Skip to content

Jour 25: Vol Denpasar (Bali) pour Ende (Flores)

13 février 2015 – vendredi – Denpasar à Lubuanbajo à Ende à Moni

Voici mon blogue pour les trois jours sans WiFi.  Photos à l'appui.

Lever très tôt pour prendre notre vol Garuda qui nous amène dans une autre province de l’Indonésie, l’Île de Flores.  J’ai aussi réussi un retrait RBC à partir de l’aéroport où nous pouvons retirer de petits montants comparés aux guichets en ville. Bon à savoir pour les prochaines fois.  Car, ainsi je paie les frais deux fois vu que je fais deux retraits! Zut!

Un petit mot pour dire que nous n’avons eut aucun problème avec la copie seulement de notre passeport à l’aéroport.  Je réalise que c’est seulement pour valider l’exactitude des nom et prénom de la personne.  Youpi!

Nous faisons la connaissance d’Andrean notre guide pour le temps que nous sommes à Flores et le chauffeur, son beau-frère Denis.  Nous sommes partis en Toyota sous une chaleur de 34oC.  Le soleil nous accueille, mais ici c’est comme à Sulawesi, il pleut une heure et ensuite le soleil revient.

Notre guide nous parle de 3,5 millions d’habitants sur l’Île alors que j’ai lu, 1,5 à 2 millions.  L’agriculture se classe bonne première en matière de revenu.  Le tourisme semble se classer bon dernier dans la liste qu’il nous défile.

Pascal fait une tentative afin de lui laisser savoir que nous sommes en pays de connaissance et afin d’éviter qu’il nous répète ce que nous avons entendu depuis les trois dernières semaines.  Andrea semble le prendre un peu personnel en disant qu’il existe en Indonésie une culture pluraliste.  Tout est bien différent d’une île à l’autre.  Pascal n’insiste pas.  Nous en parlons un peu et nous poserons les questions à mesure que nous en aurons et on verra bien! Il nous trouve chanceux car le soleil est apparu aujourd’hui après quelques jours de pluie consécutifs.

Les habitants de l’île sont à 90% catholique dû à la venue des Portugais au 16e siècle.  Il règne une diversité culturelle inégalée en Indonésie. À l'est de Bali, où l'hindouisme prédomine, les îles de Lombok et de Sumatra sont majoritairement peuplées de musulmans, l'île de Flores, de catholiques, et enfin Sulawesi de chrétiens chez les Toraja et musulman pour la balance de la population de cette île.  Timor et les archipels de Solor et d'Alor sont protestants. Partout, les rites animistes et les traditions ancestrales perdurent, entre minarets, temples et chapelles. Si le bahasa indonesia en est la langue commune, chacune de ces îles possède au moins une langue locale, qui se décline souvent en différents dialectes. C’est le cas à Flores.

Je pense qu’Andréan est musulman juste par son attitude en général.  Il n’ouvre pas la porte comme le chauffeur le fait et il est légèrement distant lorsque je pose des questions.  Je sens soit une gêne, soit une retenue, un-je-ne-sais-quoi!  Bon! Préjugé quand tu me tiens! Bon!

La dernière éruption des volcans que nous voyons sur une presqu’île, côte à côte à Ende, fut en 1952.

Nous faisons connaissance avec le macadonia (à vérifier), un arbre qui produit de l’huile à partir de ??.  Le pananus (à vérifier aussi) est un assemblage de feuilles allongées avec lesquelles on fait des nattes très belles.  Nous sommes dans un coin où l’artisanat est une source de revenu important et je dirais même principal, comme dans le temps de nos mères et surtout grands-mères.

Andrea veut nous montrer la gousse de cacao, donc je saute du véhicule, le pied dans une bouse d’animal grosse comme 4 pamplemousses collés et très frais.  Merde! De  merde! Vite les Crocs dans la petite rivière qui coule et le côté du pied aussi.  Après le nettoyage en règle, j’admire la gousse de cacao qui sent si bon.

Les européens et les russes sont les principaux touristes qui viennent visiter Flores.  Peu d’américains, de japonais et encore moins de canadiens.  On se rend vite compte qu’en gros, il n’y a qu’une route : la Trans Flores.  Tout le monde l’emprunte.  C’est en fait l’unique route vraiment carrossable qui traverse la province d’est en ouest sur une longueur de 750 km.

On distingues deux arcs : l’arc du nord commence à l’est de Bali avec l’île Lombok (Lombok, Florès, Sumbawa, l'archipel de Solor et Alor) d'origine volcanique, et pour se terminer à l’extrême est avec l’île de Timor qui est l’arc du sud (Sumba, Roti, Sabu et Timor) plus petit et surtout formé de roches sédimentaires et dont le volcanisme plus ancien est inactif de nos jours.

Ici, je désire expliquer la différence entre le 375 km d’est à l’ouest de l’île et le 750 km. Florès s'étend sur 375 km de long et 12 à 70 km de large, l'axe routier qui traverse l'île d'est en ouest serpente, tourne, monte et descend sur près de 750 km. Elle est bordée au nord par la mer de Florès et au sud par celle de Sawu.  Le relief de l'île est assez tourmenté et recouvert par une abondante végétation tropicale. Une douzaines de volcan dont l'activité sismique reste importante sont parsemés le long de l'île. Les volcans les plus importants sont : Egon, Kelimutu, Iya, Ebulobo, Ranakah, Inierie et l'Inielika.

 

Nous arrêtons à un petit marché local où madame, madame, acheter… mais voilà, c’est surtout pour permettre à Andréa de fumer une bonne cigarette.

 

Vu qu’il a commencé à pleuvoir en montagne, les élèves masculins qui reviennent de l’école ont enlevé leurs vêtements d’écolier et sont en bobettes pour rentrer à la maison.  C’est un jeu pour eux.  Nous les entendons rire de bon cœur.  Ils nous envoient la main en criant.

 

Le visage des gens est assez noir et leur nez est plat comme celui des noirs.  Il faut dire que Moluques et la Papouasie sont les voisins de Flores et ça paraît sur les traits de leur visage.

 

Nous prendrons nos trois repas à l’Eco Lodge.  Nous alternons entre spaghettis et indonésien.  Ça fait du bien de manger autre chose qui goutte un peu chez-nous.

 

La dame qui semble responsable de la cuisine, Rita, me demande mon âge.  Ensuite, je lui demande le sien.  Je lui donne un bon 55 ans.  Elle n’a que 42 ans.  Ma Vicky tu fais jeune pas à peu près! Elle me raconte que son beau-frère de 25 ans est décédé il y a 3 ans.  Il buvait beaucoup et il fumait aussi beaucoup

La phrase de Benoîte Groult s’applique ici : « La vieillesse est si longue qu’il ne faut pas la commencer trop tôt ».

Andrean vérifie notre programme.  Il ne semble pas trop savoir ce qu’on nous a proposé.  En vérité, nous non plus.  Cet itinéraire est le plus flou du voyage.  Nous découvrirons au jour le jour ce que Flores veut bien nous montrer à travers Andréa. Ici, les gens parlent bahasa leo ou lio.

 

De Jopu, je retiens les chemins les plus mauvais empruntés depuis le début du voyage, les éboulis sur les routes, les belles vaches de couleur caramel au derrière beige et la fameuse maison du maire que nous ne pouvons visiter, mais photographier.  Le Michelin coterait ce site une étoile, je pense.  Moi aussi! Mais c’est une belle randonnée de samedi à Flores en pleine jungle.  Par contre, un banian magnifique fait face à la maison du maire et chef du village automatiquement.

Premier journée et nuit sans entendre le chant du coq! Curieusement, nous sommes sur une île sauvage, inexploitée et encore très naturelle, sans trop de tourisme, et pas de chant de coq! Quelle surprise étonnante.

Voilà en résumé ma journée à Flores, la sauvage, la vierge et l'indomptée ! La chambre est tellement petite qu’il faut me tasser pour laisser passer Pascal derrière la chaise.  Les deux lits occupent l'espace principal.  Un petit bureau sur lequel le pot de fleurs plein d’eau s’est renversé ainsi qu’un verre d’eau à moitié plein ou vide, qu’importe, le bureau est à la flotte aujourd’hui.

Bizzzz xxx

 

Published on Categories Océanie 2015Tags aéroport, bahasa, , catholique, cigarette, , Crocs, Eco Lodge, , , guichet, Jopu, macadonia, merde, pananus, RBC, Rita, Trans Flores, vaches, volcanLeave a comment on Jour 25: Vol Denpasar (Bali) pour Ende (Flores)

10 février – mardi – Sebatu, Kintamani, Besakih, Bali - Suara Air Villa

Déjà 3 semaines de passées...aujourd’hui

Nous sommes à Suara Air Villa pour 5 nuits et 4 jours.  Notre guide Serinata parle un français que nous pouvons comprendre mais souvent, il ne semble pas comprendre ce que nous lui disons.  Il nous faut articuler énormément et répéter souvent.  Notre chauffeur est Santa comme Santa Claus (Père Noël). L’homme de service, Wagan Dona, s’occupe de la navette qui nous conduit sur demande à Ubud.  Nous sortons pour souper et faire nos petites « commissions ». Ce magnifique hôtel offre un service gratuit de navette n'importe quel moment de la journée. Avec préavis de seulement 10 minutes, nous pouvons nous faire déposer dans la ville et vous revenons de la même façon.

Nous soupons à un petit resto appelé « warung lokal ».  Le proprio est aussi le cuisinier et lorsqu’il vient me dire qu’il n’a pas de fish, je comprends qu’il n’a pas de « pénis »… Bon!

Un couple de Québécois rencontré un peu plus tôt, vient s’asseoir à notre table.  Il voyage « aventure » dans des « Cafés couettes ».  Gisèle et Maurice voyagent ensemble depuis 2011.  Ils partent 4 mois et décident en chemin, où ils iront, au jour le jour.  Ils sont dans cette région-ci depuis 3 semaines, car ils aiment beaucoup les gens, l’atmosphère et la bonne bouffe pour vraiment pas cher.  Il ne nous en a coûté moins de 10$ pour nous deux : poulet frit frais pour Pascal et moi une assiette de légumes, une petite bière et un Sprite.  Nous pigeons un peu dans l’assiette de l’autre afin d’équilibrer notre repas.

Pascal leur a laissé son adresse www.mitan.ca afin qu’ils puissent suivre notre voyage et prendre l’info pour leur prochaine destination en Indonésie.  Ils semblent vouloir se rendre à Sumatra et peut-être à Sulawesi.  Gisèle a pris quelques notes.  Étrangement, elle aussi a vécu ce que je vis, au niveau de ma gorge.  Elle, s’était d’avoir trop chanté.  Moi, sans doute de trop parler.  Elle ne parlait plus du tout.  Elle a été en orthophonie pendant 3 mois et tout s’est replacé.  Il fallait faire des exercices vocaux pour raffermir certains muscles de la gorge ainsi que ses cordes vocales. Ils sont vraiment intéressants.

Coq à l’âne

  • Pascal remarque l’absence de besak à Bali.
  • Avant-hier, à l’aéroport, une dizaine de papis sportifs Australiens équipés de leur planche à surf échangeaient des blagues au sujet de leur performance future. Beaucoup d’Australiens viennent au sud de Bali uniquement pour surfer sur les vagues de l’Océan Indien.  Il faut ajouter que Bali est bien renommée pour ceux qui aiment faire la fête, et comme dit la chanson, le soleil et la mer…
  • Le tourisme est la principale source de revenu de l’Île de Bali suivie de prêt par l’agriculture.

J’ai bien peur, en lisant le blogue de Pascal, qu’il verra plus de déesses en pierre que vivantes. L’avantage sera qu’elles seront nues, alors il pourra s’en mettre plein la vue ce pauvre pépé chéri.

Notre départ pour la journée a été un peu retardé car nous avons rencontré le responsable d’obtenir l’extension pour nos visas. J’espère que nos photos certifiées au Québec empêcheront de nous rendre à Denpasar pour d’autre photos. À suivre.  En attendant son arrivée qui fut retardée par la circulation, Serinata enseigne à Pascal comment se compose la grammaire indonésienne.  Il vous en parlera sans doute.  Ensuite, Pascal me l’explique.  Elle n’est vraiment pas compliquée comparé au français.

Notre départ de l’hôtel se fait donc à 09h30 au lieu de 08h30.  Nous sommes en vacances après tout.  Nous arrêtons à Tegallalang où Serinata nous explique les rizières étagées où d’autres groupes courent pour prendre des photos : beaucoup de chinois, coréens, indonésiens des autres îles, des russes et des hongrois et quelques québécois ! Le riz balinais possède un grain plus long ce qui donne que deux récoltes par année, comparé à d’autres riz produisent trois récoltes.

La route nous fait passer par d’autres merveilleux champs de rizières en terrasses avant d’arriver à Sebatu où nous visitons le Temple de la source sacrée, lieu de purification pour les Balinais. Je passe toute l’histoire reçue pour résumer que ce temple est divisé en trois parties : la salle de réunion ou de badmington (oui, oui), la cloche et les endroits de prières ou de méditations où les touristes sont interdits, s’ils ne sont pas là pour prier. Le temple est construit selon les points cardinaux, les couleurs et les dieux et déesses hindoues.

Nous continuons visiter un genre de jardin d’éden, le Cantik, où sont concentrées les différentes cultures du pays balinais, où poussent le café Arabica, la cacao, la citronnelle, le tamarillo (petite tomate verte), le gingembre sauvage, le gingembre, le clou de girofle, la cannelle, cajeput, le manioc, le salak, le ginseng (oui messieurs), la vanille, et la fameuse civette.

Le Kopi Luwak est un café de luxe, à base d’excréments d'animal, le plus cher au monde.  Ses grains sont passés par le système digestif d’un petit animal originaire d’indonésie, la civette asiatique. Voici un lien ci-dessous qui vous permettra d’aller lire un peu plus sur ce sujet.

Nous dégustons 11 thés et cafés et cacao dont le fameux Kopi Luwak à 5$ la tasse.  Nous avons bien aimé.  C’est un café très fort mais doux en même temps dans le sens, sans amertume. Nous avons acheté le thé au gingembre et l’autre à la citronnelle.  Nous avons jasé avec un suédois marié à une coréenne.  Super sympathiques tous les deux avec Ted qui ne voulait rien savoir de manger.

Notre chauffeur fut vérifié deux fois par la police pour s’assurer qu’il a bien un permis et qu’il est accrédité comme chauffeur pour touristes.

En route, nous arrêtons avant d’arriver à Kintamani, village de montagne à 1 400 mètres d’altitudes au-dessus du niveau de la mer.  D’ici, nous pouvons apprécier la spectaculaire vue du volcan Batur (1 717 m) encore en activité, et du lac Batur.  Serinata prend quelques photos de nous deux.  Hyper gentil notre guide.  Le sommet du volcan symbolise la montagne sacrée,  l’harmonie et la prospérité.  La purification commence par l’eau de la montagne qui descend et nettoie tout sur son passage.  La dualité qui devient la complémentarité est très présente dans la croyance hindoue et bouddhiste, car les deux subsistent, côte à côte, ici aussi.

Lorsque Serinata dit : « l’essence », je suis un peu perdue, car dans la phrase, ça n’a pas de sens.  Il disait en faite : les singes.

Ensuite, nous visitons Besakih, le temple le plus important de Bali, bâti sur le flanc du Mont Agung (3 142 m), la montagne la plus haute de l’île.

Les offrandes font parties du quotidien balinais.  On peut remarquer sur les trottoirs,

Ces petits paniers en feuille de palmier qui contiennent toutes sortes de choses : des grains de riz, des biscuits, des cigarettes, souvent des fleurs, de l’encens… C’est même un exercice que d’éviter de les piétiner car ils imposent le respect.

Le volcan: mystique, majestueux, vital.

En visitant l’île de Bali, on ne peut manquer d’être impressionné par l’immensité du volcan Agung qui culmine à 3 142 mètres d’altitude. On est aussi frappé par l’intensité de l’attachement qu’ont les balinais pour leur montagne, qui évoquent son énergie, son esprit, ses vertus apaisantes et y effectuent des pèlerinages fréquemment, comme le mentionne si bien Nadia Fournier effectuant un voyage en Espagne.

Ils ont raison, car sans les volcans, l’Indonésie aurait une allure bien différente. Le volcan, avec son auguste stature, donne naissance à une foule de formations météorologiques, dont certaines incidences capitales pour la survie de l’agriculture sur les différentes îles. Les vents soufflent formant des nuages chargés de vapeur d’eau.  Lorsqu’ils se heurtent à la crête du volcan, les vapeurs se refroidissent, se condensent et se précipitent, le plus souvent sous forme de pluie, d’où les ondées journalières vécues à Sulawesi.  Nous bénissions les dieux de cette pluie qui apportait une fraîcheur à la nuit.

Dîner à Mahagiri où le panorama est à couper le souffle.  Le buffet satisfait mon estomac affamé car nous avons déjeuner à 07h00 ce matin et il est déjà 14h15.  Une jeune hongroise, Greta, s’adresse à nous en français. En partant, j’échappe ma caméra sur la céramique. Elle ne fonctionne plus! La tablette Samsung IV va prendre la relève pour la prochaine journée de visites à Bali, dans deux jours. en route vers Jimbaran.

Ensuite, destination à Klungkung, ancienne capitale (1740 – 1908) où nous visitons le Palais de justice (kertagosa) et la pavillon flottant (Bale Kambang).  Maurice nous salue et il va chercher Gisèle qui arrive avec un sourire magnifique.  Nous échangeons un peu avant de continuer, car nous sommes en retard sur notre itinéraire.  On se salue et nous espérons les rencontrer à nouveau.

Ce Palais Kertha Gosa (Taman Kertha Gosa) est un vestige précolonial de Bali. Ce vaste palais carré, probablement inspiré d'un mandala, comprenait des cours, des jardins, des pavillons et des douves. La majeure partie du palais et des dépendances fut détruite lors de l'attaque néerlandaise le 28 avril 1908.

Deux bâtiments importants sont conservés : la salle de justice, pavillon ouvert, qui faisait office de cour suprême du royaume de Klungkung, et le pavillon flottant que nous venons de visiter.

Nous terminons par la visite de Goa Gaiah (la grotte des éléphants) dont le temple à l’intérieur est un des plus visités et vénérés de Bali.  C’est un temple construit au XIe siècle, il a d'abord été consacré au culte bouddhiste avant d'être transformé en sanctuaire hindouiste. Ce dernier fut détruit lors du dernier tremblement de terre.

Wikipédia dit : « La façade de la grotte est une sculpture de diverses créatures et de démons menaçants. La gueule d'un monstre sert d'entrée à la grotte. Le couloir de 13 m de longueur mène à un carrefour en T. D'un côté on observe une statue (1 m de haut) de Ganesh, dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir ; de l'autre côté, trois statuettes représentent des lingams de Shiva.

À proximité, des bains rectangulaires sont restés enfouis jusque dans les années 1950. Ils sont divisés en deux parties, chacune décorée de trois statues de femmes portant un vase au niveau du ventre, d'où sort l'eau qui les alimente. Ces bains dateraient du XIe siècle. Le site est mentionné dans le Nagarakertagama, poème épique javanais écrit en 1365. Patrimoine de l’UNESCO depuis 1995.

Voilà ce qui termine notre journée sous un soleil d’une trentaine de degrés centigrades.  Il fait chaud !

En arrivant à la « maison », vite nous sautons dans la piscine afin de nous rafraîchir un peu.  Souper de fruits : mangoustan, salak, kiwi jaune sucré (rien à voir avec ceux que nous connaissons au Québec), rambutan, clémentines et quelques noix de macadam que j’aime, tout comme mes filles les aiment aussi.

Je tombe de sommeil ! xxx