtel à 11h15, nous avons déjeuner d’œufs brouillés et de fruits frais. Le reste de la jounée a été libre : sieste, blogue, kakuro et lecture pour moi tandis que Raymonde est allée explorer les environs.

LA SAINT-VALENTIN !

Au souper, Raymonde m'a fait toute une surprise: elle a fait préparer un «soto ayam», une soupe au vermicelle et poulet, que j'adore depuis que je suis ici. Pour la Saint-Valentin! Elle est adorable mon amour d'avoir pensé à cela! Comme c'est notre fête à tous les deux, c'est ensemble que nous l'avons dégusté. Comme la cuisinière avait tenu à faire sa propre recette, ce soto ayam ne contenait pas de lait de coco et c'est la raison pour laquelle je le classe en seconde position des meilleurs soto ayam indonésiens.

Encore ne fois, comme nous n'avons pas internet, aucune photo ne sera possible avant que l'on ait une connexion wifi rapide.

 


 

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Auteur : Pascal
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FloresMoni, Flores - Vendredi, 13 février 2015

Nous nous sommes levés à 2h45 cette nuit, nous étions en route pour Denpasar. Le trajet n’a pris qu’une heure jusqu’à l’aéroport. Nous faisons nos adieux, temporaires, à Nata et Santa car nous les retrouverons à nouveau dans six jours lors de notre retour à Bali.

SUARA AIR VILLA

Nous avons aimé beaucoup notre belle villa à Suara Air mais son éloignement de Ubud, 15 minutes en auto, l’absence de restos à proximité et la télé incapable de capter quelque poste que ce soit ont été des petits inconvénients qui ne nous ont pas dérangés car nous avions suffisamment à nous occuper mais que certains voyageurs plus turbulents ou plus exigeants que nous auraient trouvés désagréables. Ce que nous avons aimé par-dessus tout fut le service personnalisé que nous avons reçu, la tranquillité et l’exclusivité presque totale des lieux.  Formidable!

À FLORES EN ATR-72

Ne manquant pas à son habitude, Garuda a, encore une fois, changé la porte d’embarquement pour Flores, à la dernière minute. C’est vraiment désagréable cette mauvaise habitude car les annonces sont souvent incompréhensibles ou, comme ce matin, aucun personnel à la porte 1C pour nous confirmer que notre embarquement allait se faire à 6h00 à la porte 3. Après une escale à Labuanbajo, notre avion ATR-72-600 a atterri à Ende à 9h00.

NOUVEAUX GUIDE ET CHAUFFEUR

Notre guide pour les prochains jours est Andrean, un grand maigre à la tignasse ébouriffée dans la quarantaine. Il est marié à la sœur du chauffeur, Denis, un peu plus jeune que lui. Ils ont été engagés directement par Sulawesi Adventure pour notre séjour. Ils ne parlent qu'anglais.

Ce qui nous surprend le plus en changeant de guide aussi souvent, c’est qu’aucun d’eux ne vérifie notre parcourt en Indonésie jusqu’à maintenant, ce que nous avons vu et aimé ou détesté. Non! Ils se comportent tous comme si nous arrivions directement du Québec!

C’est évident qu’après avoir vu un paquet de rizières en terrasses, la visite d’une autre ici à Flores ne nous met pas en extase… mais nous n’y avons pas échappé! Nous devons alors user d’un peu de diplomatie et de savoir-vivre pour ne pas heurter leur fierté de nous montrer leur pays! Plus on voyage, moins on s’étonne mais nous avons tout de même eu notre lot quotidien de découvertes intéressantes comme vous avez pu le constater lors des dernières semaines sur nos blogues.

Le trajet vers Moni que nous avons atteint vers 11h00, s’est fait dans les montagnes où nous avons pu voir plusieurs éboulis de gros rochers sur la route dont on avait partiellement dégagé le passage.

NOTRE LODGE

Pour les deux prochains jours, nous logerons au Kelimutu Eco Moni Lodge, à 5 minutes du village de Moni. C’est la propriété d’un australien et en pleine expansion, cinq nouveaux cottages de luxe venant à peine d’être construits. Pas encore de piscine cependant sur le site.

Nous aurions pu loger dans un des nombreux cottages mais nous voulions des lits jumeaux disponibles seulement à l’étage du restaurant. Ce fut la meilleure décision car nous sommes à proximité de tout! Pas de clim, pas de télé, pas de WiFi nul part mais beaucoup de maringouins à partir de 17h00! Nos lits ont des moustiquaires et nous nous en servirons c’est certain! La chambre est petite mais confortable. Les fournitures se limitent à des serviettes et une couple de savons… et beaucoup de fleurs sur le lit. Mignon comme tout. Nous avons un grand balcon donnant sur la rivière qui cascade tout près. L’ambiance est semblable à Suara Air mais avec plus de personnel.

Après le dîner nous avons fait une sieste d’une couple d’heure pour récupérer notre sommeil perdu cette nuit. Pendant au moins une heure et demie un orage a fait rage déversant des trombes d’eau. Le soleil est revenu à temps pour aller faire la visite du petit village de Jopu pour y voir une très vieille maison ancestrale au toit de paille où le maire du village doit dormir… sans personne d’autre! C’est dans sa description de tâche!

La journée de demain était censée être libre mais, suite à la suggestion de notre guide et notre accord, nous avons devancé la visite des trois lacs du volcan Kelimutu à demain matin afin d’alléger la très longue journée de déplacement de dimanche.

Donc, dès 4h30 cette nuit, départ pour le trek du volcan Kelimutu afin de voir les trois lacs vert, bleu et noir au lever du soleil et avant que les nuages envahissent les cratères. Retour à l’hôtel vers 9h30 avec le reste de la journée libre.

Comme nous n’avons pas internet ici, cet article sera publié dès que possible… demain peut-être!

 

 


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Auteur : Pascal
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