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Jour 30 – Komodo, varong et île Rinca, Flores

18 février 2015 – mercredi

Lorsque je préparais notre voyage, Flores sonnait comme une fleur, une délicate! Mais c’est la plus aventureuse des îles visitées et, comme je le disais, la plus sauvage aussi.

J’aime la portion aventure que présente ce voyage.  C’est pourquoi nous avons choisi de nous rendre à Flores par bateau, pour faire connaissance avec l’île de Komodo où les touristes se font rares et le manque de confort est plus pour les ascètes que pour les touristes.

Le battement des ailes des chauffe-souris me réveille.  Les étoiles pâlissent à mesure que le jour se lève ce qui leur sert de cadran naturel pour revenir à leur dortoir où elles passeront la journée à dormir accrochées aux branches des arbres.  Les plus gourmandes rentrent les dernières, non pas en groupe, mais bien une à une. Il est 05 :30.

Notre guide nous a annoncé qu’il est en instance de divorce depuis l’an passé.  Présentement, le litige se situe au niveau de la maison.  Elle veut qu’il la vende mais lui veut la garder pour l’offrir en héritage à ses enfants qui ne sont âgés de 7 et 5 ans.  Il boit le 2/3 de la bouteille d’Arak pur (45% d’alcool environ).  Il va bien dormir après avoir passé la soirée au cellulaire pour se faire encourager dans sa décision, par certains membres de sa famille.

Le petit déjeuner est servi en un temps record composé de bananes frites, rôties blanches sans beurre mais le café est quand même bon.  Nous glissons vers le parc national de Komodo pour admirer ce lézard géant communément appelé ici « varong ».

Devenu l’une des sept nouvelles merveilles naturelles du monde, le Parc National de Komodo le plus connu d’Indonésie, comprend sur ses 1 817 km2, plusieurs îles, pour une superficie terrestre de 603 km², et quelques-uns des fonds marins les plus riches du pays. Ces imposantes îles montagneuses, sillonnées de sentiers, accueillent les fameux dragons de Komodo, des varans de belle taille, faciles à observer qui se rencontre dans les îles de Komodo, Rinca, Florès, Gili Motang et Gili Dasami en Indonésie centrale.  C’est le bon moment d’aller visiter l’île de Flores car on en est qu’au stade d’un tourisme naissant.

D’ailleurs, le parc national a été créé en 1980, avec pour objectif de protéger le dragon de Komodo et les cétacés.  L’objectif a été élargi plus tard vers une protection de la flore et de la faune de la région, y compris dans les zones maritimes. Les îles du parc national sont d’origine volcanique et 4 000 personnes y habitent. En 1991, le parc a été inscrit sur la liste de l’UNESCO.  Et vous savez quoi, petite cerise sur le gâteau, les dragons de komodo sont tout proche.

La visite comme par les explications d’Angi, bon ami d’Andréan surnommé Hardy, au sujet du cocotier qui prend environ 25 ans à grandir (30 m) et donner des fruits qu’une seule fois dans sa vie de palmier.  Ensuite, il dépérit et meurt en séchant pour tomber lourdement sur le sol afin de nourrir ce dernier.

Le cocotier est un arbre véritablement providentiel. Toutes les parties peuvent en être utilisées : le fût comme bois de construction, les feuilles pour recouvrir les cabanes et les cases, les fibres exceptionnellement résistantes pour la fabrication de nattes, de paniers, de cordages. La pulpe du fruit est comestible. C’est gagnant!

Les palmiers se ressemblent beaucoup par leur morphologie : ils ont tous un faux-tronc non ramifié annelé, surmonté d’un bouquet de grandes feuilles palmées. Ils occupent généralement les mêmes aires de répartition (climats chauds). Cependant, C. nucifera est le seul palmier à porter des noix de coco. Au sein de cette espèce, il existe des dizaines de variétés de cocotiers du fait des hybridations réalisées par l’homme, variétés qu’il n’est pas toujours facile à distinguer les unes des autres. Mais ils sont tous majestueux!

On voit des poules, cochons sauvages, des cerfs, des escargots et on entend des oiseaux pour en apercevoir quelques-uns seulement.  Mais nous, on veut voir un warong.  Sur l’île, vivent environ 1 000 habitants et imaginez-vous, ils cohabitent avec environ 1 000 warongs.

Angi, depuis qu’il travaille pour le Parc National, conscientise ses parents et les villageois de l’importance de ne pas jeter leurs vidanges dans l’océan, de récupérer les bouteilles de plastique et de garder les endroits propres.  Il se sentait mal au début de leur parler ainsi, mais aujourd’hui, si ces gens veulent améliorer leur niveau de vie, attirer des touristes reste un enjeu majeur. Vicky et Valérie ont aussi joué ce rôle dans nos vies.  Les rôles s’inversent pour apporter un meilleur monde de conservation et de protection de l’environnement.

Nous voyons nos premiers lézards géants : clic, clic et clic, clic! Quel mastodonte! Ils sont dangereux et sournois comme tout prédateur.  Ces warongs sont carnivores.  Je vais laisser à Pascal les explications à ce sujet.

Nous revenons à Luanbajo en passant par l’île de Rinca où habitent d’autres Komodo. Andréan n’a apporté pour tout bagage sur le bateau qu’une paire de bermuda : rien d’autre.  Je peux dire que ça se sent ce matin. Je ne pourrais dire lequel sent le plus fort entre lui et le durian!

Demain le 18, un bateau de croisière avec ses 800 passagers accostera à l’île de Komodo mais pas à Rinca.  Les guides seront contents de former des groupes de 20 à 30 personnes en espérant des pourboires généreux. Une fois de plus, nous sommes chanceux d’avoir un guide juste pour nous deux.

Entre les deux îles, un immense nuage change du vertical à l’horizontal signant ainsi sa démission en une ligne qui s’allonge afin de tracer ainsi le chemin à d’autres nuages qui voudront bien épaissir la signature naturelle de leur future et prochaine disparition sous forme de pluie.

Lorsque j’ai monté à bord du bateau hier, j’étais très insécure car étant léger, il tangue facilement de gauche à droite et vice versa en quelques secondes.  Aujourd’hui, mon corps suit le mouvement berceur du bateau lorsqu’il traverse des courants ou de petites vagues créées par le sillon que laissent les bateaux rencontrés.  Un gros nuage sous forme de majeur montre son doigt floconneux semblant dire : « Ça t’apprendras de venir chez-moi à Komodo; maintenant, je fais partie de tes souvenirs heureux ».  Bien d’accord nuage gratitude!

Nous voici sur l’île de Rinca et notre guide Akbar est bien heureux de se présenter dans un anglais idéal. De suite, il débute en nous informant sur la vie de cet être préhistorique unique au monde.  On parle quand même d’une famille de lézard échelonnée sur 15 millions d’années d’existence.

Les mâles vont à l’eau que pour assurer leur survie et protection, pas pour manger.  Comme beaucoup d’autres reptiles, il utilise sa langue pour reconnaître les stimuli gustatifs et olfactifs.  C’est sa langue qui l’aide à se déplacer dans l’obscurité jusqu’à 4, voire 9 km de distance.

Leur queue est aussi longue que leur corps.  Il y a 3 mâles pour une femelle alors que c’est le contraire au sujet des habitants de l’île. Lorsqu’il se bat, c’est juste pour avoir un gagnant pas pour tuer l’adversaire. Ils sont plus agressifs que ceux vivant sur l’Île de Komodo.  Des guides furent mordus il n’y a pas si longtemps.  L’antibiotique pour éviter le décès ne se trouve qu’à Bali.  Il faut faire vite quand même!

Un jeune bébé vient boire dans une petite marre d’eau.  Aussitôt, il relève la tête d’un geste lent.  Sans diaphragme, il ne peut pas aspirer l’eau pour la boire, ni la laper avec sa langue fourchue, donc il recueille l’eau dans sa gueule puis relève la tête pour la faire couler dans sa gorge.

Pour attraper des proies hors de portée, il peut se dresser sur ses pattes postérieures en utilisant sa queue comme point d’appui, pour une courte période.

Les coquilles du fruit kapu jonchent le sol. Ils servent de nourriture aux singes bien nombreux sur cette île.  Je fais bien attention lorsque je marche afin d’éviter les immenses tas de bouses de buffles.  Rendu à un certain endroit dans la forêt, Akbar mentionne qu’ici, c’est en premier la piscine publique des buffles, en saison de pluie, et en saison sèche, l’endroit devient leur toilette publique.  La rivière à proximité explique la raison de leur présence à cet endroit précis.

Seulement 15% des bébés warong survivent car ils ont réussi à grimper dans les arbres afin d’éviter d’être mangésr par les plus gros, la mère incluse.

La fourche que notre Ranger (comme il se nomme) tient d’une main, lui sert à éloigner l’animal pris d’un désir soudain d’attaquer.  Cette fourche sert à encercler son cou et ainsi le neutraliser.  Étant carnivore, je reste un peu éloigné de ce guerrier car j’ignore s’il a mangé ce mois-ci!

Il est midi, et nous revenons vers notre petit rafiot que nous affectionnons une fois qu’il glisse sur l’eau apportant fraîcheur et confort pour admirer l’environnement paradisiaque de ce coin de pays.

Un peu avant l’accostage à Labuan Bajo ou Luanbajo, je voyais une série de bâtiments aux toits orangés nichés dans la montagne.  Eh! Bien, c’est notre hôtel La Prima.  Vue magnifique sur l’Océan.  Les bateaux de toutes grosseurs, qui ont jeté l’ancre dans ce port, colorent le bleu de l’océan en s’y détachant harmonieusement.

Une autre journée de découvertes! Une petite confusion au niveau de notre hôtel.  Naturellement, Andréan n’a pas vérifié avec l’hôtel pour valider notre réservation.  Il réalise que l’agence a changé trois fois d’endroit afin de nous offrir un 4 étoiles plutôt qu’un 3.  Bonne décision car l’endroit est idyllique.

À demain à Bali! Xxx

Pst : je vous suis sur Facebook.  Nous devrions avoir WiFi pour le reste du voyage maintenant!

 

Published on Categories Océanie 2015Tags Akbar, Angi, arak, bananes frites lézarad, buffles, chauffe-souris, cocotier, , divorce, dragons, Hardy, île Rinca, kapu, Komodo, maison, nucifera, palmier, préhistorique, singes, , varongLeave a comment on Jour 30 – Komodo, varong et île Rinca, Flores

21 février 2013

Sabadie!

Pour donner une idée, voici comment est décrit l'itinéraire d'une journée, en occurrence ce qu'on nous propose pour aujourd'hui dans notre forfait:

Jour 21 (21 février) - Luang Prabang (Laos) (PD/D)

  • Visite de Vat Xieng Thong, considéré comme le plus beau temple de Luang Prabang
  • Croisière en bateau traditionnel en bois sur le Mékong pour les Grottes de Pak abritant des milliers de statues de bouddhas
  • Dîner pique-nique dans une maison en bambou à la confluence des Fleuves Mékong et Nam Ou
  • Retour en bateau à Luang Prabang
  • En voiture au village de tissage sur soie de Ban Xang Khong.

Notre guide est père de 9 enfants, dont 2 enfants décédés. Il lui reste 2 filles et 5 garçons. Il n'utilise pas le mot "mort" mais décédé. Le mort appartient aux gens sans manière. Le mot royal employé ici est "Nirvana" pour remplacer ce mot "mort". Bon!

Notre hôtel est un ancien palais royal. Je n'ai pas compté le nombre de maisons, de jardins ni de terrasses, mais il y en a beaucoup.

Petit déjeuner au bord du Mékong. Vue très Zen de ce fleuve mythique. J'apprends "bonjour: sabadie"; "merci: khop chai lai lai"; "au revoir: la gon" et non "la conne"!

Nous arrêtons au lavoir pour y laisser notre linge à laver. Nous payons au kilo plutôt qu'à l'unité. Une facture nous est remise au montant d'environ 8 - 9$ canadiens (65 000 kips). À l'hôtel, le lavage d 'une chemise: 2$. J'en ai 7, sans compter mes T-shirt, mes pantalons et tout le linge à Pascal. Çà vaut le coup de demander au guide qui demande au chauffeur, qui lui sait. Quelle économie!

Ensuite, nous arrêtons pour acheter une batterie et un chargeur supplémentaires. Pascal prend beaucoup plus de photos que moi, donc il décide de s'équiper afin de s'enlever du stress sur l'unique chargeur de batterie.

Visite de Vat Xieng Thong

Nous débutons notre tournée par la visite d'un temple connecté à trois autres. Au temple, le guide appelle le cimetière, " le village des âmes". Il nous raconte la légende du "richard" dans le sens de l'homme riche, et de son fils décédé.

C'est un homme riche qui a un fils unique qui décède au début de l'adolescence (je résume ce qu'il a pris 10 minutes à dire, et je n'exagère même pas)! Il décide d'envoyer une personne donner à manger à son fils décédé, et ce, tous les jours. Mais voila qu'une journée, l'inondation envahie le chemin que la personne emprunte. Elle ne peut traverser nourrir l'âme du jeune homme donc, en revenant, elle donne la nourriture aux moines.

Durant la nuit, le richard rêve à son fil décédé qui lui annonce qu'il n'a pas reçu son repas. Au réveil, le richard convoque la personne responsable du repas. Il lui demande pourquoi il n'a pas nourri l'âme de son fils. De lui expliquer la raison et ce qu'elle a fait. Le richard réfléchit et conclut que c'était la meilleure chose à faire. À partir de ce moment est née l'offrande! Fin de la légende!

Le Mékong

J'inclus cette carte qui représente la course du Mékong à travers les différents pays, d'ou son importance.

Le Laos en raccourci: au tout début était le Mékong "la mère des eaux". Ce fleuve légendaire et authentique voie royale d'un Laos millénaire, ou il continue de baigner toute vie. Dixième fleuve du monde par sa longueur (+ de 4 000 km), c'est un seigneur sur de son éternité mais capable de tout engloutir sur son passage au plus fort de la saison des pluies, lorsqu'il monte de 12 a 15 mètres! C'est évidemment sur ses rives que des ermites et des rois très sages ont, en des temps anciens, choisi d'édifier ce belle Luang Prabang.

Croisière sur le Mékong

Et ce matin, une croisière sur un navire tout en bois, au toit gracieusement incurvé, permet d'arriver confortablement a la grotte aux 1 000 bouddhas. Nous sommes quatre à bord: le chauffeur, le guide et nous deux! Il y a au moins trente sièges de libre! Bah! On a payé pour ça!

Une fois la moiteur apprivoisée, le vent du fleuve nous rafraîchit. Des buffles nous regardent passer en se disant que ce n'est pas le roi, ni la reine, mais bien des québécois qui viennent admirer ses berges.

Au-delà des deux rives, les crêtes innombrables de reliefs escarpés, couverts d'une jungle dense et vorace, nous pouvons admirer de très beaux arbres (tecks, fromagers, flamboyants, tamariniers...) ; quelques rares villages de minorités, si pauvres, totalement coupés du monde pendant les pluies.

Ici et là, de fines cannes en bambou retenant des filets immergés, des buffles lourds aux fins sabots se désaltérant, des grappes d'enfants jouant dans l'eau limoneuse, des orpailleurs rudes à la tâche (le lit du fleuve est constellé de minuscules paillettes d'or), des plages de sable blanc écrasées de chaleur, des rochers affleurant, des bouquets de roseaux et de palmiers à sucre. Sur l'eau, des sampans, des «bateaux à longue queue», des embarcations de toutes formes et de toutes puissances: la vision fugace d'un pêcheur solitaire, fine silhouette coiffée de son chapeau conique arrimée à sa longue perche, aussitôt effacée par celle d'un speed boat à plein régime, rempli de touristes chinois casqués et bruyants ! Et au milieu glisse le Mékong, souverain, coulant lentement et parfois, de petits rapides viennent troubler sa face sereine. Nous glissons ainsi environ 2 heures pour parcourir 35 km.

Le guide me fait rire lorsqu'il compare les balises sur l'eau à des stupas du fleuve. Au fond, ce Mékong est un peu souverain!

Nous faisons une halte au village de Ban Xang Hai, où les habitants produisent du lao-lao, une boisson alcoolisée qu'ils distillent dans des jarres. Une boisson rouge qu'on nomme "vin", du blanc pour dame (très sucré) et un alcool genre whisky blanc très fort.

Les Grottes de Pak Ou

Nous remontons pour nous rendre aux grottes. Hier, nous avons monté 328 marches et descendu autant, afin d'admirer le coucher de soleil. On a "hersé" du c-- comme dit l'expression qui dit demander de gros efforts. Des français semblaient avoir hersé autant que nous!

En aval du Mékong et situées dans une falaise abrupte, longtemps habitées par des ermites, ces grottes sont un lieu de pèlerinages important. Des centaines de Bouddhas apportés par les pèlerins remplissent les 2 grottes.

Nous descendons pour monter jusqu’à la 2e grotte. Pascal a compté les marches pour conclure qu'il en a environ 247 dont plusieurs étaient tellement larges que je pouvais en marcher 2 pas avant de monter l'autre! Bon!

Mais pourquoi a t-il un si gros ventre ce Bouddha là ? La légende raconte que ce Bouddha, très beau, très courtisé, était troublé pour méditer. Les dieux exaucèrent ses prières, le rendirent moins séduisant en lui donnant ce gros ventre. Il put ainsi se consacrer entièrement à la méditation. Le guide taquine Pascal. Je lui dis qu'il est mon bouddha à moi et qu'il est séduisant ainsi.

En sortant de Tham Ting, un escalier mène vers la grotte supérieure, plus profonde et plus sombre [Tham Phum].

Là-bas encore, des milliers de statuettes ont été déposées un peu partout à l'intérieur de la grotte, dans le noir total cette fois. Munis d'une lampe, la visite prend d'ailleurs des airs d'explorations à la Indiana Jones!

En 1996, un inventaire a été fait par une équipe d'archéologues australiens, mais l'endroit n'étant toujours pas gardé la nuit, des pilleurs thaïlandais munis de bateaux rapides n'ont pas manqué de se servir.

Les grottes Pak Ou (littéralement "la bouche Ou" du nom de la rivière affluent du Mékong) sont un des symboles religieux les plus précieux de la Province de Luang Prabang. Plusieurs légendes ont cours sur cet endroit où ont été déposées, au cours des ans, ces milliers de statuettes de Bouddha.

Après avoir redescendu, nous traversons de l'autre coté de la berge pour dîner. C'est agréable car le guide nous laisse tous les deux. Nous pouvons échanger sans avoir à écouter un français qui frise l'incompréhension. Bon!

Nous revenons à Luang Prabang en fin de journée. Une heure et demie à regarder défiler a nouveau la vie sur les berges du Mékong.

Notre dernière activité: fabrication du papier brut et tissage de la soie. Le guide fait des siennes pour nous faire acheter. J'ai succombé: j'ai acheté ma petite lampe en papier fabriquée par eux. Encore des moines!

Pour terminer la journée, nous achetons des oranges et des gousses de tamarin que j'adore. Ce sera notre souper dans la chambre. Après la douche, nous aimons nous asseoir au balcon et regarder le soleil se coucher dans les eaux du Mékong. Pascal sirote une bière avant de déguster nos fruits.

Une autre journée remplie de découvertes et de relaxation. Je suis loin de la fatigue d'hier soir.

Bonne nuit a vous que j'aime x x x

Pst: parfois j'ai des petits bouillons de vous.... qui me manquez!!!


POUR LES PHOTOS DU JOUR & EN SAVOIR PLUS  : Le Jour 21 sur le blogue de Pascal.


 

14 février 2013

Joyeuse Saint-Valentin à vous que j'aime! Le guide fut le premier à me souhaiter une journée radieuse, comme il dit!

Tous les jours, tous les jours et je dis bien, tous les jours, quelque chose se produit pour pratiquer ma patience, et parfois, la faire sauter!

Aujourd'hui, c'est le Wi-Fi. Nous sommes dans un endroit idyllique et le WiFi part et arrive, selon le bon loisir de je ne sais quel petit démon, mais c'est drôlement frustrant. Ce soir, de retour du souper, je vais m'installer à la réception. Parfois, cela aide.

Aujourd'hui, ce fut un peu plus confortable coté température, car il y a un petit vent qui balance ma jupe apportant un peu de fraîcheur à mon corps. Nous avons visité quatre temples, stupas ou pagodes: le premier fut un stupa doré, le 2e pour ses peintures intérieures, le 3e parce qu'il est le plus grand et le dernier, le plus populaire. Ces chefs-d'œuvre d'architecture furent construits du 11e au 13e siècle.

Ce soir, j'ai un peu le cœur à la flotte. La Saint-Valentin me rend nostalgique. Mon coté romantique souffre un peu. Demain, ce sera déjà passé.

Ce que j'ai aimé le plus aujourd'hui, fut notre randonnée en bateau et que le couché de soleil a enflammé le ciel de toutes les teintes d'orangées. J'en ai eut les larmes aux yeux. Les jeunes filles pauvres qui vivent au pied de notre hôtel de luxe veulent me vendre leurs trucs. Elles sont belles, fières et heureuses. En regardant le coucher de soleil, je me disais qu'elles sont heureuses. Elles assistent au même coucher de soleil, elles vivent au bord du fleuve et elles sont entourées de leurs frères, sœurs et parents.

J'ai offert le Pepsi Cola à notre responsable de bateau. Il était très heureux. Pascal a donné des sous, en cachette, je crois que c'est à ZaZa, la petite vendeuse. Elle a refermé sa main rapidement. Gilles a acheté des coffrets pour ses petites-filles. J'ai l'impression que nous faisons une petite différence dans la vie de ces gens qui ne demandent qu'à vivre un peu plus confortablement.

Sur ce, bonne nuit a tous(tes) x x x


POUR LES PHOTOS DU JOUR & EN SAVOIR PLUS  : Le Jour 14 sur le blogue de Pascal.