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Bienvenue sur le blogue ASIE !

Vous trouverez ici les récits des voyages effectués en Asie par mon épouse et moi.

ASIE 2013 : Ce voyage s'est étendu du 1ier février 2013 au 20 mars 2013. La Thaïlande, le Myanmar, le Laos, le Cambodge, Hong Kong et la Chine sont les pays visités.
Vous pouvez suivre le même voyage sur le blogue ASIE 2013 de Raymonde qui apporte une autre dimension à ce périple par la touche toute personnelle de mon épouse de raconter nos péripéties!

Itinéraire du voyage : Carte détaillée


INDONÉSIE 2015 : Nous retournons en Asie pour quelques semaines de visites en Indonésie du 20 janvier au 3 mars 2015. Vous trouverez sur ces pages tous les articles détaillant nos visites de Java, Sumatra, Sulawesie, Flores, Bali et Lombok.

Le même voyage décrit d'un point de vue féminin est aussi disponible sur le blogue INDONÉSIE 2015 de Raymonde.

Itinéraire du voyage : Carte détaillée


Auteur : Pascal

Pascal


FloresLabuanbajo, Flores - Mercredi, 18 février 2015

La nuit s’est très bien passée malgré la faible épaisseur, un pouce, du matelas de mousse. Disons que j’avais les hanches un peu endolories ce matin! Mais j’ai été surpris d’avoir bien dormi à la belle étoile avec seulement une petite couverture pour me protéger de la petite brise qui venait de la mer.

La toilette a été très rudimentaire car nous avons dormis tout habillés. C’est la première fois du voyage que cela nous arrive! Et nous ne sentons pas trop mauvais.

Notre lever s’est fait un peu avant l’aube, Raymonde la première ce qui lui a permis de voir les chauves-souris revenir en masse et en silence de leur festin nocturne. Le déjeuner a consisté en bananes frites et une pile de tranches de pain dorées! Eh oui! Gracieuseté de nos jeunes matelots!

PARC DE KOMODO

Notre premier arrêt se fait au par et centre d’interprétation de Komodo où nous avons pris le temps d’aller faire nos besoins dans une toilette digne de ce nom. Il était temps. Non pas que celle du bateau n’était pas propre. Non. Juste que l’espace réduit ne facilitait pas beaucoup les mouvements! J’avais même de la difficulté à passer dans la porte coulissante!

Notre guide, début trentaine, se nomme Adji et il nous dit combien son travail ici, dans la nature, l’a amené à conscientiser l’importance de la  conservation à tel point qu’il en parle maintenant ouvertement dans sa famille alors qu’il y a à peine 3 ou 4 ans il aurait passé pour un illuminé! Les temps changent, ici aussi!

Il nous conduit à travers la forêt sur un beau sentier le long de la mer vers un point d’eau où il espère que nous verrons nos premiers «monstres de Komodo», les fameux lézards «varongs».

En chemin, nous voyons quelques cerfs et des cochons sauvages, des oiseaux et de multiples plantes mais des varongs?  À un moment donné je me suis demandé si nous allions en voir car rendu au point d’eau, rien, pas l’ombre d’un «monstre». Bon. Faisons confiance en  notre bonne étoile! C’est placé dans l’Univers : nous voulons voir «des varongs»!

La fin de notre visite se fait au chalet des «rangers», les gardes-chasse du parc. Ils sont en train de déjeuner. Oh surprise! Ils ont plusieurs «non-invités» venus à la course voir s’ils ne pourraient pas partager leur nourriture! Nos premiers varongs sont là, autour du chalet sur pilotis à attendre quelques miettes de nourriture! Tous des mâles. L’un d’eux en provoque un autre, ils se dressent face contre face mais l’affrontement ne sera pas pour aujourd’hui. Chacun repart de son coté, lui au soleil pour se réchauffer, l’autre à l’ombre du chalet pour se reposer car ce sont des animaux à sang froid et ils ont besoin de soleil pour se réchauffer.

LE PARC DE RINCA

Après plusieurs photos, nous retournons à notre bateau pour aller au parc naturel de Rinca où nous pourons peut-être voir d’autres varongs. Le trajet en mer nous prend une bonne heure.

Notre guide, Akbar, est une jeune garçon qui parle très bien anglais. Il travaille ici 10 jours consécutifs et prend ensuite 10 jours de congés. Il gagne de l’argent pour faire des études. Dès qu’il a un montant d’épargner, il fait une année d’étude. Remarquable ce jeune homme!

Ici nous avons la chance de voir plusieurs varongs aussi autour des chalets des gardiens. Akbar nous dit qu’ils sont attirés par la nourriture et chaque matin, plusieurs viennent roder aux alentours. Nous voyons deux bébés! Ils sont peureux et fuient.

Akbar nous raconte que les varongs ne manquent qu’une fois par mois… mais ça compte à ce moment-là! Leur tactique est de se mettre en embuscade dans un buisson et si un animal (ou un homme) passe ils l’attaquent par derrière et le mordent à la patte. Même les buffles du parc y passent!

Le fait est que leur morsure est mortelle car leur salive infecte la blessure et deux semaines plus tard, l’animal est mort. Comme ils ont un odorat leur permettant de détecter du sang jusqu’à 10 kilomètres avec le vent, ils se dirigent alors vers la carcasse qu’ils dévorent jusqu’à n’y rien laisser.

Un garde s’est déjà fait mordre à la jambe. On l’a traité sommairement à l’hôpital de Lubuanbajo avant de l’envoyer par avion à Bali. Il a survécu.

Nous passons devant des nids de varongs creusés dans le sol. Akbar nous dit que les femelles en font plusieurs afin de confondre les prédateurs mais ne pondent que dans un seul qu’elles recouvre de terre. Elles quittent ensuite le nid… pour revenir plus tard manger ses petits une fois éclos! Eh oui! Les varongs sont canibales! C’est pourquoi les petits bébés varongs que nous avons vu en arrivant se tenaient à l’écart. Donc, l’instinct faisant bien les choses, dès que les œufs éclosent, les petits varongs montent dans les arbres pour échapper au retour de leur mère. Mais à peine 15% survivent à l’amour maternel!

Demain sera une grosse journée  pour Akbar car deux bateaux de croisière avec 800 passagers vont accoster ici.

Le reste de la journée a été consacrée au retour vers Lubuanbajo dont nous avons atteint le port vers 14h00. Dennis était là! Heureux de le revoir.

Après avoir réglé la confusion sur notre hôtel, nous sommes finalement débarqués à l’hôtel La Prima, un des trois visibles à partir de notre bateau.

Très belle chambre et plein de confort avec le WiFi dans la chambre. Que demander de mieux pour notre dernière nuit à Flores.

 

 


LA CARTE

Itinéraire du voyage


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Pour la version «cartésienne» de ce voyage, ne manquez pas de consulter le blogue INDONÉSIE PASCAL que Pascal rédige minutieusement au jour le jour!


 

Auteur : Pascal
Auteur: Pascal

 

 

 

 

 


 

FloresLabuanbajo, Flores - Mardi, 17 février 2015

Il va sans dire qu’après les hôtels 2 étoiles des derniers jours, la chambre du couvent Santa Maria Berdukacita de Ruteng était d’un luxe incroyable : salle de bain super propre et une grande chambre bien aménagée.

Ce matin, le déjeuner est servi dans une salle attenante et c’est la même petite religieuse qui nous a accueillis hier qui fait le service ce matin : œufs «McDo» trop cuits mais bons, des bananes sucrées et un paquet de roties… pas dorées et de la très bonne confiture d’ananas avec un léger goût de gingembre. J’adore! Le café est en poudre mais bon. Et aucune odeur de nafta comme hier au déjeuner à Bajawa!

Nous ne sommes pas seuls à avoir dormi ici. Raymonde jase avec un couple de Sudbury, Ontario. Deux autres couples de jeunes se délient les jambes dans la cour. Notre chauffeur Dennis est sous le gazebo à lire ses messages. C’est vraiment un bon gars! Toujours souriant et au devant de nos moindres désirs! On l’aime bien!

LA CAVERNE DE «FLO»

Ce matin nous allons visiter la fameuse caverne où les archéologues ont trouvé les plus petits hominidés connus jusqu’à présent : 115 centimètres! 45 pouces! Ils ne sont pas apparentés aux pygmées. Complètement différents. Ils ont vécu dans cette grande caverne il y a  plus de 13 000 ans. Ils ne connaissaient pas le feu. On croit que l’arrivée des «homos sapiens» a été la cause de leur disparition. On y a découvert un squelette complet, celui d’une femelle, et on lui a donné le surnom de «Flo» pour Flores mais aussi en référence à un autre squelette renommé, celui de «Lucy», âgé de plus de 3 millions d’années.  On la connait aussi sous le surnom de «Hobbit de Flores».

RIZIÈRES EN TOILE D’ARAIGNÉE

La seule autre visite prévue aujourd’hui a été pour voir les rizières en toile d’araignée. Nous nous sommes arrêtés au village de Sawa Lodok et gravi la pente d’une colline abrupte sous une chaleur humide qui nous a laissé une couple de fois à bout de souffle pendant la montée! Du promontoire nous avons découvert une vaste plaine encastrée entre les montagnes où les rizières sont autant d’immenses pizzas découpées en pointe, chacune d’elle redécoupées en parcelleS. L’irrigation se fait de l’extérieur vers l’intérieur. Notre guide nous dit qu’ils ont inventé ce type de rizières en pointes car c’était plus facile ainsi aux familles de séparer leur «pointe familiale» pour leurs descendants.

DÎNER DANS UN WARUNG

Nous étions sensés dîner sur le bateau mais nous avons convaincu Andrean de nous arrêter dans un «warung lokal» où nous avons très bien mangé de riz et nouilles frites pour 4$! Normalement, dans un hôtel ou un resto pour touristes, nous aurions payé 7$. Nous avons remarqué le même phénomène lors de l’achat de bouteilles d’eau : notre guide paye sa bouteille 60 cents alors qu’on nous demande 1$.

LA COMMISSION KPK

La grosse nouvelle à la télé ce midi : la commission d’enquête KPK sur la corruption en Indonésie vit peut-être ses derniers moments sans avoir pu faire la moindre enquête! La police, les «crocodiles» comme on les appelle ici, les gens les plus corrompus du pays, a réussi à faire démissionner le président de la commission, le «gecko»,  en l’accusant de corruption lui-même! Les gens sont extrêmement déçus mais semble-t-il que le président va nommer trois co-présidents en remplacement du démissionnaire afin de permettre à la commission de commencer son travail! Incroyable comme la police ici en mène large!

DES TROMBES DE PLUIE!

Nous avons traversé plusieurs cols de montagnes pour descendre vers la mer et Lubuanbajo où nous allons prendre un petit bateau pour les deux prochains jours. Des pluies torrentiels ont rendu la conduite de l’auto un peu hasardeuse dans les tortillons de la route de montagne où chaque détour est une aventure! Mais nous avons en Dennis un bon chauffeur et il nous a mené à bon port où notre bateau nous attendait… sous un soleil de plomb et une humidité horrible! Comme toujours, nous avons apporté la belle température avec nous!

NOTRE BATEAU

Le bateau est long mais pas large. Deux très petits couloirs de chaque coté de la minuscule cabine de pilotage permettent d’accéder à la toilette et la cuisine à l’arrière du bateau. Au centre, une cabine avec lits superposés peut accueillir 4 passagers comme nous. Mais nous avons décidé d’y mettre nos valises et laisser l’espace à Andrean pour y dormir car nous allons le faire sur le pont avant, à même le plancher. Le capitaine va dormir sur le plancher de sa cabine et les deux matelots, Isra le fils du capitaine et Ara son copain, dormiront dans la cuisine ou sur le toit, à la belle étoile, s’il fait beau.

Nous faisons nos adieux à Dennis car il se peut qu’il soit appelé pour un autre contrat et ne soit pas notre conducteur à notre retour sur la terre ferme demain.

L’embarquement est rapide et nous prenons la direction de la grande île de Komodo que nous atteindrons après 3 heures de navigation. Tout au long du parcourt, nous avons croisé d’autres bateaux comme le nôtre avec leur chargement de touristes. Une multitude d’îles composent l’archipel de Komodo et, à gauche comme à droite du bateau, elles se succèdent à un rythme effréné! Je me demande comment ils font pour naviguer dans tout cela!

SOUPER ET CHAUVE-SOURIS

Isra, le fils du capitaine, a conduit une grande partie du trajet, laissant sa place à son père Sédé pour aller préparer notre souper avec son ami Ara. Il est 18h12 et le soleil se couche derrière l’île de Komodo où nous avons accosté dans une baie «spéciale» comme nous allons voir plus tard. Les derniers rayons de soleil éclaire nos plats de «mie goreng», de «nasi goreng» et de «ayam goreng» savoureux que nous dégustons avec appétit! Vraiment un délice!

Soudain, à 18h30 pile, une clameur de cris d’oiseaux s’élève de la forêt derrière nous! Ce ne sont pas des oiseaux mais des «fruit bats» ou «roussettes» en français, des super grosses chauve-souris!

Soudain, elles s’envolent et pendant une demi-heure, traversent la baie pour se rendre de l’autre coté passer la nuit à se nourrir de fruits. Le spectacle est incroyable! Je croyais que c’était des corneilles! Une multitude de méga-grosses chauve-souris qui passent au dessus de nous en battant silencieusement de leurs longues ailes pointues! Tout un spectacle. Et puis, soudain, plus aucun cris! Silence total!

DANS LA BAIE DE KOMODO

Le soir est tombé et le ciel luit d’une multitude d’étoiles. Nous sommes à l’équateur et j’ai vraiment de la difficulté à situer les constellations que je connais. Par contre, Orion, la plus évidente, trône au-dessus de nos tête alors que dans l’hémisphère nord elle est plus basse.

Même s’il fait noir, notre bateau est équipé d’une série de petites lumières led réparties sous le toit et qui nous éclairent discrètement. Judicieux choix! D’autres bateaux sont amarrés dans la baie tous plus discrets les uns que les autres… sauf le plus gros et le plus illuminé d’entre eux dont la génératrice bruyante nous écorche les oreilles pendant un long moment. Le son diminue d’intensité par intermittence jusqu’à devenir inaudible selon la position relative de nos bateaux qui tournent lentement autour de leur ancre.  Il en sera ainsi jusqu’à son départ au petit matin. Bon débarras!

 NOS LITS

Vers 20h00, nos deux valeureux matelots viennent déplacer les bancs et la table et placent les matelas de mousse sur le pont qu’ils recouvrent d’une beau drap propre. Des oreillers et une couverture sont mises à nos places respectives. Vers 21h00, nous nous installons pour la nuit sous un magnifique ciel étoilé! Raymonde fait la réflexion : « Ce n’est pas un hôtel 2 étoiles ce soir, c’est un mille étoiles!» Et comme elle a raison!

Dans plusieurs de nos voyages nous avons eu cette chance de dormir à la «belle étoile» : en 2006, dans le Outback australien alors que nous avions couché dans un ranch sous les étoiles et en Inde en 2011 dans le désert du Radjastan avec Guylaine et Marcel alors que le thermomètre frôlait le zéro avec juste le nez et les yeux sortis des couvertures! De beaux souvenirs!

Bonne nuit à tous qui nous suivez sur ce blogue que vous lierez avec plusieurs heures de retard car le WiFi n’est pas encore disponible à Komodo!

 

 

 


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Auteur : Pascal
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FloresBajawa, Flores - Dimanche, 15 février 2015

Avant notre départ pour Bajawa à 7h30, nous avons pris le déjeuner en face du volcan Kelimutu dont nous avons visité les lacs hier. Ce matin, son sommet est radieux sous le soleil. Vers 4h00 ce matin, des voisins de chambre sont partis pour voir les lacs au lever du soleil, ce que nous étions censés faire aussi ce matin mais fait hier.

PIERRES BLEUES

Aujourd’hui sera une longue journée de 7 heures de voyagement jusqu’à Bajawa. Nous revenons sur nos pas et retraversons Ende pour nous diriger vers la partie est de l’île. Nous avons la mer à notre gauche pendant la première partie du trajet. Nous arrêtons à Pengga Jawa pour y voir les «pierres bleues»  que les femmes vont cueillir sur la plage. Elles ont été polies en galets par des milliers d’années sinon des millions dans le fond de la mer et offrent, aujourd’hui, un travail à ces gens qui les vendent sous différentes formes d’artisanat.

SALAIRE MOYEN

En route, nous traversons  une zone de travaux sur la route et je m’informe sur le salaire quotidien des travailleurs ici à Flores. Andrean me dit qu’un travailleur qualifié peut gagner 50 000 IDR (5$) par jour. En campagne, c’est suffisant mais en ville il faut au moins 75 000 IDR (7.50$) par jour pour y vivre décemment.  Surprenant car, en tant que touristes, nous prenons 2 repas par jour à 35 000 IDR chacun pour un total de 70 000 IDR et nous choisissons  toujours sur le menu du resto. Je me demande encore comment font les restos ici pour vivre car personne sauf les touristes n’ont le moyen de les fréquenter! Sur Internet, on donne un salaire moyen de 9.5$ par jour. Bon. Quelque chose cloche ici et je ne sais pas quoi.

VOLCAN EBU YABO

Vers midi, nous avons fait le plein d’essence à 68 cents le litre près du volcan Ebu Yabo dont la cime était partiellement dans les nuages ce qui donnait l’impression qu’il était en éruption! Très dramatique comme vu! Andrean aurait bien aimé nous faire dîner mais tout est fermé en ce dimanche. Nous devrons attendre à Bajawa.

UN DURIAN

Andrean nous arrête ensuite à un stand de fruits pour acheter un durian à sa sœur qui est enceinte et qui a une envie de ce fruit. Il veut lui faire la surprise. Le durian, vous savez, le fruit qui pue comme l’enfer mais a un goût de ciel! Depuis que nous sommes arrivés ici que Raymonde veut en acheter un pour l’essayer. Aujourd’hui c’est l’occasion… qui tombe abruptement à l’eau lorsqu’elle apprend le prix : 7 $ la pièce! Elle pourra se consoler en humant sa délicieuse odeur dans l’auto! En fait, pour ma part, je n’ai pas trouvé l’odeur trop forte sauf en entrant dans l’auto après une visite. Un truc, pour survivre, est de garder les fenêtres de l’auto ouverte. Un autre truc, pour que ça sente moins mauvais, s’enduire les bras de crème solaire à la noix de coco : ça sent la merde… à la noix de coco!

VOLCAN INERIE

Nous sommes dans le pays des volcans et chaque fois que nous en croisons un, nous exigeons de nous arrêter pour l’admirer. Le prochain sur la liste est le volcan Inerie que nous pouvons admirer dans toute sa splendeur du haut d’un promontoire. L’éclairage est superbe et sa masse pyramidale est tout simplement magnifique avec la mer en contrebas! Extraordinaire!  Andrean a déjà dirigé des treks vers son sommet, une expérience de 4-5 heures d’ascension assez difficile. Pas pour nous, c’est certain!

VILLAGE MEGALITHIQUE BENA

De notre promontoire, nous pouvons voir, tout en bas, en direction de la mer, le petit village mégalithique de Bena, notre prochaine destination. Nous devions aller au village Wogo, un peu similaire, mais celui de Bena lui est supérieur. Et c’est ce que nous avons constaté quelques minutes plus tard en marchant entre les deux rangées de maisons aux toits pointus recouverts de paille. Au milieu, un terre-plein sert de tombeaux pour les défunts mais aussi pour les sacrifices de buffles et des porcs pour les ancêtres. Cette ethnie, les Ngada, a conservé cette pratique ancestrale et animiste même si ce village est catholique.

HÔTEL BINTANG WIROTA

Arrivés à Bajawa, une petite ville, nous allons manger au resto Dito’s un bon nasi goreng et un délicieux gado-gado. Direction ensuite vers notre hôtel Bintang (Étoile) Wirota, 36$ la nuit, 2 étoiles. La chambre 2B est correcte avec la télé qui fonctionne, un lit double et un lit simple sur lequel nous mettons nos valises mais pas de clim. La salle de bain est dégelasse mais à lire les commentaires sur internet, aucun hôtel de Bajawa n’est parfait. Pour ma part, je me contenterai bien de ce 2 étoiles d’autant plus que nous avons le WiFi à l’extérieur de la chambre. C’est tout cela de pris et nous ne couchons que cette nuit.

Le proprio, en tout cas le seul gars qui parle anglais ici, me dit que Hydro-Québec a un gros contrat d’électrification dans cette région de Flores. Il connait un gars qui connait un gars d’Hydro-Québec qui lui a dit cela. Je veux bien le croire.

Ce soir j’ai fait vite avec les blogues et comme la connexion internet est lente, je n’ai pas mis de photos. Raymonde, par contre, a eu le temps de le faire.

 


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Auteur : Pascal
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