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Jour 42: Dernier jour en Indonésie

Suite du 1er mars 2015 - dimanche

J'ai pris du retard et je publie pour la journée précédente et parfois, deux jours à la suite de l'autre.  Hier, les photos du 28 février furent publiées dans ma journée du 1er mars.  Moins disciplinée la madame!

Alors, aujourd'hui je publie la balance d'hier.  Voici donc le résumé.

Moustika arrive avec une demi-heure d’avance.  C’est bien car ça nous donne plus de temps sans être trop pressé.  Il est bien heureux que nous soyons prêts.  Il a un sens de l’humour et il semble vraiment heureux dans sa tête.  Son humour ressemble au chanteur franco-manitobain Damien Robitaille, si savoureux et un être humain généreux.  Il respire la joie de vivre et la bonté.  Moustika aussi.

Tout le temps de notre heure et quart de randonnée pour se rendre à l’aéroport, il nous jase de ce qui se passe.  On demande pourquoi tant de motos rassemblés à Mataram? Vendeurs et acheteurs de cailloux.  Ah! des turquoises, des pierres d’ici.  Non, non! De tout.  C’est la mode depuis six mois.  Lees hommes portent des bagues avec des pierres, des cailloux!  Saphir, diamant, œil-de-tigre, de tout!

La mode d’avant les cailloux, c’était d’être propriétaire d’une caille.  Elle était l’orgueil de la famille.  Mais elle émettait trop de bruit pour des riens.  Alors, la mode a passé vite.

Il dit que sa philosophie est d’être plus modeste.  Car une grosse maison demande de gros efforts et ensuite plus de sous pour la payer.  Tandis qu’une petite maison, plus de temps avec la famille.  De même pour une moto : une petite suffit.

Il dit qu’un homme peut payer sa femme en retour de 2 vaches.  C’est pourquoi, souvent les gens ruraux peuvent s'offrir plusieurs femmes.  Ils sont propriétaires de plusieurs vaches.  Oh! la! la! la! La polygamie est acceptée partout en Indonésie.

Le chef de la communauté sasak de son village exige beaucoup d’un jeune homme qui veut se marier : une dot (au moins 2 vaches), ensuite payer la fête chez la famille de sa femme, ensuite payer la fête dans sa propre famille.  Son beau-père lui demandait 38 millions de rupiahs soit 3,800$, une fortune pour ici.  Il a négocié pour 10 millions, soit 1 000$.  Il a payé 4 millions, soit 400$ mais il lui reste encore une dette de 600$.  Quand on sait que le salaire moyen par mois est de 285$, il en faut du temps pour rembourser une dette.

Ce qu’il a fait Moustika? Il a enlevé la jeune fille.  Toute jeune fille qui sort avec son copain et qui ne rentre pas de la nuit est déshonorée.  Il faut la marier vite.  Aujourd’hui, il habite avec sa belle-famille et il est père d’une petite fille d’un mois.  Il est devenu distributeur.  Car il lui faut payer pour une fille.  J’avoue ne pas avoir trop compris ce qu’il voulait vraiment dire par là.  Sans doute qu’une fille reste à la maison pour aider sa mère, donc elle ne rapporte pas d’argent à la maison, comme le garçon qui va travailler et pourvoit à ses besoins.  Sans doute!

Nous arrivons à l’Ouest de Lombok où se trouve l’aéroport domestique à Praya.  Moustika dit que l’Ouest se réveille avec la construction en perpétuelle croissante ainsi que sa belle autoroute qui ferait l’envie de bien d’autres îles indonésiennes. Les raisons pour lesquelles cet aéroport fut construit en campagne fut qu’aucune expropriation ne fut nécessaire, que les champs utilisés furent bien payés aux agriculteurs de riz qui en ont acheté d’autres ailleurs.

Que lorsqu’on mange du fruit durian qui pue, l’urine aussi pue par la suite.  Ça, nous l’ignorions! D’ailleurs, c’est le seul fruit que nous n’avons pas eu la chance de goûter.

Pascal désire arrêter prendre un café genre Starbuck au nom de Coffee Bean à l’aéroport de Praya.  Je choisis une table où un jeune indonésien mange en sirotant son café.  Il s’en va à Surabaya.  Il nous questionne beaucoup afin de pratiquer son anglais qui est assez bien.  Nous échangeons pendant une bonne demi-heure.

Durant l’attente, Céline Dion chante en français, My heart will go on.  Une jeune musulmane me demande si je veux remplir son formulaire, pour compléter une étude sur les services hôtels, aéroports et transports.  Après 20 minutes, elle repart bien heureuse et me remet un porte clé en guise de remerciement avec le nom de son centre de recherche.

Nous reculons nos montres d’une heure, une fois atterrit à Lombok.

Souper au FM7 où les crevettes à la mayonnaise maison son délicieuses!  Une belle grande chambre nous attend pour lire un peu avant de dormir.  Je viens de commencer un nouveau livre d’Alexandre Daudet : Le nabab.  On le dit autobiographique de son jeune âge adulte lorsqu’il travaillait pour le duc de Morny enterré au Père Lachaise à Paris.

Bonne nuit! xxx

 

2 mars 2015 - Lundi

Hier soir, j'ai réservé un shiatsu afin de me remettre de la chaleur ainsi que de l'inconfort de la turista alors que Pascal prend son habituel massage relaxation de 90 minutes.  Dernier cadeau d'Indonésie!

Au déjeuner, un groupe de vieux chinois parlent à qui mieux mieux et surtout à qui le plus fort.  Ils sont accompagnés d'une jeune blanche.  Nous choisissons une table un peu plus loin afin de pouvoir manger un peu plus tranquille et surtout de pouvoir s'entendre sans avoir à crier.

Une dame mangeant seule, en face de moi, vient me demander si elle peut venir me parler.  Elle me questionne sur notre voyage en Indonésie.  Je la questionne sur son voyage à elle aussi.  Je lui offre de se joindre à nous.  Elle est âgée de 61 ans, mais ne le fait pas.  Elle est très athlétique et marche de manière assez déterminée. C'est une journaliste qui a terminé un phd il y a quelques années.  Très intéressante.  Elle est ici pour écrire un article sur le site qui fut découvert à Java, que Pascal parlera sans doute dans son blogue.  Il est à vérifier les données sur ce fameux site de style Maya semblable à Matchu Pitchu.

Ce matin, Pascal vérifie notre retour: avons-nous encore des rupiahs?  Où est notre argent canadien? Il faut le sortir.  Médicaments et vitamines? OK.  Moi, anti sudorifique? OK.  Brosse à dents et dentifrice pour se rafraîchir à Tokyo et New-York? OK.  IPod chargés? OK.  Peigne? OK.

Je disais ce matin, que le prix d'un taxi de l'aéroport à la maison, aller-retour est de 100$; c'est le prix pour notre semaine de repas pour deux à l'hôtel Puri Mas, et nous ne nous privions pas.  Incroyable!

L'acupression reçue me donne des jambes où tous les muscles semblent avoir  été atrophiés.  Assez que si Daisy ne changeait pas de  jambe, je lui donnais un coup de pied.  Elle savait exactement où étaient les blocages.  Si je faisais des grimaces, elle s'acharnait à cet endroit et osait y retourner au moins à quelques reprises.  C'est alors que j'ai pris la décision de ne plus grimacer ni émettre aucun son de douleur.  Ça marché!  Elle passait sans s'arrêter!  Grandes respirations et relâchement des muscles...

Fin de mon résumé quotidien!  Bonne journée et à demain! xxx

 

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