Skip to content

Jour 23 – Lavage du linge à Pascal et gastro pour madame! 2

11 février - mercredi - Suara Air Villa - Nous ne sommes plus seuls, deux autres villas sont occupées!

J'ai terminé le fameux livre "Acide sulfurique" d'Amélie Nothcomb.  Quelle raconteuse parfois macabre mais combien juste.  Je choisis un autre de ses livres: "Cosmétique de l'ennemi".

Comme elle l'écrit si bien: !Les choses qui plaisent à l'oreille sont celles qui plaisent à l'esprit".  Bien d'accord Amélie Nothcomb!

Cette nuit, je me suis réveillée à quelques reprises avec un petit mal de coeur.  Ben non! je me disais!  Ce fut ben oui au réveil: gastro ma fille.  Je me soigne avec gastrolyte et pro azitrhomycine.

La province de Bali est aussi composée de 6 petites îles.  Le tourisme y est présent à l'année, pour différentes raisons: vacances du Temps des Fêtes, des étudiants, Nouvel An chinois... Notre guide a la chance de travailler à l'année dans son domaine alors que Risal ne le peut pas à Sulawesi.  Ici, de juin à octobre: 36 millions de tourismes envahissent l'île de Bali! De décembre à mars, ce sont les Russes, les pays de l'Est et les Amériques du Nord et les Français. Les Russes débarquent en charter bien rempli et choisissent le sud de la Province de Bali où se trouvent les chics hôtels studios, en plus d'être prêts de l'aéroport international de Depensar.

L'île de Bali possède deux calendriers traditionnels: le pawukon de 210 jours et un lunaire, le Saka qui commence chaque année au moment de Nyepi. Il semble qu'à Bali, il ne se passe pas une journée sans cérémonies: enterrements, crémations (comme hier, en plein mercredi, au temple Basakih), cérémonies dédiées aux temples et aux divinités, à la pleine lune... Hier, nous avons vu qu'ils revêtent leur plus beaux atours, les femmes sont habillées de dentelle très féminine et transparent, qu'importe l'âge de la dame, pour témoigner leur attachement aux dieux et déesses.

Serinata nous explique la différence de nomination des dieux.  L'exemple qu'il a pris lorsque Pascal le questionnait dans leurs différences avec celles expérimentées en Inde, il a répondu: tu es Pascal, le mari de ton épouse, l'ami de ton voisin, le frère de ton frère, le père de ta fille.  Tu as tout ces titres, mais tu es la même personne.  C'est pareil pour les dieux Hindous, selon ce que nous fêtons, mais il n'y a qu'un seul Dieu sous des manifestations différentes.

J'aime aussi l'explication de la montagne, du volcan.  Le sommet est la tête dont dépend tout le reste de la montagne et les alentours.  Il symbolise l'harmonie et la prospérité: le bois, l'eau et la diversité de la  nature qui le compose.  C'est pourquoi le volcan est sacré.  Tout est dualité dans le monde matériel, mais avec le temps, avec l'aide du monde spirituel, elle devient complémentarité.  L'un ne peut exister sans l'autre.  C'est aussi la raison pour laquelle on ne touche pas le dessus de la tête d'une personne: c'est sacré.

Le temple qui se divise en trois parties principales débute à l'entrée du temple où il y a toujours deux gardiens représentant parfois le bien et le mal, et parfois ils ne sont que gardiens tout court.

Je trouve que la forêt est un jardin botanique en elle-même: fruits, légumes, plantes, arbres, épices, fines herbes sauvage, l'eau...

Serinata nous parle des différents symboles hindous dont la swastika que nous a malheureusement fait connaître Hitler.  La swastika (Bali) ou svastika (Inde) est un terme qui vient du sanskrit Su (bon) et  Asti (cela est) et qui signifie grosso modo « bien-être ou qui porte chance".  Les quatre barres terminales à angle droit sont normalement orientées vers la droite ce qui est supposé représenter la révolution du soleil et le centre du mouvement.  Lorsque ces barres sont orientées vers la gauche, la croix est appelée Svastika et dans ce cas ça devient un signe néfaste. Pour l'hindouisme, ces barres représentent les dieux, les couleurs et les points cardinaux et le centre Shiva.

J'aimerais ajouter, au sujet de l'île flottante d'hier, que les peintures de ce temple sont basées à la première rangée sur l'astrologie, la 2e sur la vie quotidienne, 3e sur les différentes cérémonies balinaises,  4e sur la justice, 5e sur le prêtre qui les a écrite.

Au Musée, je fais la connaissance, en images, du premier roi du clan I Dewa Agung Jambe. Dewa Agung ou Deva Agung était le titre des rois de Klungkung, le premier dans le rang parmi les neuf royaumes de Bali, en Indonésie. Il a également été pris en charge par d'autres membres de haut rang de la dynastie. Le terme Dewa signifie «Dieu» et était aussi un titre général pour les membres de la caste Ksatria. Agung traduit comme «élevé» ou «grand». Littéralement, le titre signifie donc Grand Dieu.

Il y a quatre types de temple à Bali: le public (pour tout le monde) / le territoire (village) / le particulier (comme celui de notre villa) / et le clan (famille, privé).

Nous revenons d'un bon massage.  Un par semaine semble devenir notre moyenne.  Aujourd'hui c'était le "relaxation".  Une bonne et délicieuse façon de terminer notre journée.  Mes intestins se sont calmés mais un petit mal de coeur flotte encore un peu.

Bizzzzz et pas de photo aujourd'hui! Congé!

 

Published on Categories Océanie 2015Tags Acide sulfurique, Amélie Nothcomb, astrologie, atours, , caste Ksatria, cérémonies, cloche, Cosmétique de l'ennemi, déesse, dentelle, dieux, dualité, esprit, gastro, hôtel studio, I Dewa Agung Jambe, jardin botanique, mal de coeur, manifestations, oreille, peintures, pleine lune, russes, , , svastika, swastika, , tête, , volcan2 commentaires sur Jour 23 – Lavage du linge à Pascal et gastro pour madame!

10 février – mardi – Sebatu, Kintamani, Besakih, Bali - Suara Air Villa

Déjà 3 semaines de passées...aujourd’hui

Nous sommes à Suara Air Villa pour 5 nuits et 4 jours.  Notre guide Serinata parle un français que nous pouvons comprendre mais souvent, il ne semble pas comprendre ce que nous lui disons.  Il nous faut articuler énormément et répéter souvent.  Notre chauffeur est Santa comme Santa Claus (Père Noël). L’homme de service, Wagan Dona, s’occupe de la navette qui nous conduit sur demande à Ubud.  Nous sortons pour souper et faire nos petites « commissions ». Ce magnifique hôtel offre un service gratuit de navette n'importe quel moment de la journée. Avec préavis de seulement 10 minutes, nous pouvons nous faire déposer dans la ville et vous revenons de la même façon.

Nous soupons à un petit resto appelé « warung lokal ».  Le proprio est aussi le cuisinier et lorsqu’il vient me dire qu’il n’a pas de fish, je comprends qu’il n’a pas de « pénis »… Bon!

Un couple de Québécois rencontré un peu plus tôt, vient s’asseoir à notre table.  Il voyage « aventure » dans des « Cafés couettes ».  Gisèle et Maurice voyagent ensemble depuis 2011.  Ils partent 4 mois et décident en chemin, où ils iront, au jour le jour.  Ils sont dans cette région-ci depuis 3 semaines, car ils aiment beaucoup les gens, l’atmosphère et la bonne bouffe pour vraiment pas cher.  Il ne nous en a coûté moins de 10$ pour nous deux : poulet frit frais pour Pascal et moi une assiette de légumes, une petite bière et un Sprite.  Nous pigeons un peu dans l’assiette de l’autre afin d’équilibrer notre repas.

Pascal leur a laissé son adresse www.mitan.ca afin qu’ils puissent suivre notre voyage et prendre l’info pour leur prochaine destination en Indonésie.  Ils semblent vouloir se rendre à Sumatra et peut-être à Sulawesi.  Gisèle a pris quelques notes.  Étrangement, elle aussi a vécu ce que je vis, au niveau de ma gorge.  Elle, s’était d’avoir trop chanté.  Moi, sans doute de trop parler.  Elle ne parlait plus du tout.  Elle a été en orthophonie pendant 3 mois et tout s’est replacé.  Il fallait faire des exercices vocaux pour raffermir certains muscles de la gorge ainsi que ses cordes vocales. Ils sont vraiment intéressants.

Coq à l’âne

  • Pascal remarque l’absence de besak à Bali.
  • Avant-hier, à l’aéroport, une dizaine de papis sportifs Australiens équipés de leur planche à surf échangeaient des blagues au sujet de leur performance future. Beaucoup d’Australiens viennent au sud de Bali uniquement pour surfer sur les vagues de l’Océan Indien.  Il faut ajouter que Bali est bien renommée pour ceux qui aiment faire la fête, et comme dit la chanson, le soleil et la mer…
  • Le tourisme est la principale source de revenu de l’Île de Bali suivie de prêt par l’agriculture.

J’ai bien peur, en lisant le blogue de Pascal, qu’il verra plus de déesses en pierre que vivantes. L’avantage sera qu’elles seront nues, alors il pourra s’en mettre plein la vue ce pauvre pépé chéri.

Notre départ pour la journée a été un peu retardé car nous avons rencontré le responsable d’obtenir l’extension pour nos visas. J’espère que nos photos certifiées au Québec empêcheront de nous rendre à Denpasar pour d’autre photos. À suivre.  En attendant son arrivée qui fut retardée par la circulation, Serinata enseigne à Pascal comment se compose la grammaire indonésienne.  Il vous en parlera sans doute.  Ensuite, Pascal me l’explique.  Elle n’est vraiment pas compliquée comparé au français.

Notre départ de l’hôtel se fait donc à 09h30 au lieu de 08h30.  Nous sommes en vacances après tout.  Nous arrêtons à Tegallalang où Serinata nous explique les rizières étagées où d’autres groupes courent pour prendre des photos : beaucoup de chinois, coréens, indonésiens des autres îles, des russes et des hongrois et quelques québécois ! Le riz balinais possède un grain plus long ce qui donne que deux récoltes par année, comparé à d’autres riz produisent trois récoltes.

La route nous fait passer par d’autres merveilleux champs de rizières en terrasses avant d’arriver à Sebatu où nous visitons le Temple de la source sacrée, lieu de purification pour les Balinais. Je passe toute l’histoire reçue pour résumer que ce temple est divisé en trois parties : la salle de réunion ou de badmington (oui, oui), la cloche et les endroits de prières ou de méditations où les touristes sont interdits, s’ils ne sont pas là pour prier. Le temple est construit selon les points cardinaux, les couleurs et les dieux et déesses hindoues.

Nous continuons visiter un genre de jardin d’éden, le Cantik, où sont concentrées les différentes cultures du pays balinais, où poussent le café Arabica, la cacao, la citronnelle, le tamarillo (petite tomate verte), le gingembre sauvage, le gingembre, le clou de girofle, la cannelle, cajeput, le manioc, le salak, le ginseng (oui messieurs), la vanille, et la fameuse civette.

Le Kopi Luwak est un café de luxe, à base d’excréments d'animal, le plus cher au monde.  Ses grains sont passés par le système digestif d’un petit animal originaire d’indonésie, la civette asiatique. Voici un lien ci-dessous qui vous permettra d’aller lire un peu plus sur ce sujet.

Nous dégustons 11 thés et cafés et cacao dont le fameux Kopi Luwak à 5$ la tasse.  Nous avons bien aimé.  C’est un café très fort mais doux en même temps dans le sens, sans amertume. Nous avons acheté le thé au gingembre et l’autre à la citronnelle.  Nous avons jasé avec un suédois marié à une coréenne.  Super sympathiques tous les deux avec Ted qui ne voulait rien savoir de manger.

Notre chauffeur fut vérifié deux fois par la police pour s’assurer qu’il a bien un permis et qu’il est accrédité comme chauffeur pour touristes.

En route, nous arrêtons avant d’arriver à Kintamani, village de montagne à 1 400 mètres d’altitudes au-dessus du niveau de la mer.  D’ici, nous pouvons apprécier la spectaculaire vue du volcan Batur (1 717 m) encore en activité, et du lac Batur.  Serinata prend quelques photos de nous deux.  Hyper gentil notre guide.  Le sommet du volcan symbolise la montagne sacrée,  l’harmonie et la prospérité.  La purification commence par l’eau de la montagne qui descend et nettoie tout sur son passage.  La dualité qui devient la complémentarité est très présente dans la croyance hindoue et bouddhiste, car les deux subsistent, côte à côte, ici aussi.

Lorsque Serinata dit : « l’essence », je suis un peu perdue, car dans la phrase, ça n’a pas de sens.  Il disait en faite : les singes.

Ensuite, nous visitons Besakih, le temple le plus important de Bali, bâti sur le flanc du Mont Agung (3 142 m), la montagne la plus haute de l’île.

Les offrandes font parties du quotidien balinais.  On peut remarquer sur les trottoirs,

Ces petits paniers en feuille de palmier qui contiennent toutes sortes de choses : des grains de riz, des biscuits, des cigarettes, souvent des fleurs, de l’encens… C’est même un exercice que d’éviter de les piétiner car ils imposent le respect.

Le volcan: mystique, majestueux, vital.

En visitant l’île de Bali, on ne peut manquer d’être impressionné par l’immensité du volcan Agung qui culmine à 3 142 mètres d’altitude. On est aussi frappé par l’intensité de l’attachement qu’ont les balinais pour leur montagne, qui évoquent son énergie, son esprit, ses vertus apaisantes et y effectuent des pèlerinages fréquemment, comme le mentionne si bien Nadia Fournier effectuant un voyage en Espagne.

Ils ont raison, car sans les volcans, l’Indonésie aurait une allure bien différente. Le volcan, avec son auguste stature, donne naissance à une foule de formations météorologiques, dont certaines incidences capitales pour la survie de l’agriculture sur les différentes îles. Les vents soufflent formant des nuages chargés de vapeur d’eau.  Lorsqu’ils se heurtent à la crête du volcan, les vapeurs se refroidissent, se condensent et se précipitent, le plus souvent sous forme de pluie, d’où les ondées journalières vécues à Sulawesi.  Nous bénissions les dieux de cette pluie qui apportait une fraîcheur à la nuit.

Dîner à Mahagiri où le panorama est à couper le souffle.  Le buffet satisfait mon estomac affamé car nous avons déjeuner à 07h00 ce matin et il est déjà 14h15.  Une jeune hongroise, Greta, s’adresse à nous en français. En partant, j’échappe ma caméra sur la céramique. Elle ne fonctionne plus! La tablette Samsung IV va prendre la relève pour la prochaine journée de visites à Bali, dans deux jours. en route vers Jimbaran.

Ensuite, destination à Klungkung, ancienne capitale (1740 – 1908) où nous visitons le Palais de justice (kertagosa) et la pavillon flottant (Bale Kambang).  Maurice nous salue et il va chercher Gisèle qui arrive avec un sourire magnifique.  Nous échangeons un peu avant de continuer, car nous sommes en retard sur notre itinéraire.  On se salue et nous espérons les rencontrer à nouveau.

Ce Palais Kertha Gosa (Taman Kertha Gosa) est un vestige précolonial de Bali. Ce vaste palais carré, probablement inspiré d'un mandala, comprenait des cours, des jardins, des pavillons et des douves. La majeure partie du palais et des dépendances fut détruite lors de l'attaque néerlandaise le 28 avril 1908.

Deux bâtiments importants sont conservés : la salle de justice, pavillon ouvert, qui faisait office de cour suprême du royaume de Klungkung, et le pavillon flottant que nous venons de visiter.

Nous terminons par la visite de Goa Gaiah (la grotte des éléphants) dont le temple à l’intérieur est un des plus visités et vénérés de Bali.  C’est un temple construit au XIe siècle, il a d'abord été consacré au culte bouddhiste avant d'être transformé en sanctuaire hindouiste. Ce dernier fut détruit lors du dernier tremblement de terre.

Wikipédia dit : « La façade de la grotte est une sculpture de diverses créatures et de démons menaçants. La gueule d'un monstre sert d'entrée à la grotte. Le couloir de 13 m de longueur mène à un carrefour en T. D'un côté on observe une statue (1 m de haut) de Ganesh, dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir ; de l'autre côté, trois statuettes représentent des lingams de Shiva.

À proximité, des bains rectangulaires sont restés enfouis jusque dans les années 1950. Ils sont divisés en deux parties, chacune décorée de trois statues de femmes portant un vase au niveau du ventre, d'où sort l'eau qui les alimente. Ces bains dateraient du XIe siècle. Le site est mentionné dans le Nagarakertagama, poème épique javanais écrit en 1365. Patrimoine de l’UNESCO depuis 1995.

Voilà ce qui termine notre journée sous un soleil d’une trentaine de degrés centigrades.  Il fait chaud !

En arrivant à la « maison », vite nous sautons dans la piscine afin de nous rafraîchir un peu.  Souper de fruits : mangoustan, salak, kiwi jaune sucré (rien à voir avec ceux que nous connaissons au Québec), rambutan, clémentines et quelques noix de macadam que j’aime, tout comme mes filles les aiment aussi.

Je tombe de sommeil ! xxx

 

 

Jour 21 : un autre coin de paradis sur terre à Bali

9 février – lundi - Suara Air Villa, Bali

Une brise glisse sur nos corps et nous rafraîchi sous le toit du gazebo qui nous sert de protection au soleil qui plombe avec ses 32oC à 34oC.  Le coq conteste ces degrés à coup de cocorico répété à toute heure de la journée.  Les grillons lui répondent à toute heure aussi qu’il n’a qu’à faire comme eux, rester à l’ombre.  Un autre coq se met de la partie avec un cocorico fort et clair : « Cessez de vous envoyer la balle, les amis! ». Voilà l’était d’âme de mon avant-midi à prendre le temps de vivre dans cet endroit paradisiaque où ne sommes que tous les deux en harmonie avec les mondes qui nous entourent. Chaque villa possède sa piscine privée dans laquelle nous nous prélasserons cet après-midi.

Vicky et Valérie, si vous lisez ce blogue, cet endroit serait magique et abordable pour venir y vivre en famille quelques semaines.  On peut louer une maison complète avec trois chambres et une piscine pour chaque villa.  Une fois le billet d’avion payé, c’est pas cher! En plus, Frédéric, le personnel parle Catalan, comme partout en Indonésie.  Le propriétaire de ce grand domaine est Catalan aussi.

Je trouve que les tiges sur lesquelles fleurissent les fleurs des oiseaux du paradis symbolisent bien l’appellation que je donne à cet endroit harmonieux.  Est-ce l’effet de l’énergie balinaise qui circule tout autour de moi : le son de rivière, les fleurs, les statues hindoues, les meubles en bois ou en rotin et le personnel discret qui glisse au milieu de la verdure?  Gratitude quand tu me tiens!

Après consultation avec Pascal, nous décidons de passer la journée ici et nous ne sortirons que ce soir pour aller retirer des rupiahs (1 r = 1$ cnd) afin de pouvoir demeurer ici un 13 jours supplémentaires : 100$ canadiens chacun.  C’est cher comparé au prix du Visa (35$) mais pas cher comparé à ce que nous en retirons de satisfaction qui dépasse les attentes de ce voyage.

Vicky, je prends beaucoup de photos qui pourront t’inspirer lorsque tu décoreras ton « chez-toi ».  Ces décors te ressemblent beaucoup. Ce qui me fait dire que tu as sans vécu dans ces endroits lors d’incarnations passées.  Sans parler du yoga omniprésent dans la pratique, partout à Bali.

Nous en profiterons aussi pour souper à Ubud qui se trouve à 5 km d’ici.  Une navette offerte par le Suara Air Villa nous y amène et vient aussi nous y rechercher.  Quel service!

Un jeune couple est responsable du site mais ce n’est pas la femme de Komang Sudarta, donc il est le 3e enfant dans sa famille.  Le jeune homme défile son nom, et je n’y comprends « que dal ».  Alors voici ce que ma recherche à donner. La jeune employée se prénomme Wayan Anic, donc elle est l’ainée.

Il semble que ce blogue s’adresse beaucoup à mes filles.  Valérie et Frédéric, voici donc ce qui vous ressemble en choisissant « Gabriel » comme prénom pour votre bébé-garçon après avoir étudier sa signification.

Noms et prénoms balinais

Les Balinais croient en l’influence des noms et prénoms sur le caractère du porteur. Par conséquent, ils évitent de donner des noms ayant une mauvaise connotation ou dénotant une figure cruelle dans une histoire. Tous les noms balinais ont étymologiquement un bon sens.

Noms balinais

A Bali, il n’existe pas de noms de famille communs à une famille entière. Par contre, le nom est attribué par les parents le jour d’anniversaire des 3 premiers mois du bébé.

Ce nom dépendra :

  • du caractère du bébé jusque là
  • de son apparence physique
  • des circonstances de sa naissance
  • des qualités dont les parents espèrent de lui

Quelques exemples de significations

Santi = Paisible

Dharma = Bon

Murniati = Cœur pur

Samarta ou Pradnyana = Intelligence

Dharmi ou Susilawati = Gentillesse

Les quatre prénoms balinais

Vous allez trouver que cela manque d’originalité … mais les prénoms sont attribués selon l’ordre des naissances dans la fratrie. Et tout a une signification.

Voici les 4 prénoms des Balinais de la caste des Sudra :

Le 1er enfant s’appellera Wayan ou Putu (mixte) ou Gede si c’est un garçon. Wayan est dérivé de « Waya » (Wayahan ou Wayah) qui veut dire le plus ancien.

Le 2e enfant s’appellera Made ou Kadek. Made (Madya) signifie « milieu ».

Le 3e enfant s’appellera Nyoman ou Komang. Nyoman Anom veut dire « nouveau ou jeune ».

Le 4e enfant s’appellera Ketut.

Et le 5e enfant ? On recommence au 1er : il s’appellera Wayan Balik (retour à Wayan). Parfois, Wayan est remplacé par Gede ou Putu. Et ainsi de suite.

Du coup, dans une même famille, plusieurs personnes portent le même prénom. Autrefois, c’était encore plus compliqué, lorsqu’il y avait des fratries de 7 ou 8 enfants !

Pour différencier les filles et les garçons, il faut écrire devant le prénom :

- « Ni Si » pour une fille

- « I » pour un garçon.

Les noms et prénoms sont également reliés au système de castes.  Dans les familles royales, la règle des 4 prénoms selon l’ordre des naissances n’est pas appliquée. Par exemple : Anak Agung, Ngurah, Gusti Ngurah, Dewa Ngurah et ainsi de suite.

C’est bien décrit dans le livre « Mange, prie, aime » d’Élizabeth Gilbert.

A+ xxx

 

Published on Categories Océanie 2015Tags Aime, balinais, bébé, , castes, Catalan, , Élizabeth Gilbert, famille, filles, fleurs, garçons, gazebo, gede, , grillons, kadek, Ketut, Komang, livre, made, Mange, nom, Nyoman, paradis, , prénom, Prie, putu, québécois, rivières, rotin, rupiah, soleil, statues, , Ubud, verdure, Vicky, , Wayan Anik, yogaLeave a comment on Jour 21 : un autre coin de paradis sur terre à Bali

Jour 20 : quittons Sulawesi et en route vers Bali

8 février – dimanche - Suara Air Villa à quelques km d'Ubud

Un bref résumé de la journée.  Un petit déjeuner digne de celui des chinois : œufs en caoutchouc même difficile à couper avec un couteau, des rôties grillées seulement d’un côté, un café qui coûte l’eau noire et des gens qui parlent sans cesse en nous regardant manger! Bon!

L’Hôtel BBC est gérée par une jeunesse indifférente aux besoins des touristes étrangers.  Par contre, le petit déjeuner indonésien était bien garni.  Sans doute, je deviens plus difficile ayant eu un service 5 étoiles à Lemo. Celui qui parle anglais porte des lunettes semblables à celles de Drew.  Il est très à la mode.

En prenant une photo de la rivière qui mène au Lac Tempe, je vois le véhicule de notre chauffeur.  J’apprends que le chauffeur y est logé gratuitement et que ses repas sont choisis et payés par le guide.  Pascal a été très généreux pour le pourboire remis individuellement à Rashni et Risal. Ils sont attentifs et généreux de leurs connaissances et de leur temps.  Ils voient un endroit qui mérite une photo, Rashni nomme ce qu’il voit en indonésien et il arrête alors que Risal commente et explique.  Ainsi, nous apprenons des expressions, des mots et les rires réunissent le tout en gratitude, autant pour nous que pour eux.

En route, des vaches tondent le gazon des cimetières en mangeant les pousses fraîches pour remplir leur estomac et donner cette belle peau de vache lustrée qui luit au soleil.  J’aime leur derrière couleur beige qui se découpe jusqu’aux abords des flancs caramel, comme nos cerfs de l’Estrie.  Elles sont bien élégantes comparées aux buffles dont la grisaille de leur manteau semble bien terne par rapport à ce caramel et beige qui me donne le goût de les photographier à chaque fois que j’en vois une broutée dans les rizières.

Dans la région en descendant de Lemo à Makassar, les rizières ressemblent à un crâne d’homme chauve sur lequel on aurait inséré des épis de cheveux en rangées bien droites et symétriques.

Une ondée nous surprend tout à coup.  Elle dure une bonne demi-heure et son intensité arrête bien des motocyclistes imprudents qui n’ont pas de mantes de pluie.  Ils s’abritent alors sous les parois rocheuses qui surplombent le bord de la route sinueuse.  Nous avons traversé certainement de 5 à 6 cols nous permettant ainsi de passer de l’une à l’autre.

Nous dînons à un resto de Makassar logé dans un mini centre d’achat. C’était bien! J’ai failli « mourir » car j’ignorais, jusqu’à maintenant, que je suis allergique à certains piments forts.  Ma gorge s’est complètement fermée et je ne pouvais plus respirer ni par la bouche, ni par les narines.  J’ai paniqué un bon 10 secondes avant de me calmer, essayer de respirer à nouveau, rien, et relaxer à nouveau, respirer et un peu d’air entrait, et enfin, relaxer à nouveau pour que l’air continu d’affluer dans mes poumons.  C’était vraiment paniquant! J’ai fait peur à mon chum et à la tablée, car Pascal offrait le repas, à ma demande, à Risal et à Rashni.  Ouf!!!!

À mon retour, je vais passer des tests d’allergie car ma voix part et revient selon ce que je mange.  Le poivre semble être une certitude, certains piments forts aussi.  À suivre!

À l’aéroport, le poids de nos valises ne doit pas dépasser 20 kg pour les vols domestiques.  La mienne pèse 20,5 kg, celle de Pascal 19,5 kg et la petite 13 kg.  C’est celle, Valérie, que nous apprécions énormément entre chaque vol domestique afin d’y mettre les ordinateurs, nos sudokus, nos « en cas ou… ».  Super cette petite valise à roues multi directionnelles.  Nous voyons des gens avec des valises à roues uni directionnelle et c’est pas un cadeau de passer du tapis au plancher, du plat aux escaliers et surtout de changer brusquement de direction.  Cette dernière ne pivote pas du tout et roule sur le côté.  Ça aussi Valérie nous l’apprécions beaucoup.

  • Refaire mes cartes de visite pour le prochain voyage
  • M’informer re : Ministère du Tourisme pour échange de guide de langue française

À l’aéroport où nous sommes arrivés très en avance, malgré le désir de nos deux comparses à vouloir nous faire visiter Makassar, nous choisissons la fraîcheur de l’aéroport.  J’en profite pour terminer mon livre de Marquez, dont je retiens le résumé du livre en cette phrase qui me ressemble beaucoup : « Ils avaient vécu ensemble assez de temps pour comprendre que l’amour est l’amour, en tout temps et en tout lieu, et qu’il est d’autant plus intense qu’il s’approche de la  mort ».

Suite à toutes ces visites de niches, de grottes, de rituels funéraires, il est très approprié que je prenne conscience de cette phrase qui décrit si bien mon chemin de vie avec les gens que j’aime tant.

Ciao x x x

Published on Categories Océanie 2015Tags allegique, , , caramel, centre d'achat, , crâne, derrière, épice, épis, , Marquez, mourir, oeuf, ondée, piment, pluie, poivre, pourboire, roues, , Ubud, vache, valisesLeave a comment on Jour 20 : quittons Sulawesi et en route vers Bali