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 Bienvenue!
Ces pages présentent un petit journal intimiste contenant des observations, des états d'âmes, 
des coups de cœur et des haut-le-cœur! Je suis un passionné de l'actualité: il ne faudra donc pas vous surprendre si j'apporte
mon grain de sel de temps en temps! Je vais essayer toutefois de couvrir la «grande
actualité» afin d'atteindre le plus de gens possible. J'ai l'esprit ouvert, bien entendu, mais
j'ai aussi des opinions bien arrêtées sur plusieurs sujets! «Je hais vos idées, mais je me ferai tuer pour que vous ayez le droit de les exprimer.»
 Voltaire (1694-1778)
 
 	 
  
 
 
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 FÉVRIER 2004
 CES MATINS-LÀ... [Partie 1]  3 février 2004 
 Il fut une l'époque, pas trop lointaine tout de même, où je me levais chaque matin 
 pour aller travailler. Par obligation, car il faut bien travailler pour vivre. Mais par plaisir 
 aussi, car la profession que j'exerçais était pleinement gratifiante. Mais, certains jours, les levers étaient plus difficiles que 
 d'autres. Les périodes de stress au travail étaient devenues plus longues, plus difficiles 
 à gérer et à vivre. La motivation, alors, en prenait un coup. Et ces matins-là, en me levant, je me surprenais à me faire 
 des scénarios fabuleux où le stress de la performance n'existait plus et où
 les tracas et les problèmes à résoudre avaient fondus comme neige au soleil. 
  
Oui. Ces matins-là, en m'habillant, j'avais la tête pleine d'images de 
matins paresseux peuplés de déjeuners sans fin, d'après-midi ensoleillés 
de lectures édifiantes et de musiques célestes, le tout gratifié de 
siestes paradisiaques!  Oui. Ces matins-là, en prenant mon petit-déjeuner, je me surprenais 
encore à rêver de voyages au long cour! Pourtant, des voyages, j'en
ai fait dans ma vie! Mais, ces voyages-là seraient plus longs, plus loin et 
 plus exotiques encore! Et surtout, plus jamais  je n'aurais à m'humilier 
 devant le "boss"
pour avoir 3 semaines consécutives pour partir au Vietnam ou au Pérou! Ah! Oui! Ces matins-là, je me surprenais à rêver de retraite! 
 
 
 DEMANDEZ ET VOUS RECEVREZ  8 février 2004 
 Il faut que je vous raconte ce qui vient de m'arriver car c'est assez extraordinaire!  Il y a un mois, mon épouse et moi regardions une carte géographique 
montrant la ligne de chemin de fer reliant la région de Québec au Lac-St-Jean.
On y voyait des noms comme Beaudet, Stadaconna, Pearl Lake, etc.  
 Je lui racontais que mon arrière-grand-père, Elzéar Bouchard, était parti 
de Baie St-Paul, Charlevoix, pour venir s'établir à Beaudet, sur la ligne de chemin de fer 
où il commerçait le bois. C'est là qu'il a élevé sa famille qui comprenait 5 fils et
2 filles. C'est là aussi que mon grand-père, Émile Bouchard, a fondé sa famille. Toute sa vie,
il a travaillé à l'entretien de cette voie ferrée en tant que 
sectionnaire .  
 Au gré des affectations, il devint finalement 
 
foreman   et put d'établir 
 définitivement à l'autre bout de la ligne, à St-François-de-Sales, 
 au Lac-St-Jean, où j'ai vu le jour. Je confiai alors à mon épouse, mon désir un peu fou de retrouver les autres 
descendants de mon arrière-grand-père Elzéar dont nous avions perdu la trace depuis 
belle lurette. Il subsistait, cependant, dans nos document de famille, quelques 
 indices permettant de penser qu'ils s'étaient probablement établis dans la région 
 de Québec. Or, le soir même, je reçois un courriel d'une 
personne qui, 
ayant consulté la section GÉNÉALOGIE
 de mon site Web, m'avisait qu'il 
était descendant de mon arrière-grand-père Elzéar de par son fils Joseph.
Vérification faite, j'ai appris alors que la majorité des descendants de Joseph 
demeurait dans le vieux Beauport, à quelques minutes de chez-moi! Les jours qui ont suivis ont été mémorables à plus d'un point de vue car
il nous ont permis de retrouver, chez un autre 
petit-cousin, des documents et
de  très vieilles photos de nos ancêtres dont personne n'avait même 
soupçonné l'existence jusqu'à présent. Une mine d'or! En primeur, dans cette capsule, 
la photo de mes arrières-grands-parents, 
 Elzéar Bouchard et Louise Danielson
 prise vers 1895. 
 
  
QUI SONT-ILS ?
 La collection de photos sur laquelle mes 
 petits-cousins et moi
 avons eu la 
 chance de mettre la main provient en grande partie de notre grand-tante 
 Mary Bouchard, fille d'Elzéar. Elle n'a pas eu des descendants mais sa vie 
 fut bien remplie! Jusqu'à maintenant, une trentaine de photos n'ont pas encore été identifiées. C'est la 
 raison pour laquelle j'ai créé une nouvelle galerie intitulée 
  «QUI SONT-ILS ?».
Nous  espérons que quelqu'un de la parenté pourra identifier quelques photos. 
 
 
 VIVE LES AIGUILLES !  11 février 2004 
«Ça fait combien de temps que vous avez ÇA?» Le jeune homme m'avait suivi à l'extérieur du dépanneur où il m'avait vu, 
 de peine et de misère, manipuler mon porte-monnaie de ma seule main gauche
  tant l'autre était inutilisable à cause de la douleur.  
«Trois longs mois!» lui ai-je dis d'un air dépité. Il répliqua aussitôt:
«Moi, ÇA a duré 2 ans et demi! Et j'avais ÇA aux deux poignets!». 
 Voyant la stupéfaction et l'ombre de la détresse passer sur mon visage,
 il s'empressa d'ajouter qu'il avait tout essayé pour guérir ÇA. Rien n'y fit 
 jusqu'au  moment où il s'en remit à son voisin qui manipulait allègrement 
 des aiguilles.  Oh! Il n'y croyait pas beaucoup à l'acupuncture mais 
 son voisin, c'était un bon gars!  Il lui a donné sa chance. Après un mois de
  traitements, le bon gars était  devenu le bon dieu! Au fait, ÇA, c'est une tendinite au poignet.  
C'est rien de grave. Des gens vivent avec bien pire que ça! Oui. Je sais. 
Tout est relatif. Mais moi, je n'ai jamais eu mal nulle part! Je me lève un matin 
et je suis pris avec ÇA! Jamais je n'aurais cru qu'on ait autant besoin de nos deux mains dans la vie de 
tous les jours: mettre ses bas, enfiler le pantalon, se moucher, lever sa tasse de café, 
écrire un mot doux à sa blonde, essuyer la vaisselle, taper au clavier d'ordinateur... 
Des gestes si simples qui se font alors dans la douleur! Non. Jamais je n'aurais cru!  Après 5 semaines et 10 séances de relaxations agrémentées d'une
demi douzaine d'aiguilles plantées dans le poignet droit, ÇA est maintenant
 presque totalement disparu. En fait, il ne reste qu'un peu de douleur le matin, au réveil.
 Juste assez pour me rappeler de faire attention. Question de jours avant que tout soit
 guéri. Vive l'acupuncture ! 
 
 
 EN SILENCE 14 février 2004  
Des gens vivent avec des choses bien pire qu'une tendinite. Ils envient 
ceux qui n'ont qu'une simple petite tendinite. Ils rêvent de trouver un bon gars qui 
pourrait devenir leur bon dieu en leur enlevant ce mal qui s'est installé sans être 
invité. Ils n'ont pas de site Internet pour y décrire leur état d'âme. Ces gens vivent 
leur douleur tout simplement. Dans le silence. 
 Comme Yolande, une copine de mon épouse et compagne de travail 
 pendant 25 ans. Depuis des années, elle combat un fichu cancer du sein 
 qui n'en finit plus de revenir. 
Un jour, pendant une période de rémission, elle a perdu son fils chéri dans 
 un accident atroce. Il venait de graduer comme ingénieur en mécanique. Il venait de
 terminer sa première semaine de travail. Et le terrible mal est revenu, cette fois sous
 une autre forme. Plus malin qu'avant. Dans sa détresse, elle a brisé son silence: 
 «Peut être que le Bon Dieu pourrait changer d'adresse. Vous pensez pas ?».  
 Raymonde, son amie de toujours, a fait une 
  aquarelle
 en mémoire des longues marches qu'elles faisaient ensemble. 
 Pour lui rendre hommage aussi car Yolande lutte et espère, encore et toujours. 
Aujourd'hui, c'est la Saint-Valentin. Il y a un an, jour pour jour, le téléphone a sonné: 
Claudette, notre amie des petits-déjeuners chez Mikes, notre copine 
bien-aimée, venait d'avoir son diagnostique: cancer au cerveau.  
Pendant 6 mois, nous l'avons accompagné dans son 
douloureux silence. Clo-Clo ne souffre plus. Nous sommes partis la même journée, 
le 15 août 2003: elle pour le grand voyage, nous, pour déménager à Québec. Et maintenant Suzanne, une autre copine, qui vient tout juste d'être opérée, 
elle aussi, pour cette abomination de cancer. Elle débute son combat. En silence.  
 
 
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Pascal 
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