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Jour 24 : Journée différente qui débute à Denpasar

12 février 2015 - Depensar pour le Visa de 09h15 à 12h10...Temple à Bedugul, marché local, rizières en terrasses UNESCO, Jardin botanique, Jatiluwih

Une des particularité de Bali, c'est comme ce matin, le nombre impressionnant de porteuses d’offrandes que l'on croise un peu partout sur la route, dans les temples, traversant les rizières. Un spectacle unique ! Nous descendons à Denpasar pour régler l'histoire de l'extension de nos visas.

Trois heures d'attente dans un local où les étrangers circulent remplis d'espoir qu'ils pourront "extensionner" leur visa, tout comme nous. Madi, l'ami de Serinata nous accueille au Ministère du Tourisme.  Connaissant notre chance, nous passerons rapidement pour débuter une autre journée de découverte dans les différences, surtout religieuse et culturelles, d'avec celles de l'Inde.

En route, nous apprenons que l'ancien palais du roi est habité par des membres de sa descendance familiale à Ubud.

Le met préféré des hindous balinais est le cochon rôti.  Je dis: "Le mechoui".  Non, non de répondre Serinata le babi guling.  Ici, très peu de végétarisme.  Bien différent de l'Inde.  Les repas sont pris en silence, ce qui fait, qu'il est vite expédié.  Le balinais mange soit devant la tv, soit dans la cuisine, soit dans le jardin car il n'y a pas de salle à manger ici.

Le marché local ouvre vers 03h00 jusqu'à 08h00 afin que les femmes aient le temps de préparer le repas du matin et du midi ainsi que les offrandes tellement importantes pour chaque famille.  C'est aussi pour s'assurer que toute la famille a le ventre plein avant de quitter la maison.

Les hommes fument très peu car c'est néfaste pour la santé.  Ils ne traînent pas non plus devant les devantures de magasin ou de boutiques alors que la femme travaille, comme on a pu voir dans les autres provinces.  Ici, les deux travaillent.  Il n'y a que très peu de chômage à Bali.

Harry Smith, célèbre peintre est venu enseigné l'art de la peinture à Bali.  La coutume se continue afin d'aider les artistes d'ici de se faire connaître par cet forme d'art.

Ici, le combat de coq est différent de celui qui se pratique dans les autres provinces d'Indonésie. Il fût un temps où  les combats de coq étaient fréquents et chaque village en organisait. Depuis 2005, ils ne peuvent de par la loi qu'avoir lieu lors de certaines importantes festivités religieuses, et cela encore que de manière très contrôlée.  Voici le rituel de préparation du coq pour le combat de sa vie.

Premièrement, le proprio lui fait prendre du soleil, tôt le matin.  Ensuite, il le nourrit bien, tous les jours.  Troisièmement, durant la journée, c'est le massage du coq pour renforcer ses pattes et ses muscles.  Le ring mesure 3 m x 3 m et il y a un arbitre qui compte jusqu'à trois pour le début du combat qui ne dure, en général, que 3 à 4 minutes.  Le reste du combat se déroule comme partout ailleurs.  Ici, c'est juste défendu de le faire en gageure.  Il n'y a pas de casino, pas de loterie non plus.

Le vélo est défendu de circuler dans la ville de Denpasar ainsi que les besak.  Les bemos sont très rares mais les taxis pilulent.  Bali est riche et ça se voit partout. Le tourisme amène une qualité supérieure à cette province où tout est un peu plus cher que dans les autres provinces.

Lorsque j'ai parlé, dans un blogue précédent, du cuisinier qui disait "pénis" au lieu de fish, bien voici l'explication.  Dans l'alphabet balinais, il n'y a pas de f ni de v.  Le f est remplacé par le b ou le p et le v est remplacé par le w.  Fish devient pish d'où le mot prononcé piiiish qui fut pour mon oreille orientale, pénis!  Aujourd'hui, Serinata dit jeuuune.  Pascal se demande bien de quoi il parle.  Il disait "jaune".  Une autre fois, il dit "sous" dans les champs.  Ben voyons, ça coûte des sous.  Non, il veut dire des "choux".  Bon!

Il y a 4 "suces" (choses) d'interdites lors du Nouvel an balinais - Nyepi depuis 1937 - jour férié obligatoire qui a lieu suite à la pleine lune du mois de mars: 1) défense de travailler, exception du personnel des hôpitaux, policiers et des hôtels. 2) L'électricité est fermé pour tout le monde à partir de 06h00, et ce, pour la journée. 3) Tout le monde reste à la maison.  Pas d'excursion pour le tourisme non plus. 4) Pas de télé, ni de radio ni de spectacle.

Ce matin, je remarque qu'il y a plusieurs petits vieux blancs avec de jeunes femmes balinaises. Je demande à Serinata si ce sont des américains.  Pas seulement: des australiens, des japonais et des européens.  Mais le contraire est vrai aussi: de jeunes balinais marient des femmes allemandes, japonaises, australiennes et européennes.   En général, elles demeurent à Bali, car "qui prend mari, prend pays" semble bien s'appliquer ici aussi.

Serinata nous énumère les 4 castes:  Brahmana, Satria, Wesia et Sudras. Voici le lien. Ici, le système de caste est beaucoup plus flexible que celui en Inde.  Mais, une loi reste immuable: si une fille de caste inférieure marie un homme de caste supérieure, alors change de caste et monte dans la hiérarchie de son mari.  Si un homme de caste inférieure marie une femme de caste supérieure, celle-ci descend dans la hiérarchie de son mari. C'est un peu comme nos autochtones.  Un "indien" marie une blanche au Québec, il peut vivre à l'extérieur de la réserve  et il garde tous ses droits.  Pas pour l'indienne qui marie un blanc.  Elle perd ses droits du moment qu'elle quitte sa réserve.

Comme l'écrit une blogueuse, dès le 8e siècle, on retrouve les premières traces d'une "indianisation" de Bali. Puis, quand les souverains indonésiens se convertirent à l'Islam, une bonne partie des fidèles de la religion hindoue se réfugia à Bali où elle conserva intactes ses croyances. Voilà pourquoi, aujourd'hui encore, 93% des Balinais sont hindous; il n'en reste que quelques petits groupes de musulmans, de protestants, de catholiques et de bouddhistes. La capitale de Bali, Denpasar, offre un témoignage parfait de la tolérance: les temples, les églises et les mosquées ont été construits les uns à côté des autres.

Naturellement, notre journée débute de travers.  Nous resterons 3h00 dans ce local où chacun espère passer rapidement.  Parfois, des agents de voyage repartent avec une pile de dossiers en demande d'extension.  Nous, c'est seulement deux!  Rien à faire.  Madi a beau insister, il nous faut attendre.  À suivre.  Je peux vous dire que Pascal fait "du sang de cochon".  Malheureusement, je ne partage pas cette peur.  Je pense que les 7 jours obligatoires pour obtenir cette extension nous permettra de rester jusqu'à la fin de nos vacances.

Il est déjà temps de remonter dîner dans le nord où se trouvent la plupart de nos excursions de la journée.  C'est un buffet pris dans un village: Pacung.  Des asiatiques occupent les tables ainsi que des russes.  C'est bon mais pas comme avant hier où le buffet était excellent.

Nous partons pour Bedugul.   Dû au climat frais, cette zone est utilisée par les balinais pour planter des légumes et des céréales.

Temple Pura Ulun Danu Bratan (Bedugul)

Selon mon amie Denise Jodoin, ce temple situé au bord du lac Bratan où un meru de 11 étages domine le temple Pura Ulun Danu Bratan fondé au 17e siècle et dédié à la déesse du lac, Dewi Danu est une des plus choses qu'elle ait vu durant ses multiples voyages.  J'aurai des photos demain car il me faut apprendre comment brancher mes appareils vu que c'est avec la tablette Samsung que je capte ces beautés.

Sous un certain angle, le regard peut porter à la fois sur le temple hindouiste de Bratan, sur un stupa bouddhiste et sur le dôme d'une mosquée, illustrant une spécificité balinaise, celle d'une coexistence multi-religieuse pacifique.

Le fameux marché du coin.  Je ne peux en parler car tout ce que j'en ai vu, c'est l'achat que j'y ait fait.  J'avais vu à Tabo Cottages, des plats recouverts de moustiquaires pour les plats servis à l'extérieur.  Je les ai enfin trouvés à ce fameux marché.  Pascal voulait s'asseoir dans l'auto et m'attendre.  Pas question, nous repartons, car  mes achats sont terminés dans cette région.  Il me reste encore Flores et Lomboc après tout! L'histoire du marché ne s'arrête pas ici mon beau Pascal!

 Je ne peux parler non plus du Jardin Botanique car c'est la saison hivernale et toute la nature est endormie.  Seuls le cactus méritent notre attention.  En plus, cette première journée de pluie depuis le début de notre voyage, ralentie nos ardeurs de déambuler à l'extérieur.

On se dirige ensuite vers la région rurale de Jatiluwith – qui signifie en balinais « très merveilleux » où nous profitons des superbes vues (une des plus belles de l’île) et des rizières en terrasses.  Je reste assise dans la vannette alors que Pascal sort avec Serinata, sous un petit crachin ennuyant.  Je prends de superbes photos sans avoir à me déplacer.  Je  vois bien que mon homme ne veut pas être pris en photo car je refuse de sortir me faire mouiller.  Il est jalouxxxx de mon comfort.  Lorsqu'il revient, je lui montre mes superbes photos.  Nous finissons par en rire.  Ces rizières sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, non seulement pour leur beauté, mais aussi pour tous les rites religieux et les pratiques culturelles de ceux qui les exploitent.

Bali est caractérisée par une végétation luxuriante et des paysages verdoyants, par des rivages séduisants, par les vestiges imposants de son histoire, par le charme de ses traditions et rituels qui marquent la vie de chaque Balinais, ainsi que par la sérénité et la paix qu'on trouve chez eux. Le sens du sacré, une gentillesse spontanée, une nature d'une richesse exceptionnelle, une flore exubérante, des paysages qui reflètent la douceur de vivre, tout cet ensemble fait de l'île un lieu enchanteur et extrêmement fascinant.  Tout a été dit! On la nomme "L'Île des Dieux" et hier, j'ai appris qu'on la nomme aussi "L'Île de l'Amour".  Vive la Saint-Valentin en avance!

Je suis témoin que les gens passent leur vie de paysans à retourner la terre, creuser, couper du bois, planter, repiquer, ramasser, faire pousser du riz, des haricots, du café, du cacao et des bananes, cultivant la moindre parcelle de terre, faisant pousser du riz jusque près de leurs habitations.

Pour ce qui est du temple de Tanah Lot, après avoir posé la question à notre guide, j'apprends que nous le visiterons lors de notre retour à Jambaran, après avoir visiter Flores.  Super! Nous aurons le même guide et le même chauffeur.

Bonne nuit car il nous faut se lever à 03h30 pour prendre notre avion à Denpasar qui est à au moins 3/4 d'heure de route. Bizzzzz

 

Visite de Tanah Lot : un des temples le plus fameux et charismatique de l’île posé sur un ilot rocheux.

Jour 23 – Lavage du linge à Pascal et gastro pour madame! 2

11 février - mercredi - Suara Air Villa - Nous ne sommes plus seuls, deux autres villas sont occupées!

J'ai terminé le fameux livre "Acide sulfurique" d'Amélie Nothcomb.  Quelle raconteuse parfois macabre mais combien juste.  Je choisis un autre de ses livres: "Cosmétique de l'ennemi".

Comme elle l'écrit si bien: !Les choses qui plaisent à l'oreille sont celles qui plaisent à l'esprit".  Bien d'accord Amélie Nothcomb!

Cette nuit, je me suis réveillée à quelques reprises avec un petit mal de coeur.  Ben non! je me disais!  Ce fut ben oui au réveil: gastro ma fille.  Je me soigne avec gastrolyte et pro azitrhomycine.

La province de Bali est aussi composée de 6 petites îles.  Le tourisme y est présent à l'année, pour différentes raisons: vacances du Temps des Fêtes, des étudiants, Nouvel An chinois... Notre guide a la chance de travailler à l'année dans son domaine alors que Risal ne le peut pas à Sulawesi.  Ici, de juin à octobre: 36 millions de tourismes envahissent l'île de Bali! De décembre à mars, ce sont les Russes, les pays de l'Est et les Amériques du Nord et les Français. Les Russes débarquent en charter bien rempli et choisissent le sud de la Province de Bali où se trouvent les chics hôtels studios, en plus d'être prêts de l'aéroport international de Depensar.

L'île de Bali possède deux calendriers traditionnels: le pawukon de 210 jours et un lunaire, le Saka qui commence chaque année au moment de Nyepi. Il semble qu'à Bali, il ne se passe pas une journée sans cérémonies: enterrements, crémations (comme hier, en plein mercredi, au temple Basakih), cérémonies dédiées aux temples et aux divinités, à la pleine lune... Hier, nous avons vu qu'ils revêtent leur plus beaux atours, les femmes sont habillées de dentelle très féminine et transparent, qu'importe l'âge de la dame, pour témoigner leur attachement aux dieux et déesses.

Serinata nous explique la différence de nomination des dieux.  L'exemple qu'il a pris lorsque Pascal le questionnait dans leurs différences avec celles expérimentées en Inde, il a répondu: tu es Pascal, le mari de ton épouse, l'ami de ton voisin, le frère de ton frère, le père de ta fille.  Tu as tout ces titres, mais tu es la même personne.  C'est pareil pour les dieux Hindous, selon ce que nous fêtons, mais il n'y a qu'un seul Dieu sous des manifestations différentes.

J'aime aussi l'explication de la montagne, du volcan.  Le sommet est la tête dont dépend tout le reste de la montagne et les alentours.  Il symbolise l'harmonie et la prospérité: le bois, l'eau et la diversité de la  nature qui le compose.  C'est pourquoi le volcan est sacré.  Tout est dualité dans le monde matériel, mais avec le temps, avec l'aide du monde spirituel, elle devient complémentarité.  L'un ne peut exister sans l'autre.  C'est aussi la raison pour laquelle on ne touche pas le dessus de la tête d'une personne: c'est sacré.

Le temple qui se divise en trois parties principales débute à l'entrée du temple où il y a toujours deux gardiens représentant parfois le bien et le mal, et parfois ils ne sont que gardiens tout court.

Je trouve que la forêt est un jardin botanique en elle-même: fruits, légumes, plantes, arbres, épices, fines herbes sauvage, l'eau...

Serinata nous parle des différents symboles hindous dont la swastika que nous a malheureusement fait connaître Hitler.  La swastika (Bali) ou svastika (Inde) est un terme qui vient du sanskrit Su (bon) et  Asti (cela est) et qui signifie grosso modo « bien-être ou qui porte chance".  Les quatre barres terminales à angle droit sont normalement orientées vers la droite ce qui est supposé représenter la révolution du soleil et le centre du mouvement.  Lorsque ces barres sont orientées vers la gauche, la croix est appelée Svastika et dans ce cas ça devient un signe néfaste. Pour l'hindouisme, ces barres représentent les dieux, les couleurs et les points cardinaux et le centre Shiva.

J'aimerais ajouter, au sujet de l'île flottante d'hier, que les peintures de ce temple sont basées à la première rangée sur l'astrologie, la 2e sur la vie quotidienne, 3e sur les différentes cérémonies balinaises,  4e sur la justice, 5e sur le prêtre qui les a écrite.

Au Musée, je fais la connaissance, en images, du premier roi du clan I Dewa Agung Jambe. Dewa Agung ou Deva Agung était le titre des rois de Klungkung, le premier dans le rang parmi les neuf royaumes de Bali, en Indonésie. Il a également été pris en charge par d'autres membres de haut rang de la dynastie. Le terme Dewa signifie «Dieu» et était aussi un titre général pour les membres de la caste Ksatria. Agung traduit comme «élevé» ou «grand». Littéralement, le titre signifie donc Grand Dieu.

Il y a quatre types de temple à Bali: le public (pour tout le monde) / le territoire (village) / le particulier (comme celui de notre villa) / et le clan (famille, privé).

Nous revenons d'un bon massage.  Un par semaine semble devenir notre moyenne.  Aujourd'hui c'était le "relaxation".  Une bonne et délicieuse façon de terminer notre journée.  Mes intestins se sont calmés mais un petit mal de coeur flotte encore un peu.

Bizzzzz et pas de photo aujourd'hui! Congé!

 

Published on Categories Océanie 2015Tags Acide sulfurique, Amélie Nothcomb, astrologie, atours, , caste Ksatria, cérémonies, cloche, Cosmétique de l'ennemi, déesse, dentelle, dieux, dualité, esprit, gastro, hôtel studio, I Dewa Agung Jambe, jardin botanique, mal de coeur, manifestations, oreille, peintures, pleine lune, russes, , , svastika, swastika, , tête, , volcan2 commentaires sur Jour 23 – Lavage du linge à Pascal et gastro pour madame!

10 février – mardi – Sebatu, Kintamani, Besakih, Bali - Suara Air Villa

Déjà 3 semaines de passées...aujourd’hui

Nous sommes à Suara Air Villa pour 5 nuits et 4 jours.  Notre guide Serinata parle un français que nous pouvons comprendre mais souvent, il ne semble pas comprendre ce que nous lui disons.  Il nous faut articuler énormément et répéter souvent.  Notre chauffeur est Santa comme Santa Claus (Père Noël). L’homme de service, Wagan Dona, s’occupe de la navette qui nous conduit sur demande à Ubud.  Nous sortons pour souper et faire nos petites « commissions ». Ce magnifique hôtel offre un service gratuit de navette n'importe quel moment de la journée. Avec préavis de seulement 10 minutes, nous pouvons nous faire déposer dans la ville et vous revenons de la même façon.

Nous soupons à un petit resto appelé « warung lokal ».  Le proprio est aussi le cuisinier et lorsqu’il vient me dire qu’il n’a pas de fish, je comprends qu’il n’a pas de « pénis »… Bon!

Un couple de Québécois rencontré un peu plus tôt, vient s’asseoir à notre table.  Il voyage « aventure » dans des « Cafés couettes ».  Gisèle et Maurice voyagent ensemble depuis 2011.  Ils partent 4 mois et décident en chemin, où ils iront, au jour le jour.  Ils sont dans cette région-ci depuis 3 semaines, car ils aiment beaucoup les gens, l’atmosphère et la bonne bouffe pour vraiment pas cher.  Il ne nous en a coûté moins de 10$ pour nous deux : poulet frit frais pour Pascal et moi une assiette de légumes, une petite bière et un Sprite.  Nous pigeons un peu dans l’assiette de l’autre afin d’équilibrer notre repas.

Pascal leur a laissé son adresse www.mitan.ca afin qu’ils puissent suivre notre voyage et prendre l’info pour leur prochaine destination en Indonésie.  Ils semblent vouloir se rendre à Sumatra et peut-être à Sulawesi.  Gisèle a pris quelques notes.  Étrangement, elle aussi a vécu ce que je vis, au niveau de ma gorge.  Elle, s’était d’avoir trop chanté.  Moi, sans doute de trop parler.  Elle ne parlait plus du tout.  Elle a été en orthophonie pendant 3 mois et tout s’est replacé.  Il fallait faire des exercices vocaux pour raffermir certains muscles de la gorge ainsi que ses cordes vocales. Ils sont vraiment intéressants.

Coq à l’âne

  • Pascal remarque l’absence de besak à Bali.
  • Avant-hier, à l’aéroport, une dizaine de papis sportifs Australiens équipés de leur planche à surf échangeaient des blagues au sujet de leur performance future. Beaucoup d’Australiens viennent au sud de Bali uniquement pour surfer sur les vagues de l’Océan Indien.  Il faut ajouter que Bali est bien renommée pour ceux qui aiment faire la fête, et comme dit la chanson, le soleil et la mer…
  • Le tourisme est la principale source de revenu de l’Île de Bali suivie de prêt par l’agriculture.

J’ai bien peur, en lisant le blogue de Pascal, qu’il verra plus de déesses en pierre que vivantes. L’avantage sera qu’elles seront nues, alors il pourra s’en mettre plein la vue ce pauvre pépé chéri.

Notre départ pour la journée a été un peu retardé car nous avons rencontré le responsable d’obtenir l’extension pour nos visas. J’espère que nos photos certifiées au Québec empêcheront de nous rendre à Denpasar pour d’autre photos. À suivre.  En attendant son arrivée qui fut retardée par la circulation, Serinata enseigne à Pascal comment se compose la grammaire indonésienne.  Il vous en parlera sans doute.  Ensuite, Pascal me l’explique.  Elle n’est vraiment pas compliquée comparé au français.

Notre départ de l’hôtel se fait donc à 09h30 au lieu de 08h30.  Nous sommes en vacances après tout.  Nous arrêtons à Tegallalang où Serinata nous explique les rizières étagées où d’autres groupes courent pour prendre des photos : beaucoup de chinois, coréens, indonésiens des autres îles, des russes et des hongrois et quelques québécois ! Le riz balinais possède un grain plus long ce qui donne que deux récoltes par année, comparé à d’autres riz produisent trois récoltes.

La route nous fait passer par d’autres merveilleux champs de rizières en terrasses avant d’arriver à Sebatu où nous visitons le Temple de la source sacrée, lieu de purification pour les Balinais. Je passe toute l’histoire reçue pour résumer que ce temple est divisé en trois parties : la salle de réunion ou de badmington (oui, oui), la cloche et les endroits de prières ou de méditations où les touristes sont interdits, s’ils ne sont pas là pour prier. Le temple est construit selon les points cardinaux, les couleurs et les dieux et déesses hindoues.

Nous continuons visiter un genre de jardin d’éden, le Cantik, où sont concentrées les différentes cultures du pays balinais, où poussent le café Arabica, la cacao, la citronnelle, le tamarillo (petite tomate verte), le gingembre sauvage, le gingembre, le clou de girofle, la cannelle, cajeput, le manioc, le salak, le ginseng (oui messieurs), la vanille, et la fameuse civette.

Le Kopi Luwak est un café de luxe, à base d’excréments d'animal, le plus cher au monde.  Ses grains sont passés par le système digestif d’un petit animal originaire d’indonésie, la civette asiatique. Voici un lien ci-dessous qui vous permettra d’aller lire un peu plus sur ce sujet.

Nous dégustons 11 thés et cafés et cacao dont le fameux Kopi Luwak à 5$ la tasse.  Nous avons bien aimé.  C’est un café très fort mais doux en même temps dans le sens, sans amertume. Nous avons acheté le thé au gingembre et l’autre à la citronnelle.  Nous avons jasé avec un suédois marié à une coréenne.  Super sympathiques tous les deux avec Ted qui ne voulait rien savoir de manger.

Notre chauffeur fut vérifié deux fois par la police pour s’assurer qu’il a bien un permis et qu’il est accrédité comme chauffeur pour touristes.

En route, nous arrêtons avant d’arriver à Kintamani, village de montagne à 1 400 mètres d’altitudes au-dessus du niveau de la mer.  D’ici, nous pouvons apprécier la spectaculaire vue du volcan Batur (1 717 m) encore en activité, et du lac Batur.  Serinata prend quelques photos de nous deux.  Hyper gentil notre guide.  Le sommet du volcan symbolise la montagne sacrée,  l’harmonie et la prospérité.  La purification commence par l’eau de la montagne qui descend et nettoie tout sur son passage.  La dualité qui devient la complémentarité est très présente dans la croyance hindoue et bouddhiste, car les deux subsistent, côte à côte, ici aussi.

Lorsque Serinata dit : « l’essence », je suis un peu perdue, car dans la phrase, ça n’a pas de sens.  Il disait en faite : les singes.

Ensuite, nous visitons Besakih, le temple le plus important de Bali, bâti sur le flanc du Mont Agung (3 142 m), la montagne la plus haute de l’île.

Les offrandes font parties du quotidien balinais.  On peut remarquer sur les trottoirs,

Ces petits paniers en feuille de palmier qui contiennent toutes sortes de choses : des grains de riz, des biscuits, des cigarettes, souvent des fleurs, de l’encens… C’est même un exercice que d’éviter de les piétiner car ils imposent le respect.

Le volcan: mystique, majestueux, vital.

En visitant l’île de Bali, on ne peut manquer d’être impressionné par l’immensité du volcan Agung qui culmine à 3 142 mètres d’altitude. On est aussi frappé par l’intensité de l’attachement qu’ont les balinais pour leur montagne, qui évoquent son énergie, son esprit, ses vertus apaisantes et y effectuent des pèlerinages fréquemment, comme le mentionne si bien Nadia Fournier effectuant un voyage en Espagne.

Ils ont raison, car sans les volcans, l’Indonésie aurait une allure bien différente. Le volcan, avec son auguste stature, donne naissance à une foule de formations météorologiques, dont certaines incidences capitales pour la survie de l’agriculture sur les différentes îles. Les vents soufflent formant des nuages chargés de vapeur d’eau.  Lorsqu’ils se heurtent à la crête du volcan, les vapeurs se refroidissent, se condensent et se précipitent, le plus souvent sous forme de pluie, d’où les ondées journalières vécues à Sulawesi.  Nous bénissions les dieux de cette pluie qui apportait une fraîcheur à la nuit.

Dîner à Mahagiri où le panorama est à couper le souffle.  Le buffet satisfait mon estomac affamé car nous avons déjeuner à 07h00 ce matin et il est déjà 14h15.  Une jeune hongroise, Greta, s’adresse à nous en français. En partant, j’échappe ma caméra sur la céramique. Elle ne fonctionne plus! La tablette Samsung IV va prendre la relève pour la prochaine journée de visites à Bali, dans deux jours. en route vers Jimbaran.

Ensuite, destination à Klungkung, ancienne capitale (1740 – 1908) où nous visitons le Palais de justice (kertagosa) et la pavillon flottant (Bale Kambang).  Maurice nous salue et il va chercher Gisèle qui arrive avec un sourire magnifique.  Nous échangeons un peu avant de continuer, car nous sommes en retard sur notre itinéraire.  On se salue et nous espérons les rencontrer à nouveau.

Ce Palais Kertha Gosa (Taman Kertha Gosa) est un vestige précolonial de Bali. Ce vaste palais carré, probablement inspiré d'un mandala, comprenait des cours, des jardins, des pavillons et des douves. La majeure partie du palais et des dépendances fut détruite lors de l'attaque néerlandaise le 28 avril 1908.

Deux bâtiments importants sont conservés : la salle de justice, pavillon ouvert, qui faisait office de cour suprême du royaume de Klungkung, et le pavillon flottant que nous venons de visiter.

Nous terminons par la visite de Goa Gaiah (la grotte des éléphants) dont le temple à l’intérieur est un des plus visités et vénérés de Bali.  C’est un temple construit au XIe siècle, il a d'abord été consacré au culte bouddhiste avant d'être transformé en sanctuaire hindouiste. Ce dernier fut détruit lors du dernier tremblement de terre.

Wikipédia dit : « La façade de la grotte est une sculpture de diverses créatures et de démons menaçants. La gueule d'un monstre sert d'entrée à la grotte. Le couloir de 13 m de longueur mène à un carrefour en T. D'un côté on observe une statue (1 m de haut) de Ganesh, dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir ; de l'autre côté, trois statuettes représentent des lingams de Shiva.

À proximité, des bains rectangulaires sont restés enfouis jusque dans les années 1950. Ils sont divisés en deux parties, chacune décorée de trois statues de femmes portant un vase au niveau du ventre, d'où sort l'eau qui les alimente. Ces bains dateraient du XIe siècle. Le site est mentionné dans le Nagarakertagama, poème épique javanais écrit en 1365. Patrimoine de l’UNESCO depuis 1995.

Voilà ce qui termine notre journée sous un soleil d’une trentaine de degrés centigrades.  Il fait chaud !

En arrivant à la « maison », vite nous sautons dans la piscine afin de nous rafraîchir un peu.  Souper de fruits : mangoustan, salak, kiwi jaune sucré (rien à voir avec ceux que nous connaissons au Québec), rambutan, clémentines et quelques noix de macadam que j’aime, tout comme mes filles les aiment aussi.

Je tombe de sommeil ! xxx