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28 février 2015 – Samedi

La madame va beaucoup mieux grâce à Gastrolyte et au Pro-Azithromycine.  Une journée au lit, sans nourriture, beaucoup de sommeil et me voilà repartie pour ma journée au bord de la mer!  Le soleil est au rendez-vous, alors je vais m’installer de ce pas!

La brise est douce et fraîche.  Je regarde les pêcheurs entrer un à un. Les autres restés sur terre accourent pour leur donner un coup de main afin de hisser leur bateau sur la rive.

Ces pêcheurs n’ont besoin d’aucun permis, ni pour le bateau, ni pour pêcher.  La mer de Bali est une poissonnerie à aire ouverte.  Ce n’est pas une  pêche sélective car le pêcheur ne rejette pas à la mer, les bébés poissons.  Les poissons attrapés sont en général le calmar (le plus pêché), le mahi-mahi que Valérie aime beaucoup (dorade), le petit thon blanc gros comme un avant-bras, le maquereau et le red snapper.  Ici aussi, les pays environnants viennent, sans permission, pêcher dans leurs eaux.  Pour les locaux, la pêche est une question de survie.

Les autorités disent avoir interpellé depuis le début du mois, plus de 500 étrangers en train de pêcher illégalement dans les eaux territoriales. Ces pêcheurs illégaux viennent de Malaisie et des Philippines ce qui occasionne un manque à gagner de 30 milliards canadiens. D’où la décision des autorités de renforcer les contrôles en mer.

Les enfants nus jouent et rient en se préparant pour la journée à aider leur mère ou leur père, selon les besoins de la famille.

Sur la plage, les néerlandais, les allemands, les américains arrivent, un couple à la fois.  J’ai jasé avec un couple australien, ce matin.  Ils ont une maison à Perth et une 2e autour de Margaret River où j’ai dégusté du très bon vin!

Plusieurs couples viennent ici à chaque année.  Il y a en un, que son fils est venu se marié ici à Lombok, avec la cérémonie et tout le tralala des noces, au Puri Mas Resort.  L’hôtel n’est plus le plus récent, mais il garde son côté paternaliste, conventionnel, un service 5 étoiles, des gens qui font le service très informés de l’actualité autant locale qu’internationale.  C’est un plaisir d’échanger avec eux.  Surtout Jay, ce pince sans rire, qui prend le temps de saluer les gens, à toutes les tables.  On peut dire les gens qui aiment échanger et ceux qui veulent seulement garder leur intimité.

De la mer de Bali je me souviendrai de son odeur fraîche et salée, et ce grand coup d’éventail que la marée montante dégage de chaque vague dans son élan, et dont nous avons goûté la fraîcheur le premier midi de notre arrivé.

Après avoir regardé la mer avec des yeux égarés, un peu sans voir les détails, seulement l’ensemble de cette nappe bleue et turquoise parcourue de scintillements qui ressemblent à des miroirs improvisés qui apparaissent et disparaissent selon le bon vouloir de la mer. C’est pur ravissement!

A+ xxx

Jour 35: début d’une semaine paradisiaque….

Le 23 février 2015 – Lundi

Nous prenons le temps de nous réveiller, de jaser de notre voyage qui continue dans l’harmonie, des beautés et des odeurs qui nous entourent, des pêcheurs qui sont partis ce matin vers 04h00, de leur famille qui vit sur la plage, soit femme et enfants et parfois grands-parents.  De cet amour que nous avons à voyager pour découvrir ces autres facettes de la vie dans les différences.

Ce matin, je prends le temps d’harmoniser mon énergie avec celle musulmane.  Je réalise à quel point cette différence me fait peur.  Je fais un nettoyage dans tous mes chakras afin de remplacer cette peur par une acceptation de et dans la différence.  Ce voyage semble me conscientiser à ce niveau des différences.

Nous prenons notre petit déjeuner à la carte sans prix d’affiché.  La publicité disait : « Le matin, le petit déjeuner plus que copieux est servi à la carte! ».  Ça dépend ce que le client commande.  Au Québec, nous disons « œufs bénédictines » au lieu d’œufs benedicts.  Pascal et moi questionnons son origine.  Pascal dit que ça doit venir des hollandais, moi, ça se pourrait bien! Alors voici l’histoire de l’œuf Benedict.

Origine de l’œuf Bénédicte ou au Québec Œuf Bénédictine

L'origine de la recette des œufs Benedict est controversée. La plus vraisemblable est rapportée par le New-York Magazine en 1942.

«Le créateur de la recette serait Lemuel Benedict, un "broker" de Wall Street à la retraite et fortuné, qui prenait la plupart de ses repas dans les palaces de Big Apple. Un matin de 1892, pour se remettre de ses excès de la veille, il exigea du maître d'hôtel du Waldorf Astoria un petit-déjeuner bien consistant. Des toasts grillés et beurrés, des œufs pochés, du lard grillé et une touche de sauce hollandaise. Le maître d'hôtel, impressionné par la saveur de la recette, décida de l'adapter en remplaçant les toasts par un moelleux English muffin et le lard par du bacon grillé. C'est ainsi que la recette des œufs Benedict se retrouva à la carte du Waldorf aussi bien au petit-déjeuner qu'au déjeuner.»

Plusieurs variantes se sont maintenant glissées dans les menus des restaurants. On remplace le muffin anglais par du pain baguette grillé ou une petite gaufre, le jambon par des épinards, du saumon fumé, des asperges et bien d’autres suggestions. Bien sûr, l’œuf reste et restera un œuf et la sauce, quant à elle, ne varie pas beaucoup. Peut-être quelques ajouts, mais toujours une hollandaise comme point de départ.

Le service est efficace, attentionné et sans aucun sourire.  Le décor en bordure de l'océan ajoute du romantisme au repas.  Jay nous apporte une feuille expliquant que demain soir, mardi, il y aura un spectacle de danse (pas danse locale) exécuté par le propriétaire (ancien champion de danse) pendant le repas.  Il nous informe qu’une seule table est disponible.  En le remerciant, nous verrons si…

Sok, le vendeur de colliers, bracelets et boucles d'oreille en perle me fait signe.  Je le rejoins à la fin du repas et je lui achète quelques paires.  Elles sont très belles pour le prix.  Les deux nous faisons une bonne affaire.  Je crois que pour ici, j'ai payé un peu cher, mais pour moi, je fais déjà une bonne affaire.  Nous sommes deux gagnants!

Pascal regarde la carte des massages afin de choisir celui qui lui plaira de recevoir.  Un 10% de réduction est appliqué en tant que client de l’Hôtel Puri Mas.  Ce Puri Mas Spa se trouve dans l'annexe de l'hôtel (2 km, navette gratuite à la réception après réservation de la séance à la conciergerie) qu'il faut se rendre.  Sur le même site, nous accédons au "luxury spa", fort bien nommé: attente prés d'un bain à remous (froid mais régénérant), prise en charge par nos masseurs/masseuses (au choix) dans un pavillon, douche/jacuzzi dans la salle de bains "ouverte" attenante avant le massage proprement dit: une heure d'abandon, de relaxation, au bruit du vent qui agite les rideaux.

Avant de quitter, un verre nous est offert que nous sirotons au bord de la sublime piscine en attendant la navette à l'heure choisie! Tout cela au milieu d'un jardin luxuriant, avec un mini-zoo, des perroquets multicolores... Un vrai moment de relaxation/dépaysement.

Peut-être reviendrai-je me baigner dans la magnifique piscine à débordement ou encore m’installer sur un transat surplombant l'océan indien où je pourrai me baigner de temps en temps. J’ai encore quelques jours pour y penser!

Je désire aussi me promener tôt le matin, vers 07 :00 lorsque les pêcheurs voisins mettent leurs barques à l'eau! Ce "resort" est merveilleux grâce à sa diversité.  En plus, les vendeurs(e) locaux qui offrent les batik (artisanat sur tissu), perles de Kuta et bien sûr, un tas de babioles amusantes.  Mon porte-monnaie est à être renflouer pour continuer ma liste de cadeaux.

11 :00 : le muezzin (qui veut dire « celui qui fait appel ») diffuse ses chants et, selon mes oreilles occidentales, ses lamentations adressés à Mahomet.

À mesure que j’écris mon blogue, notre petite piscine à l’eau turquoise se remplie d’eau de pluie qui tombe depuis une bonne heure déjà.  Son tambourinement me relaxe selon la vitesse à lequel il joue sur les cailloux du petit temple sacré niché au pied d’un arbre plein de fleurs de jasmin rose ou blanche.  Les employés, le matin, les cueillent sur le sol et les pelouses et décorent nos chambres de petites touches colorées nous souhaitant soit la bienvenu, soit bonne journée pour la période que nous vivons dans les murs de notre Jaccuzi Villa 22. Une fleur blanche, dans sa chute libre, vient atterrir sur les cailloux immobiles, et une feuille morte s’y ajoute saluant au passage les arbustes de verdures qui enjolivent le petit sanctuaire privé. Pour moi, cet endroit est rempli de magie symbolique qui opère à tous les niveaux : visuel, sensitif et olfactif.  Gratitude quand tu me parle!

La pluie a cessé après 1h30 d'arrosage naturel!  Le soleil brille à nouveau.  Il faut dire que cette nuit, l'orage m'a réveillé.  Je suis sorti pour entrer le matelat des chaises à soleil qui étaient déjà bien trempés ainsi que les grandes serviettes!  Ce matin, ils étaient déjà presque séchés de bord en bord.  Bien pensés ces matériaux pour vie à l'extérieur et aux intempéries!

J'ai ramassé des fleurs pour les déposer dans le petit autel sacré.  Ce sont mes offrandes de remerciements pour ce merveilleux voyage en Indonésie!

Published on Categories Océanie 2015Tags asperges, Bénédictines, boucles d'oreille, bracelets, chakras, danse, épinards, , , hollandaise, jambon, jasmin, Lamuel Benedict, massage, musulmane, oeufs Benedict, , perles, , pluie, saumon fumé, Sok, Waldorf, Wall StreetLeave a comment on Jour 35: début d’une semaine paradisiaque….

Jour 32: Open House Jimbaran, un autre paradis !!! 2

20 février 2015 - vendredi déjà!

Je me réveille tôt, car je me couche tôt: 21h00 à 22h00.  Je lis donc Alphonse Daudet.  Il décrit tellement bien sa vie quotidienne et chaque chapitre, est en fait, une nouvelle.  On a rien inventé.  Cet écrivain le faisait déjà en 1885.

Je ne peux me rendormir.  Je ne pense qu'à la plage qui m'appelle.  J'y vais donc.  Le vent doux, le soleil déjà levé, les marcheurs, les coureuses, les couples d'amoureux, les chercheurs qui creusent de mini trous dans le sable à la recherche de bijoux perdus probablement et les chiens.  Il y en a une bonne vingtaine.  Chacun appartient à une famille de pêcheurs.  Donc, leur territoire est délimitée par cette appartenance.  Le chien garde précieusement sa portion et du moment qu'un autre chien arrive, il se lève, le regarde et s'il s'approche un peu trop des bateaux, il jappe pour l'avertir qu'il est hors territoire neutre.  Je ne sens aucune agressivité de leur part comparé à ceux de Panama où je le coeur me battait souvent.  Ici, ce ne m'est arrivé que deux fois et ce fut lorsque les chiens se regardaient afin de décider quelle action prendre.

Des poissons imprudents furent rejetés par la mer. Leur dos est parsemé d'épines et leurs yeux sont globuleux. Jimbaran est réputé pour son marché aux poissons. C’est un immense marché où toutes les familles de pêcheurs locales vendent leurs précieux butins à très bon prix.

Hier, tout au long de la plage où nous étions près du marché aux poissons, des dizaines et des dizaines de restaurants proposaient de faire cuire le poisson au grill ou à la vapeur et pour 50’000 Rp/kg (5$), avec ça on avait du du riz et des légumes, une belle table avec une jolie nappe face à la mer. On se demandait ce que le gens avaient dans leur sac en plastique? Du délicieux poisson frais

Hier soir, un groupe de musiciens ou pousseurs de charrettes chantaient des ballades classiques en mode phonétique. Oui oui, je dis bien phonétique, car aucun des chanteurs ne parle ni anglais, ni espagnol.

Tous ces restaurants proposent eux même du poisson frais et les grillades sont parfaitement exécutées.  La marinade d’ail et de piment est délicieuse et tous les accompagnements super bons. Nous l'avons vécu pour notre repas du midi pendant qu'une jeune indonésienne nettoie notre appartement. Les fish and chips sont délicieux et tendres. Je suis la seule à manger l'ail baignant dans l'huile.  Pascal s'en est tenu au ketchup pour les frites et  moi aussi.

Les variétés de poissons sont nombreuses: thons frais pour 20’000.- Rp/kg (2,00 cda/kg), les snappers rouges ou blancs 35’000 Rp/kg, les mahimahis 30’000 Rp/kg, les calamars de toutes les tailles entre 25’000 et 40’000 Rp/kg et les gambas de toutes les tailles entre 80’000 et 160’000 Rp/kg. Ça, c'est au marché.  Au resto: 160 000 rp (16$) repas pour deux.

La plage est nettoyée par des employés du gouvernement afin de garder et d'attirer les touristes.  Ce matin, avant 08h00, des employés terminaient des sections de nettoyage dont beaucoup de déchets viennent des bateaux amarrés au loin.  Les balinais son très écologiques et conscients de leur environnement.  Un jeune nettoyeur de plage ramasse un de ses petits tas et il réalise qu'il y a un poisson dont la nageoire bouge encore.  Il le regarde, le touche et le met dans sa charrette loin des résidus.  Ça sera sans doute son prochain repas.

Par contre, devant les restaurants, le nettoyage est effectué par les employés de ce même restaurant.  Rendue à la fin de la plage, je retourne.  Ce secteur d'hôtel abrite principalement des chinois.  Dans notre secteur, plutôt des européens et des australiens.

Les pêcheurs que nous avons photographiés hier sont rentrés avec leur trésor de nuit.  Une femme vient leur aider à démêler le filet afin qu'il soit prêt à repartir ce soir au coucher du soleil.

Pas seulement que tout a été pensé à l'intérieur de notre petit appartement mais à l'extérieur aussi.  La piscine demeure à l'ombre toute la journée car le matin, la végétation sert de protège-soleil et l'après-midi, la hauteur du deuxième étage échange ce service avec son voisin.

L'accueil chaleureux d'hier fut souligné par un cocktail naturel le yamo yamo, au gingembre entre autre. Doux et délicieux! Il me semble qu'un peu d'alcool aurait ajouté un petit quelque chose!

Je reviens à l'aménagement extérieur.  Les paravents en bois ajourés permet une intimité agréable.  Il n'y a que 20 chambres qui furent terminées en 2014.  Dans le grand corridor extérieur, le jeu de lumière provient d'espaces ajourées de la toiture.  Lorsqu'il pleut, un canal rempli de petites pierres accueille la pluie et la ressort par devant.  Génial comme concept en plus d'être pratique afin d'éviter des frais d'électricité.

Une jeune fille apporte les offrandes quotidienne.  Chaque famille de croyance hindoue possède un édifice sacré, le Sangah, construit dans la cour pour honorer la mémoire vénérée des ancêtres et les esprits des conjoints disparus. Le Sangah est tourné vers la montagne Agung. Les rituels ont été observés depuis le début et se sont perpétués à travers les âges.

Chaque village à Bali possède trois lieux de culte (Pura) consacrés à la Tri-Murti (Brahma le créateur, Vishnu le préservateur et Shiva qui amène tout cycle à son terme de destruction).  Ces temples ont le pouvoir de transformer les visiteurs. On y devient tout à fait réceptif. Toute l'île est comme un endroit consacré, c'est comme si l'île est envahie par une présence énigmatique qui permet de toucher à la Source.  Ça peut expliquer notre coup de foudre pour Bali.  On m'en avait parlé mais j'étais sceptique.  Mais.... je suis envoûtée par Bali.

Ce midi, le jeune offre nous enlève un 20% parce que nous somme au Open House. Il faut dire qu'il ne nous l'a dit, seulement après que Pascal ait posé beaucoup de questions sur KPK, sur l'environnement ici, comment il est heureux de l'absence de "jet boat" bruyant... Je veux savoir qui se construit juste en face: un ami de Josée.  Un restaurant "western" dans le sens gens de l'ouest qui mangent du "fast food".  D'ailleurs une coupole que je prenais pour un dôme de mosquée est en fait le four à pizza 🙂  Il y aura des spaghettis, des hamburgers, etc.  Car il ne faut pas oublier que nous sommes au marché aux poissons.  Tous les restos ne servent que des fruits de mer et du poisson.

Pour m'aider à vous dire comment j'adore Bali, voici une adresse qui résume bien notre vécu sur cette île enchanteresse.  Elle est complète en tout!

Nous revenons d'une marche d'environ une heure afin de retirer des rupiahs et Pascal fait notre épicerie pour la prochaine semaine à Lombok: i.e. de la bière. Dû à la quantité achetée, qui selon moi, bat le prix de tous mes souvenirs additionnés multipliés par deux! Il faut dire qu'il y a aussi des chips, du Sprite pour madame et du Coke pour monsieur.  Ce midi, on nous a servi des arachides salées fraîches.  Quel délice! Pascal demande où il peut en acheter.  Mais, ici mon bon monsieur.  2,50$ pour deux sacs équivalent à un kg.

Je me prépare à recevoir une heure de réflexologie alors que Pascal se "soumettra" à un massage de 90 minutes suivi d'une relaxation totale, d'un souper composé de fruits offerts par notre "ami" Serinata et quelques peanuts.

Bonne fin de journée à tous et toutes.  Je vous aime xxx

 

Published on Categories Océanie 2015Tags ail, bière, bijoux, charrette, chien, chinois, chips, déchets, dîner local, épicerie, fish and chips, KPK, musicien, pantalon, paravent, peanut, , , plage, poisson, territoire, yamo yamo2 commentaires sur Jour 32: Open House Jimbaran, un autre paradis !!!

Jour 14 – Peuple Toraja

2 février 2015 - Lundi - Toraja, Sulawesi - Hôtel Toraja Misiliana

De notre chambre, les tours des mosquées se mélangent aux tours des grues qui invitent Makassar à se développer en modernité. Ici, les bémos sont bleus et ils semblent vouloir s’harmoniser avec la mer tout à côté.

Ce matin, je vais essayer le bubur manado, car j’ai promis au serveur qui m’offrait de l’essayer hier matin, d’y goûter, comme il dit si bien : « May be tomorrow ».  Je m’aventure donc vers l’expérience du bubur manado.  Il fait bouillir de l’eau et à ébullition, il ajoute du riz déjà cuit et une autre préparation de maïs, en bouillie aussi.  Il brasse bien afin d’enlever les grumeaux et ajoute des feuilles genre épinard, d’autres feuilles sur tige un peu comme le boy choy mais en plus chétif et enfin deux assaisonnements.  Surprise! Une fois assise, je sens le mets.  Ce qui a été rajouté comme assaisonnements : du poisson effiloché et du piment rouge hyper fort (antiseptique naturel, je vous le jure).  Bon!  Je mange tout autour et mets de côté les deux horreurs.  Je soupçonne la présence de noix de coco dans le lequel le riz aurait cuit.  C’est délicieux et délicat!

Nous partons ce matin pour rencontrer les fameux Torajas, une des trois tribus débarquées en Indonésie.  Nous aurons environ 8h00 de route.  On est parti!

Il a plu une bonne partie de la nuit et ce matin, ça continue.  Nous serons en voiture la grande partie de la journée! Alors! Risal nous fait passer par le port où sont accostés une panoplie de bateaux dont plusieurs en bois « luper »  fabriqués ici, à Sulewasi.  Le bois teck sert pour l’intérieur seulement.

Situé au nord de Makassar, le port Paotere est le port de pêche traditionnel de la ville, avec ses grands voiliers Bugis (appelés Phinisi) de toutes les tailles et toutes les couleurs amarrés de toutes parts. Bien qu’étant pour la plupart motorisés, les pêcheurs utilisent quand même toujours les voiles des bateaux pour naviguer.

La vie quotidienne débute tôt à Makassar.  Il est à peine 08h00, et le quartier du port de mer est déjà bien avancé dans ses habitudes : la soupe fume sous la pluie, les becaks attendent le soleil pour circuler, les motos, comme toujours, se faufilent entre les voitures et les camions faisant fi des lois les plus élémentaires de courtoisie : à chacun pour soi!  Mais, pas besoin de feux de circulation.  Chacun semble savoir jusqu’où la courtoisie peut aller.  Je pense que la grosseur du véhicule détermine la préséance dans la circulation.

Le « becak », ce moyen de locomotion si emblématique

Le « becak » est un cyclo-pousse à 3 roues qui est très utilisé pour les petits trajets en ville. Le conducteur est placé à l’arrière et les passagers devant lui, leur laissant le champ libre pour admirer le paysage. Ils arborent des couleurs vives et sont équipés de klaxons si chers aux Indonésiens !  Il faut négocier le prix avant de monter à bord. Parfois il est équipé d'une moto plutôt que d'un vélo: beaucoup moins fatiguant.

Nous arrêtons une demi-heure au garage Dunlop car Rashni a une crevaison qui demande à être réparée.  Il a été brisé à l’hôtel hier.  Ils ont trouvé deux grands clous responsables de la déception de mon beau Rashni.  Les filles, tout comme moi, vous allez penser, en le voyant au beau chanteur français, Daniel Guichard qui chante si bien « La tendresse ».  Aujourd’hui, ce tube a été remplacé par « Mon vieux » écrit en l’honneur de son père.  Bon!

 

Sulawesi anciennement (Célèbes) se déploie comme une orchidée. Il suffit de regarder sa forme pour comprendre qu'ici, entre criques et montagnes, la mer est partout. Elle regorge de merveilles naturelles.

Les nuages accrochés aux montagnes descendent pour étendre leur brume sur les rizières.  De toute beauté!  Il ne pleut presque plus déjà, après seulement une heure de route.

L'ensemble est très montagneux, avec des massifs qui culminent à plus de 3500 mètres et des hauts plateaux perchés à plus de 500 mètres, mais seul les extrémités nord-est et sud-ouest sont volcaniques. C'est le pays des pirates Bugis et Makassars, qui jadis surveillaient la route des épices entre Sulawesi et les îles Moluques.

 

Vers 11h20, Richard nous arrête pour nous montrer les étales de poissons séchés et salés. Plusieurs sortes dont j’espère vous parlera, car je n’ai capté que quelques noms : carpe, un genre barracuda, pis!!!

Les cultures spécifiques des différents groupes ethniques de Sulawesi sont toutes intéressantes mais ce sont tout particulièrement les Torajas de Sulawesi qui attisent notre curiosité. Elles se caractérisent par de fastueuses cérémonies funéraires et également par une architecture traditionnelle (le tongkonan, maison sur pilotis) d'une grande beauté. Nous en prenons en photos tout le long de la route et du voyage qui dure toute la journée.

 

Bien protégé au-delà des hautes montagnes et falaises de granit escarpées des hautes terres centrales de l’île, les Torajas y vivent dans les vallées qui sont luxuriante avec des rizières en terrasses vertes et les plantations de café fertiles.  Les autres agriculteurs de la région vivent de légumes et fruits vendus dans des kiosques comme ma famille le faisait en vendant des bleuets et des fraises.

La route de Makassar à Toraja longe la côte pour environ 130 km, puis frappe les montagnes. Après l’entrée de Tana Toraja dans le village de Mebali on découvre un paysage majestueux de géants, granites gris et pierres bleu et des montagnes qui forment un contraste saisissant avec le vert vif des paysages fertiles, pluviales terrasses et le l’oranger du sol tropical. C’est Tana Toraja, une des zones les plus splendides en Indonésie. Nous roulerons environ 308 km en 8h00.  Ça vous donne une idée de l’état de la route et ses serpentins!

 

Plus on se déplace vers les hauts plateaux, plus je suis impressionnée par la beauté spectaculaire de la nature et de la manière que vivent ces communautés isolées dans une structure familiale et sociale d’entraide.

Ici, la noblesse de Toraja est considérée comme les descendants des êtres célestes qui étaient descendus par un escalier céleste pour vivre ici sur terre dans ce beau paysage.

Nous arrêtons dîner à Pare Pare au resto hôtel Bukit Kenari où il semble y avoir des concours de karaoke.  Je demande s’il est possible d’ouvrir une fenêtre afin d’avoir un peu d’air.  Un employé vient « enlever » la fenêtre au complet.  Une brise entre en trompe et nous rafraîchit d’un seul coup.  Nous sommes au bord de la mer de Makassar. Comme dirait ma belle Valérie : « Que c’est beau! ».

 

C’est la journée des expériences nouvelles en cuisine.  J’opte pour le gado gado recommandé par notre Ana de l’agence Takah Tika.  Je vais lui répondre que c’est fait.  Ce sont des légumes, qu’une fois cuits, sont versés dans une sauce aux arachides en morceaux.  Vraiment délicieux! C’est accompagné d’un œuf à la coque.

Nous passons, Enrekang, Makale dans les Highlands Toraja qui sont des villes entourées par des falaises rocheuses volcaniques étonnantes. Photos, photos, photos! Quelles beautés exotiques et sauvages en même temps.

 

Richard nous arrête pour acheter des fruits : salak (litchi échevelé) 1kg pour 1$, des clémentines pas tellement sucrées mais très juteuses 0,50$ pour 10, des fruits serpents 1 kg pour 0,50$.  Ben oui!  Je laisse un pourboire à la dame qui sourie de surprise.  Elle est belle l’agricultrice. Nous voyons des pamplemousses gros comme des citrouilles moyennes.  Vraiment!

Notre appartement, pour les 5 nuits ici, est quand même assez grand équipé d’une armoire comme j’aimerais que mon frère Laval me construise.  Je promets de m’en occuper à mon retour.  J’ai défait ma valise pour la première fois en 15 jours.  Demain, je fais laver notre linge, vu qu’il va faire beau, car on est arrivé! Je place mes vêtements et mes affaires afin de les rafraîchir durant ces jours sur place.

 

Pour une journée sur la route, j’en avais à raconter! Ce voyage est fascinant de part ses différences.  Chaque région nous offre des spécificités particulières : Sumatra, les ourangs-outans et les Bataks entre autre, l’Île de Samosir pour sa présence au cœur du lac Toba, Java pour ses temples, Sulawesi pour les Torajas et leurs cultures si particulières.

Je me rends au lobby pour envoyer mon message et me coucher.  Je suis crevée par toute cette route qui a fait subir à mes fesses une demande de repos allongé.

Selamat tidur! Xxx

 



















Published on Categories Océanie 2015Tags bateaux, becak, bemo, , bubur manado, Bugi, crevaison, cyclo pousse, Dunlop, eau, garage, grues, luper, , Makassar, mini bus, mosquées, moto, noix de coco, , phinisi, piment, poisson, port Paotere, , , , , tribusLeave a comment on Jour 14 – Peuple Toraja

Jour 13 – Makassar (Sulawesi)

1er février 2015 - Dimanche - Makassar (Sulawesi)

Ce matin, au petit déjeuner, une fille de 8-9 ans se déplaçait en patins dans le restaurant accompagnée de sa soeur plus âgée. Ses parents ont quitté en leur demandant de rester sages. Je me demande bien pourquoi? Je suppose, à voir le visage de la femme, qu'elle a un devoir à accomplir auprès de son mari. Car, son conjoint après s'être adressé à elle, elle a bu son verre de lait d'un trait, a baissé la tête, lui a donné une pilule qu'il s'est empressé de mettre dans sa bouche et ils ont quitté rapidement. Bon!

L'hôtel Santika est tout près de la mer. Notre choix s'est arrêté ici parce que l'île de Célèbes (Sulawesi) est une vrai diversité culturelle et ethnique. Avec une population de 15 millions d'habitants, Sulawesi comprend plusieurs dizaines d'ethnies parlant plus de 40 langues et une bonne centaine de dialectes. Les principales ethnies sont les Makassars, les Torajas, Les Bugis ou les Gorontalos. Jadis, les pirates des côtes ouest parcouraient la route des épices entre Sulawesi et les îles Moluques.

Ujung Pandang (Makassar), basé à la pointe de Sulawesi sud en est la capitale. Trépidante, si on la compare au reste de l'île, elle reste tout de même paisible pour une ville indonésienne. Situé au bord de la mer, le port maritime de la ville reste florissant et on trouve de nombreux villages de pécheurs tout le long des côtes de la région. Ce que nous pourrons constater tout le long de notre séjour sur l'Île.

Le guide Risal et le chauffeur Rashni m'ont fait bonne impression. Je mentionne que je veux visiter le fort Rotterdam, vestige Hollandais réputé ainsi que le port pour admirer les bateaux des pêcheurs. Il suggère que demain, avant de quitter la ville, nous pourrions les visiter avec eux, en voiture! Super prévenant notre Risal!

Je mets ces sites internet pour les personnes, qui comme moi, aime l'histoire sous "roi actuel" et Hamengkubuwono.

Bon résumé au sujet du roi actuel et de son rôle de sultan. Hamengkubuwono X est né en 1946 et fut couronné roi en 1989, à la mort de son père Hamengkubuwono IX qui a signé l’indépendance de l’Indonésie en août 1945.

Et pour les amoureux de l’histoire, voici mon site favori qui résume bien le déroulement des échelons indonésiens qui ont amenés le pays à l’indépendance

Il me faut parler du café kopi luwak. Il est récolté dans les excréments d’une civette (animal) asiatique qui est élevée en Indonésie, uniquement pour cette raison. L’animal consomme les cerises du caféier, digère leur pulpe mais pas leur noyau qui se retrouve dans ses excréments. Son système de digestion fait subir une transformation bénéfique aux arômes des grains de café. Ce café vaut parfois plus de 1 000$ US le kg.

Cet pm, je suis sortie en exploratrice.  Une fois dehors, le chaleur me surprend.  Je m'informe à un Dunkin Donuts pour savoir dans quelle direction marcher jusqu'à la mer.  Des familles déambulent avec des enfants qui ne demandent qu'à grimper, à courir et à rire.  C'est dimanche!  Un chapelet de petites échoppes de nourriture s'étirent le long de la mer.  Des odeurs d'ail, de fritures, de fruits et de cigarettes se mélangent en un effluve exotique qui sent l'ailleurs à mon odorat québécois.

Je prends quelques photos et après 1h00 de chaleur, je décide de revenir à l'hôtel.  Des jeunes hommes m'accostent afin de me questionner en anglais.  Un film avec une caméra quand même de qualité et l'autre m'interview.  Il se sent dit très nerveux, mais à son école, ce devoir sera très apprécié.  Les questions restent les mêmes que par les jours passés où je me suis aussi prêtée à répondre, en anglais, à ces jeunes garçons ou filles, qui d'un sérieux assez impressionnant, cherchent leurs mots en anglais tout en restant le plus naturel possible.

L'eau coule le long de mon échine.  Je décide de cesser l'entrevue et de leur souhaiter bonne chance après 15 minutes à l'ombre.  Malgré cette position, je transpire beaucoup.  Une fois à l'hôtel, je vérifie: 30oC à 18h20.  Ouf!  Je me disais aussi!

Quelques photos de ce dimanche d'échanges avec des gens super sympathiques.  Ils me prennent en photo et je leur demande la même chose pour mes souvenirs sur ma caméra.  Ils sont souvent très sérieux pour la photo.  Un peu comme nos grands-parents sur les photos qui ont marquées notre génération.

En revenant, je prends une photo du Colonel Sanders.  Pascal en voyant mes photos, me demande si on peut aller souper chez Kentucky.  Bien sûr!  Un peu de friture après 15 jours de nourritures à base de riz, d'épices et de légumes apporte une petite douceur de chez-nous!

Selamat malang!

17 février 2013

Bonsoir,

Je viens m'asseoir pour écrire mes impressions dans une odeur de lilas qui flotte et m'enivre de sérénité. Dans le petit ruisseau, au pied du balcon de notre "cottage", des poissons nagent sous mes yeux ébahis de leur nombre.

Une petite cascade accompagne le chant des oiseaux, comme pour ceux et celles au Lac St-Jean qui vivent dans la nature une bonne partie de l'année, ce chant me charme.

Hier soir, nous avons dormi dans un spa au bord du lac Inle. Réveil a 04h00 par le muezzin qui répète qu'Allah... lalalalalal.... Il bat l'heure du coq qui est 05h00. Je me rendors sur ce cauchemar éveillé.

Et ce soir, nous dormons dans un autre spa qui offre plus de services (mon chum arrive d'un massage): spa, jacuzzi, centre d'affaires. Comme à chaque soir, je suis émerveillée par la qualité des hôtels où nous terminons nos journées, souvent fatigués.

Sur le lac Inle

Mais le grand gagnant de mes préférences: le Lac Inle. Mine, notre jeune guide de 19 ans, nous annonce que nous ne pourrons visiter Sagar à cause d'un passage obstrué sous un pont . Elle nous a monté un autre itinéraire. Et on part... sans même questionner. Une fois montés dans la barque, nous apprenons une partie de notre itinéraire.

Une fois sécurisée dans la pirogue, oui, oui, une pirogue, bien assisse sur une chaise en bois dont le gilet de sauvetage me sert de dossier, le lac apparaît sous mes yeux. Un dédale de canaux où une circulation importante, déjà à 08h30, nous fait glisser vers notre journée découverte.

La balade est un enchantement. Mine m'apprend que toute la région du lac se trouve dans la municipalité de Nyaung Shwe. La population est composée d'Inthas (fils du lac) et d'autres Shans, de Taungyo, de Pa-O (Taungthu)... et des birmans. La plupart sont bouddhistes. La circulation s'explique par le fait que ce lac est le 2e plus grand lac birman et une destination touristique majeure.

Quatre grandes villes s'étirent au bord du lac, et de nombreux petits villages s'ajoutent sur ses berges (environ 60) et d'autres se trouvent sur le lac lui-même. Ils vivent dans des maisons de bois et de bambou tressé sur pilotis. Ils sont surtout pécheurs et fermiers. Leur technique de pèche est unique. Si vous avez la chance d'aller voir sur Internet, cette méthode qu'ils ont de se servir d'une jambe pour ramer et se diriger, alors que les deux bras sont libres pour pécher. Ce matin, à gauche de notre pirogue. ils formaient des ombres chinoises magnifiques. J'espère que mes photos les rendront bien.

Alors qu'à notre droite, les canaux de ce lac d'eau douce situé sur le plateau Shan, sont en général, peu profonds. Ils varient de 2,10 m à la saison sèche et montent jusqu'a 3,60 m à la saison des pluies qui s'en vient d'ici quelques mois. Le lac s'étire sur 20 km et a une superficie de 158 km. Environ 100 000 habitants sont répartis tout autour. Si j'ai bien compris Mine, les eaux du lac se jettent dans la Nam Pilu (ou Balu Chaung), à son extrémité sud. Il y a aussi une source chaude près de sa berge nord. Hier, en revenant, Mine nous disait que les touristes qui revenaient en vélo, arrivaient de se baigner dans la source d'eau chaude.

Les villages flottants

Ce qui devient intéressant, ce sont ses jardins flottants extrêmement fertiles grâce à l'eau chargée de nutriments.

Les villages sont autonomes avec les services scolaires, religieux, commerciaux, de restaurations et aussi d'activités artisanales. Ici, on file la soie, le coton et le lotus. Ça, je n'avais encore jamais vu. On confectionne foulards, longuys...

Trois familles représentent des femmes à long cou résident aussi dans le village. Nous sommes bien heureux d'avoir visité le village de ces femmes en Thaïlande. Je trouve qu'ici, elles ne cadrent pas dans le paysage. Bon!

Les dames tisserands me rappellent maman et ma sœur Gaétane. Ici, monter un métier, ce qui veut dire enfiler les 2 400 lames avec un fil de lotus, la dame prend une journée complète. Il me semble que maman prenait plus que ça. Il faut dire qu'elle devait arrêter souvent pour sa besogne. Ma sœur Gaétane pourra me dire.

Entre chaque arrêt, je vois les plantes au bout desquelles se balancent une grappe de fleurs dorées que le vent articulent paresseusement. Comme dirait ma Valérie: comme c'est beau!

Mine demande que je publie sa phrase: "Mon cœur n'est pas fait «in China» (porcelaine); il ne peut se briser facilement". Leur proximité à la Chine apporte beaucoup de copie de toute sorte ce qui appauvrie les artisanats locaux.

Notre chauffeur de pirogue ne s'en laisse pas imposer: une fois, à une intersection de canaux, une pirogue s'en venait droit sur nous. Notre chauffeur a accéléré au lieu de la laisser passer. Pas drôle le gars. En revenant, il dépassait tout ce qui était devant lui. Il m'a fallu ouvrir une ombrelle pour éviter d'être arrosée de la tète aux pieds. Pas drôle le gars!

À notre retour, l'eau roule le long de la pirogue et mouille mes vêtements. Ce qui me fait sourire, car je sais qu'avec le vent et le soleil, je serai au sec aussitôt descendue sur terre.

J'aurais encore bien des choses à raconter, mais ça suffit. Je vais me coucher. Il est déjà 22h00 et les grenouilles semblent fredonner le même refrain: va te coucher ma fille, demain tu te lèves tôt. ahahahah

Tendresse et bonne nuit a vous qui me lisez! x x x


POUR LES PHOTOS DU JOUR & EN SAVOIR PLUS  : Le Jour 17 sur le blogue de Pascal.