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LombokSenggigi, Lombok - Mercredi, 25 février 2015

Au déjeuner ce matin, l’horizon était dégagé et nous avons pu voir, au loin, la masse impressionnante du volcan Agun sur l’île de Bali, de l’autre coté du détroit qui nous séparent. Beau spectacle!

Vous savez, le nom de notre villa est «Jacuzzi 22 Villa». Depuis notre arrivée ici il y a trois jours, je me demandais bien ce que signifiait le fameux «Jacuzzi» dans le nom. J’ai bien regardé notre grande baignoire : aucun jet d’eau possible là.

Aujourd’hui, au hasard d’une baignade dans notre petite piscine privée, j’ai pesé sur ce que je prenais pour un bouchon sur le bord de la piscine et, grosse découverte, de puissants jets se sont actionnés et notre piscine s’est transformée en spa bouillonnant! Mystère résolu! Notre piscine est un spa! Oh là là! Il va sans dire que nous en profitons allègrement!

Pourquoi n’avais-je pas détecté ces jets d’eau auparavant? Pour la simple et bonne raison qu’ils sont tout petits, de la taille d’un crayon, et situés à l’intersection des tuiles. Voilà pour la découverte du jour!

LE SARONG

Comme notre environnement à la villa est complètement privé, il va sans dire que nous y vivons à la «Adam & Ève», nos costumes de bain ayant pris le bord des valises! Vive le sarong! Une autre découverte que ce vêtement polyvalent et très léger que nous portons toute la journée… sauf pour aller au resto ou nous promener à l’extérieur bien sur!

LES FRUITS EXOTIQUES

Je vais vous entretenir aujourd’hui des fruits exotiques qui sont la norme ici dans nos assiettes de fruits au déjeuner.

Le rambutan

Ce fruit est aussi appelé le «litchi chevelu» car il se présente dans un emballage rouge foncé pas tellement ragoutant mais qui a été une de mes découvertes. Le rambutan contient un noyau et goûte exactement comme le litchi. Pendant nos journées de déplacements, nous en achetions des grappes pour manger le soir à notre chambre.

 Le mangoustan

Ce fruit violet de la taille d’une pomme a une écorce tendre mais épaisse qui renferme des gousses blanches dont une contient un noyau. À la base du fruit, à l’extérieur, on peut voir, sans l’ouvrir, combien il contient de gousses en comptant le nombre de «pétales» qui y sont dessinées. Le goût est légèrement acidulé et ressemble à celui de la rhubarbe mais sucré. On en redemande tellement le mangoustan est délicieux!

 Le salak

Nous avons découvert le salak à Sumatra et nous avons été conquis par sa texture ressemblant à la pomme et par son goût délicat légèrement acidulé. Sa mince pelure craquante ressemble à de la peau de serpent d’où son surnom de «fruit serpent». Cependant, même s’il est délicieux, après en avoir mangé deux ou trois, on veut passer à autre chose. Curieux! On a comme un sentiment de satiété qui s’installe rapidement. Nous avons pu aussi en manger à Sulawesi mais à Bali et Lombok, on en trouve pas.

Le durian

Le durian aussi nommé «le fruit puant» est interdit d’accès dans tous les hôtels en Indonésie et des affiches nous en avertissent dès notre arrivée.  Raymonde aurait bien aimé y goûter mais son prix exorbitant, 7$ le fruit, l’a fait reculer plus vite que sa senteur pestilentielle que nous avons «expérimenté» sur les routes de Flores lorsque notre guide en avait acheté un pour sa sœur enceinte, «en manque» de ce fruit parait-il très délicieux… une fois vaincue l’étape de sa puanteur.

CHEZ MOLLY’S

Ce soir, nous sommes allés au petit resto Molly’s, sur le bord de la route, en face du Quincy Villas. J’y ai dégusté une pizza garnie délicieuse. La croute était cependant trop mince à mon goût. Raymonde a mangé un spaghetti bolognèse tout aussi savoureux. J’ai eu droit à une petite bière Bintang comprise dans le prix de ma pizza.

Voilà pour les délices culinaires d’aujourd’hui.

 


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Auteur : Pascal
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FloresRuteng, Flores - Lundi, 16 février 2015

En attendant le départ à 8h00, nous sommes allés marcher dans les rues de la petite ville de Bajawa où nous avons couché à l’hôtel Bintang Wirota. L’édifice est beau de l’extérieur mais l’intérieur aurait besoin d’un très important projet de rénovation. Urgent même! En tout cas, nous ne le recommandons certainement pas… même si nous avions accès à Internet!

Quelques instants après notre départ, Andrean nous  annonce que le nauséabond durian qu’il avait acheté hier et qui nous avait empoisonné l’existence, avait été livré à sa sœur hier soir par un ami. Surprise! Nous l’avions oublié celui-là!

PAS DE «HOT SPRING»

Dennis est malade. Il ne «file» pas du tout. Après 15 minutes, il doit arrêter pour aller vomir. Andrean prend le volant. Il nous dit que ce sera une journée complètement différente de tout ce que nous avons vécu jusqu’à maintenant. Et elle commence par une mésentente entre lui et Raymonde au sujet d’une excursion à une source chaude prévue ce matin mais où nous n’allons pas. Mauvaise interprétation de ses paroles, nous dit Andrean. Grosse crotte sur le cœur pour Raymonde qui avait sorti nos costumes de bain pour l’occasion. Pendant de longues minutes, plus personne ne parle dans l’auto. Silence radio un peu lourd. Finalement Raymonde et lui discutent et se raccommodent et l’imbroglio est mis de coté : la source chaude ne valait pas le déplacement!

L’ARAK

Premier arrêt à une distillerie domestique d’arak, un alcool fait a partir du fruit d’un palmier. Les cruciverbistes comme nous connaissent bien ce mot mais peu ont eu la chance de le voir et d’y gouter! Le procédé et l’alambique sont très rudimentaires mais le produit est presque cristallin… surtout qu’il est vendu dans des bouteilles d’eau recyclées! À s’y méprendre. Par courtoisie, nous achetons une bouteille tout comme Andrean : «To drink on the boat tomorrow like a tequila with lemon and salt!». Hum! Je veux bien essayer cela!

DANS LE PAYS D’ANDREAN

Nous faisons un court arrêt pour saluer la sœur d’Andrean qui avait un goût de femme enceinte incontrôlable pour le fameux durian qui nous a empesté l’auto pendant quelques heures hier. Nous sommes maintenant dans le pays qui a vu naître notre guide et nous traversons son village. Il nous montre son école, l’église catholique qu’il fréquentait avant de se convertir à l’islam. Je soupçonne qu’il a dû le faire pour se marier à la sœur de Dennis qui est de Sumatra où cette religion est majoritaire.

Long arrêt à la maison de sa tante et son oncle où nous rencontrons son père et sa mère qui demeurent un peu plus loin mais qui tenaient à nous rencontrer. Plusieurs femmes du village sont aussi présentes en train de manger du riz et des légumes dans la maison. On m’offre un verre de café sucré. C’est la période de la plantation du riz et tout le monde s’entraide à tour de rôle pour cet ouvrage répétitif et exigeant. Elles vont reprendre le travail après notre départ.

En plus de la rizière en terrasses derrière la maison, son oncle possède aussi des plantations de café, cacao et bien d’autres produits. Il est aussi menuisier et fabrique des portes et fenêtres avec des outils électriques dont une perceuse et deux scies circulaires qui lui servent à faire les tenons et mortaises.

CHEZ FERDINAND ET RENI

Et nous repartons… pour arrêter, mais cette fois pour trois heures, chez son frère Ferdinand qui possède un petit étalage de fruits le long de la route au village de Barong. Un pancarte indique que c’est aussi un «coffee shop». Andrean nous annonce que nous allons dîner ici! Je vous fais grâce de la préparation du repas que Raymonde va vous raconter. Moi, pendant ce temps,  j’admire la nature bien assis sur un banc rudimentaire de l’autre coté du chemin. Nous sommes sur une montagne et une longue pente abrupte descend jusqu’à la plaine tout en bas. La vue est magnifique avec les gros nuages à l’horizon qui déversent leur pluie sur les montagnes à des kilomètres d’ici.

PROF D’ANGLAIS

Un jeune motocycliste s’est arrêté pour me parler pendant une vingtaine de minutes : âgé de 24 ans, il enseigne l’anglais dans une école secondaire de 200 élèves. Il a trois classes de 90 minutes cet après-midi. Il apprécie beaucoup que je prenne le temps de lui causer car il n’a pratiquement jamais l’occasion de pratiquer son anglais, assez rudimentaire pour un prof je dois l’avouer,  à cause de la rareté du tourisme dans ce coin de pays. Il me dit que le plus gros problème de ses élèves est qu’ils craignent de parler l’anglais avec les étrangers. C’est peut-être le cas ici mais ce n’est pas ce que nous avons constaté sur les autres îles.

NOIX DE COCO

Lors de notre passage chez l’oncle de Andrean, on lui avait donné 4-5 noix de coco. Ferdinand en a pris une et l’a découpé pour en verser le liquide dans deux verres. Avec une cuillère, il a ensuite détaché la pulpe de la noix et la mise dans nos verres. Délicieux mais sans le goût caractéristique du lait de coco. Je ne me suis pas fait prier ensuite pour manger le reste de la pulpe dans les deux moitiés de la noix pendant que Raymonde retournait cuisiner. Pur délice!

Nous avons ensuite mangé du poulet, du riz et des légumes assis le long de la route avec Andrean et Dennis qui semble remis de son malaise de ce matin. Il a dormi une couple d’heure à l’ombre sur la grande banquette qui accueille les visiteurs et il semble revigoré.

À 13h30, nous avons repris la route en direction de Ruteng, notre destination finale pour aujourd’hui. Nous avons fait quelques arrêts pour voir des rizières en terrasse et pour acheter de la bière et quelques autres friandises pour notre souper de ce soir à l’hôtel. Raymonde avait aussi acheté des bananes et un ananas à l’échoppe de Ferdinand.

LAC DE CRATERE

Le dernier arrêt de la journée s’est fait au cratère du volcan Rana Mesi, depuis longtemps éteint,  pour y voir le lac qui s’y est installé. Moins spectaculaire que ceux vus à Kelimutu! Comme vous le savez peut-être, la noix de coco est très laxative et ma digestion s’est énormément accélérée depuis notre départ de chez Ferdinand. Il va sans dire       que cet arrêt à ce cratère a été une vrai «délivrance» pour moi et les buissons environnants en ont été témoins. Fin des aventures pour aujourd’hui.

 AU COUVENT À RUTENG

Ruteng est une ville de 170 000 habitants. Nous logerons ce soir dans un couvent dont une section a été convertie en auberge pour visiteurs. Dans notre itinéraire, il est coté 2* tout comme l’affreusité d’hier à Bajawa mais Raymonde et moi lui en décernons deux de plus pour la grandeur de la chambre et la propreté de la toilette. Il en perd une parce qu’il n’y a pas de Wi Fi. Nous serons bien ce soir! Une bonne douche, enfin, et un bon lit sans craindre d’avoir à affronter des puces de lit comme c’était notre crainte tacite à tous les deux hier!

Demain, nous allons en bateau dans les îles de Rica et Komodo et nous coucherons sur le bateau pour revenir le lendemain à Lubuanbajo d’où nous nous envolerons pour Bali.

 


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Auteur : Pascal
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FloresBajawa, Flores - Dimanche, 15 février 2015

Avant notre départ pour Bajawa à 7h30, nous avons pris le déjeuner en face du volcan Kelimutu dont nous avons visité les lacs hier. Ce matin, son sommet est radieux sous le soleil. Vers 4h00 ce matin, des voisins de chambre sont partis pour voir les lacs au lever du soleil, ce que nous étions censés faire aussi ce matin mais fait hier.

PIERRES BLEUES

Aujourd’hui sera une longue journée de 7 heures de voyagement jusqu’à Bajawa. Nous revenons sur nos pas et retraversons Ende pour nous diriger vers la partie est de l’île. Nous avons la mer à notre gauche pendant la première partie du trajet. Nous arrêtons à Pengga Jawa pour y voir les «pierres bleues»  que les femmes vont cueillir sur la plage. Elles ont été polies en galets par des milliers d’années sinon des millions dans le fond de la mer et offrent, aujourd’hui, un travail à ces gens qui les vendent sous différentes formes d’artisanat.

SALAIRE MOYEN

En route, nous traversons  une zone de travaux sur la route et je m’informe sur le salaire quotidien des travailleurs ici à Flores. Andrean me dit qu’un travailleur qualifié peut gagner 50 000 IDR (5$) par jour. En campagne, c’est suffisant mais en ville il faut au moins 75 000 IDR (7.50$) par jour pour y vivre décemment.  Surprenant car, en tant que touristes, nous prenons 2 repas par jour à 35 000 IDR chacun pour un total de 70 000 IDR et nous choisissons  toujours sur le menu du resto. Je me demande encore comment font les restos ici pour vivre car personne sauf les touristes n’ont le moyen de les fréquenter! Sur Internet, on donne un salaire moyen de 9.5$ par jour. Bon. Quelque chose cloche ici et je ne sais pas quoi.

VOLCAN EBU YABO

Vers midi, nous avons fait le plein d’essence à 68 cents le litre près du volcan Ebu Yabo dont la cime était partiellement dans les nuages ce qui donnait l’impression qu’il était en éruption! Très dramatique comme vu! Andrean aurait bien aimé nous faire dîner mais tout est fermé en ce dimanche. Nous devrons attendre à Bajawa.

UN DURIAN

Andrean nous arrête ensuite à un stand de fruits pour acheter un durian à sa sœur qui est enceinte et qui a une envie de ce fruit. Il veut lui faire la surprise. Le durian, vous savez, le fruit qui pue comme l’enfer mais a un goût de ciel! Depuis que nous sommes arrivés ici que Raymonde veut en acheter un pour l’essayer. Aujourd’hui c’est l’occasion… qui tombe abruptement à l’eau lorsqu’elle apprend le prix : 7 $ la pièce! Elle pourra se consoler en humant sa délicieuse odeur dans l’auto! En fait, pour ma part, je n’ai pas trouvé l’odeur trop forte sauf en entrant dans l’auto après une visite. Un truc, pour survivre, est de garder les fenêtres de l’auto ouverte. Un autre truc, pour que ça sente moins mauvais, s’enduire les bras de crème solaire à la noix de coco : ça sent la merde… à la noix de coco!

VOLCAN INERIE

Nous sommes dans le pays des volcans et chaque fois que nous en croisons un, nous exigeons de nous arrêter pour l’admirer. Le prochain sur la liste est le volcan Inerie que nous pouvons admirer dans toute sa splendeur du haut d’un promontoire. L’éclairage est superbe et sa masse pyramidale est tout simplement magnifique avec la mer en contrebas! Extraordinaire!  Andrean a déjà dirigé des treks vers son sommet, une expérience de 4-5 heures d’ascension assez difficile. Pas pour nous, c’est certain!

VILLAGE MEGALITHIQUE BENA

De notre promontoire, nous pouvons voir, tout en bas, en direction de la mer, le petit village mégalithique de Bena, notre prochaine destination. Nous devions aller au village Wogo, un peu similaire, mais celui de Bena lui est supérieur. Et c’est ce que nous avons constaté quelques minutes plus tard en marchant entre les deux rangées de maisons aux toits pointus recouverts de paille. Au milieu, un terre-plein sert de tombeaux pour les défunts mais aussi pour les sacrifices de buffles et des porcs pour les ancêtres. Cette ethnie, les Ngada, a conservé cette pratique ancestrale et animiste même si ce village est catholique.

HÔTEL BINTANG WIROTA

Arrivés à Bajawa, une petite ville, nous allons manger au resto Dito’s un bon nasi goreng et un délicieux gado-gado. Direction ensuite vers notre hôtel Bintang (Étoile) Wirota, 36$ la nuit, 2 étoiles. La chambre 2B est correcte avec la télé qui fonctionne, un lit double et un lit simple sur lequel nous mettons nos valises mais pas de clim. La salle de bain est dégelasse mais à lire les commentaires sur internet, aucun hôtel de Bajawa n’est parfait. Pour ma part, je me contenterai bien de ce 2 étoiles d’autant plus que nous avons le WiFi à l’extérieur de la chambre. C’est tout cela de pris et nous ne couchons que cette nuit.

Le proprio, en tout cas le seul gars qui parle anglais ici, me dit que Hydro-Québec a un gros contrat d’électrification dans cette région de Flores. Il connait un gars qui connait un gars d’Hydro-Québec qui lui a dit cela. Je veux bien le croire.

Ce soir j’ai fait vite avec les blogues et comme la connexion internet est lente, je n’ai pas mis de photos. Raymonde, par contre, a eu le temps de le faire.

 


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Auteur : Pascal
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JavaJogjakarta, Java, 29 janvier 2015

Quel plaisir de pouvoir me lever à 8h30 ce matin! Première fois depuis notre arrivée en Indonésie. C’était toujours 4-5 heures du matin!
Le petit-déjeuner a été pris à 9h00. Nous étions les seuls au resto et nous avons eu toute l’attention du jeune personnel souriant et affable qui nous a servis. Vraiment ces indonésiens m’étonnent par leur chaleur et leur sourire. Merveilleux!
Nous avons réservé un massage d’une heure et demi à 16h00. Le reste de la journée sera consacrée à la relaxation, aux blogues et aux photos.
Ce qui suit sera du pèle-mèle, une suite d’observations, d’expériences et d’informations reçues de nos guides depuis notre arrivée en Indonésie.
Pendant que j’écris ceci, j’entends Raymonde derrière moi qui chante «Release me» et «Always on my mind» sur son iPod Nano. Sans vouloir offenser mon amour, je préfère les versions originales par Tom Jones et Willie Nelson!

L'ESSENCE

L’essence est à 6 500 IDR (65 cents) le litre. Il faut dire que le pays est un producteur et un exportateur de pétrole. Nous voyons partout des stations service de la compagnie nationale Pertamina l’équivalent de Petronas en Malaysie, le pays voisin.

LA CORRUPTION

Depuis notre arrivée ici, sur toutes les chaines de télé, on en a que pour le KPK. Rien à voir avec notre PKP québécois. C’est plutôt l’équivalent de la Commission Charbonneau sur la corruption mais à la grandeur du pays et tout le monde politique est concerné et c’est la frayeur totale pour beaucoup de gros bonnets politiques et financiers. La corruption en endémique ici et ce n’est qu’à la suite des pressions, protestations et manifestations du peuple que cette commission indépendante a été crée. Elle découle entièrement de la constitution du pays et personne n’est à l’abri et ne peut s’y soustraire. Donc, nous assistons depuis une semaine à des assauts de tous ceux concernés par l’enquête pour la faire abolir ou lui enlever ses pouvoirs. Tous les gens du peuple à qui nous en parlons la soutiennent et espèrent qu’elle pourra enfin commencer son travail. Partout pareil!

LES BECAKS

On prononce «béchak». Ce sont l’équivalent des tuk-tuks indiens. Ils sont tous pareils : une moto avec un side-car sur le coté pour transporter 2 personnes assises, donc un trois-roues home-made. Ils ont été développés après la dernière guerre à partir des motos-side-cars des armées britannique et australiennes qui ont délivré le pays des japonais. Même si la majorité des motos utilisées sont récentes et japonaises, on en voit encore beaucoup propulsées par des BSA et des Norton, des motos d’origine anglaises qui ne sont plus fabriquées aujourd’hui. Il y a donc, ici comme à Cuba, des artisans qui fabriquent des pièces pour permettre à ces engins de fonctionner. Ces vieux becaks ont un son caractéristique ressemblant à s’y méprendre aux poum-poum-poum des Harley Davidson.

LES RELIGIONS

Le pays est musulman à 80%, le reste se répartissant entre chrétiens et hindous. Certains régions, comme celle des Bataks à Samosir, sont à majorité chrétiennes. La constitution garantit la liberté de religion et l’état est civil. Les musulmans ici tout très modérés et personne n’a protesté lors des événements de Charlie Hebdo et des caricatures du prophète Mahomet comme cela s’est produit dans les états arabes du Moyen-Orient. Selon Effendy, les musulmans eux-mêmes seront les premiers à réprimer fortement tout mouvement terroriste ou extrémiste afin d’assurer la paix sociale actuelle et future. Le port du foulard chez les musulmanes est permis et mais nous n’avons vu aucun tchador ou niquab ici. Effendy nous a fait remarquer les jeunes filles à la sortie des écoles : plusieurs d’entre elles avaient leur foulard dans la poche. Nouvelle génération!

LES SALAIRES

Un ouvrier non spécialisé sur la construction gagne entre 10-12 $ par jour soit environ 3 000 $ par an. Il travaille de 8 à 5 avec une pause d’une heure le midi. Le taux de chômage étant de plus de 20 %, très peu travaillent 12 mois par an.

Un instituteur au primaire gagne 700 $ par mois et un chauffeur comme le nôtre un peu plus. Même si le coût de la vie est à peu près la moitié du nôtre, avec de si bas salaire, beaucoup de gens demeurent en campagne où le logement est accessible alors que pour habiter en ville, il faut absolument un second travail pour arriver.

LES PLANTATIONS

Sur Sumatra, nous avons vu plusieurs sortes de plantations chacun tributaire du marché. Lorsque l’Indonésie était une colonie hollandaise, avant 1943, les plantations de cacao (chocolat) et d’hévéa (caoutchouc) ont fait la fortune des grands propriétaires des Pays-Bas. Aujourd’hui, ce sont leurs petits enfants qui reviennent en grand nombre visiter les endroits où leurs grands-parents ont fait fortune et dont ils ont hérité les sous. On voit encore des plantations d’hévéa mais les prix du marché sont très instables.

Au niveau mondial, la hausse des prix du cacao est une résultante du fait que les plantations de cacao ont presque toutes été remplacées par celle des palmiers à huile, une industrie florissante à cause des carburants bio-diésel qu’elle produit en quantité et qui lui apportent des revenus substantiels. Mais écologiquement c’est désastreux car ces palmiers siphonnent énormément d’eau et épuisent les sols de leur minéraux. Les écologiques pensent que d’ici 50 ans toutes ces plantations vont devenir désertiques.

LA FLORE

Au hasard de nos déplacements pédestres, Effendy nous a montré plusieurs espèces de plantes et d’arbres dont beaucoup proviennent des forêts tropicales de l’Amérique du Sud comme le cacao par exemple.

Les palmiers :

  • Palmier de noix de coco
  • Palmier à huile
  • Palmier à sucre
  • Palmier Salak qui produit le délicieux fruit à la peau de serpent
  • Palmier à rotin dont les lianes produisent le matériel de base aux meubles en rotin

Les arbres & arbustes :

  • Karité dont le fruit produit une huile
  • Durian dont le fruit sent très mauvais
  • Giroflée dont les bourgeons séchés produisent le clou de girofle
  • Cacaotier dont la cabosse produit le cacao
  • Rambutan dont le fruit chevelu ressemble au litchi .

Je ne peux terminer sans vous dire que nous avons reçu un massage qui nous a ravi. Raymonde et moi étions dans la même salle avec deux jeunes masseuses petites mais énergiques! Mon traitement a consisté en un massage conventionnel d’une heure suivi d’un traitement du visage aux huiles aromatiques. Je m’en ferais faire un à chaque jour tellement j’ai apprécié!

Voilà pour cette belle journée libre!

Demain à 7h30, nous reprenons la route pour la visite des temples et palais des alentours de Jogjakarta.


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Auteur : Pascal
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