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1er mars 2015 - dimanche

Premier matin que j'entends le muezzin dont l'égrenage de mots ne fait aucun sens pour moi, car je ne parle pas "arabique" qui es la langue du Coran.  Je la trouve rassurante cette prière matinale (04h00).  Jay nous expliquait hier, qu'un musulman doit apprendre le coran dans cette langue même s'il ne la connait pas.  Un peu comme nous, lorsque nous apprenions nos prières en latin.  Ensuite, on les apprenait en français ou vice versa.

J'attends que Pascal se lève avant de faire un peu de "barda".  La petite terrasse extérieure est bien utile pour vivre des moments de solitude avec la petite grenouille qui n'arrive pas à sauter sur la terrasse.  La marche est trop haute pour elle.  Je grimpe quand même mes pieds sur le renflement à la base de la table en bois.  Quand même!

C'est le premier voyage que nous serions restés une semaine de plus.  L'endroit n'est pas surpeuplé, les services sont excellents et le personnel attentionné.  S'il n'y avait pas ces 29 à 34 heures pour venir ici, c'est certain qu'à chaque année, ça serait un rendez-vous!

Je reviens jaser ce soir, à partir de Jakarta!  Dernier vol domestique, donc dernière fois que ma valise ne doit pas dépasser 20 kg!  J'ai réussi à entrer tous mes achats et cadeaux dans ma grosse valise.  Je vais sans doute avoir besoin de mettre mes vêtements d'hiver dans un sac et l'apporter avec moi à l'aéroport!  À suivre! Je n'aura pas ce problème avec le vol international de retour, puisque nous avons droit à deux valises chacun, de 23 kg chacune!

 

 

Jour 4 – Jakarta (Java) – Medan (Sumatra)

23 janvier 2015 - vendredi à l'Hôtel FM7 à Medan, Sumatra

Ce matin, un petit clin d'oeil du Québec. Au FM7, sur notre chemin vers la réception, des sièges coquilles ornent une pièce. Ils sont semblables à ceux de l'émission "C'est juste de la télé" où la journaliste regarde une émission afin de donner son opinion.

Nous quittons l'île de Java qui ressemble, vue d'en haut, à une passoire dont les filets sont composés de rizières qui longent même la piste d'atterrissage.

Nous sommes en route vers Medan (Sumatra) par un départ vers 10h40 afin d'atterrir à Kusianamu (nouvel aéroport ouvert depuis seulement un an) avec la compagnie aérienne Garuda (monture de Vishnu dans l'hindouisme).

La route étroite qui nous relie à l'aéroport sur laquelle deux voitures seulement peuvent trouver place, laisse s'insérer les motos qui semblent plus pressées à se rendre à destination.

Ce matin, je me demande encore, si ce sont des dauphins ou autres mammifères marins que j'ai vu au large des côtes de Java?

Le soleil vient de se coucher sur Medan. Je suis fourbue et le décalage horaire joue encore un peu sur mon désir de sommeil.

Par où commencer? Quelle journée remplie d'une multitude de visages, de sons, d'odeur d'épices, de rires d'enfants et de klaxons d'impatience de la part des chauffeurs indonésiens. Mais quelle sensation merveilleuse de dépaysement total. J'aime l'Asie dans ses différences.

Je m'endors trop! Après un repas de diversités culinaires au Kitchen de notre hôtel, je me couche en espérant avoir le temps de repasser ma journée dans ma tête et dans mon coeur. J'ai bien peur de ne pas réussir cet exploit!

Sumatra! Juste un peu d'info sur cette île d'Indonésie. 40 millions d'habitants, d'une longueur de 1800 km et largeur de 400 km, la plus grande ville: Medan (environ 2 millions d’habitants) où nous couchons ce soir.

Sumatra est l’une des quatre îles de la Sonde, avec Java, Sulawesi et Bornéo. La majorité des habitants de Sumatra sont musulmans (90%). Les Batak sont chrétiens protestants et le reste du peuple est partagé entre l'hindouisme, le bouddhisme, le catholicisme, et la croyance traditionnelle chinoise.

Du côté température, Sumatra est située au nord de Java sur l'Équateur. Elle est la sixième plus grande île au monde, avec ses 443 065 km², et la troisième de l'archipel indonésien.

Nous avons pu constater que son architecture évoque l'art islamique et l'époque coloniale à la fois, confirmé par Effendy, notre guide originaire de la région de Toba. Ses origines sont Batak, donc il est autochtone indonésien.

L'île est formée d'une longue chaîne de montagnes, parmi lesquelles un grand nombre sont des volcans. Il y en a 90, dont une quinzaine sont encore en activité.
Fidèle à la tradition de pluralité ethnique indonésienne, Sumatra rassemble une mosaïque de peuples : des musulmans fervents d'Aceh aux Batak chrétiens, peuple d’anciens chasseurs de tête et cannibales en passant par la société musulmane matrilinéaire (La famille matrilinéaire est un système de filiation dans lequel chacun relève du lignage de sa mère. Cela signifie que la transmission, par héritage, de la propriété, des noms de famille et titres passe par le lignage féminin) des Minangkabau de Padang et de Bukittinggi, ainsi que les populations indigènes de l'île de Nias et des îles Mentawai qui coexistent la plupart du temps en bonne intelligence, unis par un même amour et une même crainte de leur terre farouche.

Les éruptions volcaniques, tremblements de terre, inondations et tsunamis qui font régulièrement la « une » des journaux sont le prix à payer pour avoir le privilège de vivre dans cet écosystème particulièrement diversifié où des volcans bouillonnants montent la garde sur des lacs de cratère. La fertilité du sol se traduit partout par la présence d'une végétation luxuriante, refuge d'une faune abondante. La jungle abrite non seulement notre cousin à poil roux l'orang-outan, mais toutes sortes d'autres singes qui s'ébattent dans la canopée. Avec de la chance, on peut même apercevoir un tigre ou un timide rhinocéros de Sumatra.

Une autre attraction : les plages. Le caractère sismique et tempétueux du littoral entraîne la formation constante de rouleaux qui déferlent sur les rivages déserts, faisant de Sumatra l'un des plus beaux lieux isolés pour pratiquer le surf.

Je me suis inspirée d'articles que j'ai condensés afin d'éviter les répétitions.

Un dernier mot sur l'histoire et ses sultans. Hier, nous avons visité leur mosquée principale Masjid Raya, le palais du sultan construit fin 1800 où nous avons été les vedettes de l'après-midi. Un seul sourire suffisait pour déclencher, madame, madame, photos, photos. Incroyable! Pascal a embarqué dans ce délire de popularité et le guide s'est retiré afin de nous permettre de vivre ce plaisir de la reconnaissance de l'étranger en visite chez-eux.

Après avoir été dominée par le Sultan Ismail, Medan ne s’est réellement développée qu’à partir de la fin du XIXe siècle, à l’arrivée des colons hollandais venus dans la région pour créer des plantations de tabac. Elle devient alors rapidement le centre névralgique du commerce et des affaires politiques de la région ouest de l’Indonésie. Depuis, les nombreux bâtiments de l’époque coloniale ont plutôt tendance à être démolis pour construire des édifices plus modernes. C’est sans doute la faible activité touristique de la ville qui ne pousse pas les autorités à protéger son patrimoine historique.

Que de trésors démolis tout comme au Québec. Une chance que les anglais y ont vu, car nous les québécois, détruisions la pierre et le béton pour reconstruire avec du bois.

Fini le cours d'histoire, pour aujourd'hui tout au moins! Salutations à vous qui me lisez. Quel plaisir de partager ce quotidien avec des gens que j'aime. x x x

Jour 2 – Tokyo (Japon) 1

おはよう
Ohayō

Hé! bien pour moi aussi, c'est du japonais! Bonjour de Tokyo! Je vais pouvoir dire que je suis venue au Japon pour y dormir, pas seulement pour un transit.

Naturellement, en tout décalage horaire qui se respecte, je suis debout à 03:30, heure au Japon (mon horloge biologie: 13:00 la journée précédente). Je vais garder la date du Québec sur mon ordinateur, soit la journée précédente de celle de la réalité en Indonésie.

Qu'est-ce qui me dit que je suis au Japon?
La propreté "nickel" de l'aéroport et suivent les toilettes: 5 boutons reliés au siège. Le premier pour activer le siège chauffant, bidet eau chaude (pas un luxe après 13 heures de vol), musique seulement si on manque notre vol, ben non, sinon seulement un jet d'eau régulière et j'ai oublié l'autre bouton que je ne pas pris le temps d'essayer car Pascal m'attendais à la porte. Bon!

Deuxième raison: le mot "excellence" a sans doute sa racine au Japon et non du latin ou du grec. Vraiment rien à voir avec ces deux derniers pays, et tout réfléchit, même avec le Québec. Suite à notre retard pour embarquer sur notre vol pour Jakarta, le personnel de Delta à Tokyo Narita avait déjà tous nos dossiers bien enlignés sur le comptoir de service des agentes, toutes nos connexions ou transits tout fin près pour notre destination finale. Nous sommes environ une cinquantaine de personne sinon soixante. Le détail de nos billets nous sont expliqués: nous changeons de terminal, ça sera le 2, un autobus nous amène ce soir au Radisson qui se trouve à 20 minutes de l'aéroport. Parfois, je parlerai au "je" et d'autre fois au "nous" lors d'accord commun. Dans notre couple, c'est un mode de fonctionnement standard et acquis au sein de notre liberté si chère pour nous deux.

Alors, je disais, nous sommes heureux d'être retardés car ainsi, nous pouvons dormir dans une heure au lieu d'avoir "volé" un autre 9 heures pour nous atterrir à Jakarta. Malgré les coupons pour souper, nous choisissons la douche, une bouchée pour Raymonde du sandwich remis par Delta lors de notre départ de NY, Pascal écrit son blogue et hop! au lit.

Ma dernière observation pour dire que nous sommes bien au Japon: la gentillesse des jeunes employés envers les personnes âgées. Leurs gestes de courtoisie, le dos légèrement penché vers la personne âgée, la main qui lui tient le bras afin de descendre LA marche pour terminer avec une phrase de questionnement à savoir si elle a besoin de d'autres assistances et la phrase de politesse envers l'aînée. Whow! Quelle différence avec le reste de la planète.

ah! oui, dans notre chambre 2521 au Radisson, la bouilloire assez grosse pour une famille de cinq, est déjà remplie d'eau prête à bouillir de plaisir pour apporter réconfort et réveil aux personnes habitant entre ses portes. Le thé vert japonais dans un sachet vert et le café instantané séché à froid - lyophilisé selon la traduction - Key Coffee, qui vient de ne sait d'où, est quand même buvable pour Pascal.

Je bénis ma fille Valérie pour notre achat de la valise de cabine rigide. C'est la première fois que nous procédons ainsi: vêtements de rechange, ensemble de lotions de toilette dont le déodorant, une paire de soulier Croc plus légère qui convient aux pays visités. Dans la pensée, était-ce une intuition ou ai-je attiré cette situation? À chacun(e) à répondre, selon nos croyances!

J'ai demandé un réveil pour 06;00 heure locale, mais voilà, il est 05h00 et mon blogue est écrit pour aujourd'hui.

Je termine donc avec la joie au coeur, l'émerveillement devant autant de différences d'un pays à l'autre, pour ne pas dire d'un continent à l'autre, et la gentillesse des gens qui peuplent notre belle terre-mère.

Aurevoir またね Mata ne
et dans une autre langue demain!


POUR EN SAVOIR PLUS SUR CETTE JOURNÉE :
Ce Jour sur le blogue de Pascal.


 

Published on Categories Océanie 2015Tags assistances, Delta Airlines, , Québec, Radisson, TokyoUn commentaire sur Jour 2 – Tokyo (Japon)