Jour 18 – De retour en ville: Yangoon

18 février 2013

Bonjour les amis(e),
Avant de changer de pays, Pascal désire que nous fassions nos comptes. Il ne nous reste plus de kyats et plus d'argent américain non plus. Je vérifie dans mes différents porte-monnaie: surprisse! J'ai 428$ US. J'avais oublié moi-même. Cela compense pour cette journée où sa caméra a brisée à nouveau. Il est tellement déçu! J'avais prévu le coup. J'achète plus que Pascal alors je m'étais dit que je n'arrêterais pas aux 2 jours pour retirer des sous. Au souper ce soir, il parlait à nouveau de son questionnement. Il est maintenant rassuré!

Notre départ de 09h40 est retardé d'une heure. Je suis assise près d'un Frère Musulman (homme qui porte la barbe coupée de manière a recouvrir qu'une partie du menton et chaque coté du visage) qui observe, sans l'ombre d'un sourire, ce qui se passe autour de lui.

Nous avons une nouvelle guide, Misou, pour nous accompagner jusqu'à l'aéroport où une autre s'occupera de nos billets d'avion et de l'enregistrement de nos valises. Le chauffeur est nouveau aussi. Mine remplaçait Misou qui a pris 2 jours de maladie parce qu'elle était exténuée.

Les français, les allemands, les coréens composent majoritairement les touristes présents au Myanmar. Très peu de Canadien et d'Américain.

Revenir à Yangon et revoir Mimié!

Nous sommes accueillis à l'aéroport par notre chauffeur précédent, Onjsain, et la guide Mimié. C'est la guide qu'on semble déranger. Elle nous demande ce que nous voulons visiter. Je lui réponds, en sortant notre feuille itinéraire, ce qu'il y a d'écrit. Mais encore! Que voulez-vous visiter à Yangon. Et de lui répéter l'itinéraire. Elle veut nous amener au marché et a la pagode: les deux seuls endroits dont nous ne voulons rien savoir.

Nous avons notre quota de marchés et de pagodes. Que voulez-vous visiter à Yangon? Je prends le temps de bien la regarder dans les yeux et de lui demander ce qu'elle veut bien nous montrer! Alors, elle accepte enfin de respecter notre itinéraire.

Gilles vient rarement visiter l'après-midi. Il préfère acheter ses commissions et rester a l'hôtel. Il se joint à nous pour le souper vers 19h00.

Nous voilà partis, Pascal et moi, pour la randonnée de cyclo-pousse dans le quartier colonial... mais que nous débutons dans la vannette!  En roulant, Mimié nous apprend que nous visiterons le port. Pas de problème, il fait parti de notre itinéraire. Nous descendons, dans ce qui semble être une partie de la rivière Yangon. Ça n'a rien à voir avec un port. Je lui demande: Ou est le port? Ici, de répondre MiMié. Pascal prend quelques photos et nous voila repartis. Nous ne savons rien de ce port. Lorsque nous lui posons une question, elle répond : oui, oui, oui! Sur quelle sorte de guide sommes-nous tombé?

La journée a commencé de travers et il semble que c'est le thème de la journée. Pascal croit que j'avais trop d'attente. Moi, je dis que je veux seulement ce que l'itinéraire nous offre. A venir jusqu'à date, tout a été parfait! J'en prends mon parti, et je choisis d'être heureuse, c'est bon pour ma santé (dicton).

Cyclo-pousse? Niet!

Après le port, je demande de marcher un peu. Je désire admirer l'architecture coloniale. Nous marchons dans un bidonville vers les cyclos-pousse stationnés au bord de la rue. Elle essaie par tous les moyens, mais personne ne semble vouloir nous prendre: 31°C, c'est un peu chaud et il semble être un peu tard pour eux. Je suspecte aussi que ces pauvres bougres nous trouvent bien trop gros pour leur petite structure physique. Bon!

Une maison de thé!

Nous avons une dégustation de thé birman. Quelle surprise nous attend? Un genre de garage, plancher de ciment, toiture en tôle, des tables et des chaises dépareillées. Des enfants font le service. C'est une sorte de café de rue. Il est un élément central de la société birmane, un lieu pour échanger tout et n'importe quoi, de l'argent aux passeports en passant par des amours tarifiés. Mais c'est aussi un lieu pour bavarder autour d'une tasse de thé au lait sucré propre à la Birmanie.

Je demande de visiter alors le quartier d'architecture coloniale en vannette. Mais la circulation commence à être dense et on avance que de quelques mètres à la fois. Je demande donc, avec l'accord de Pascal, de rentrer à l'hôtel. Nous prendrons 3/4 d'heure au lieu de 20 minutes. Bon!

Je rentre à l'hôtel déçue. Je me couche pour récupérer un peu. C'est trop dur moi. Je sens que je vais être impatiente alors aussi bien me reposer. Je me réveille 3/4 d'heure, fraîche et dispose. Je me rafraîchie et me change pour le souper qui nous prendrons dans une tour de 20 étages. Notre table est bien placée. Notre vue donne sur la pagode Shwedagon qui est le premier lieu sacré du Myanmar.

Le repas est OK, pas plus. Au retour, rituel de la soirée: douche, retoucher ma valise, préparer mes vêtements pour demain et un peu d'écriture.

Dodo! Alors, bonne nuit! x x x


POUR LES PHOTOS DU JOUR & EN SAVOIR PLUS  : Le Jour 18 sur le blogue de Pascal.


 

2 thoughts on “Jour 18 – De retour en ville: Yangoon

  1. Goupil Lise

    Aujourd'hui, tu me parais un peu déçue mais demain tu seras reposée et tout ira bien. Belle fin de soirée!
    Lise

    Reply

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