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Mardi 19 août 2014

Carte du trajet d'aujourd'hui

Notre chambre donne sur la  mer.  Le lever de soleil nous réveille par une promesse qu’il veillera sur nous pour la journée.

Je me suis couchée à 21h30 et à 06h45, j’étais prête à repartir découvrir le NB.  Vicky et moi jasons de notre nuit (semble-t-il que je ronfle), de notre journée qui s’en vient et après la toilette, nous descendons manger le petit déjeuner de Georges.  Vicky : des toasts dorées, moi du pain baguette avec confitures de bleuets maison.  Quelques fruits et un bon café précédé d’un jus de pamplemousse.  Tout est bien.

Au départ, Georges fait vibrer un bol tibétain à partir de son centre.  Il nous parle aussi des autochtones de la région où des rituels centenaires se pratiquent encore aujourd’hui tout comme nos autochtones de Masteuhiatch.

À 09h45, nous voilà parties de Nigadoo vers Bathurst.  Après un arrêt à un centre d'information touristique, nous continuons vers Caraquet en empruntant la route panoramique 134. Nous traversons  Clifton, Stone Heaven, New Bandon et continuons en direction de Grande Anse. Nous revenons sur nos pas afin de prendre des photos des églises (8 sur 10 km), des maisons raboutées, parfois jolies, parfois originales et parfois en décrépitude.  Un petit crachin nous accompagne à notre sortie de ce grand rang.  Arrivée à Grande Anse, porte de la péninsule acadienne, le soleil est revenu nous souhaiter la bienvenue.  Souvent, nous devançons la pluie.  Elle ne réussit pas à nous attraper.

Nous prenons notre dîner chez Maribel à Bas Caraquet.  Les pétoncles sont moëlleux et délicieux.  La salade de crabe à Vicky est bonne aussi.  Pendant que nos cellulaires rechargent, je manque un sudoku moyen (m….) et Vicky remplie les mots cachés.

Ensuite, Vicky nous achète de la morue fraîche provenant de la Russie à la poissonnerie Port Royal.  Incroyable!  Des éoliennes garnissent le paysage de la péninsule acadienne.  Coin de pays que je visite pour la première fois.  Je connaissais les grandes villes et les lieux touristiques, mais pas ces endroits typiques qu’il faut prendre le temps de s’arrêter et faire les détours pour les découvrir.

Tout au bout du monde, se trouve l’Île Miscou gardée par un phare magnifique. Nous découvrons la légende de La Gougou, bien connue des Miscous: la Gougou était un monstre avec un corps de femme. Il existant longtemps avant la venue des blancs. Il attrapait les Micmacs, les mettait dans une grande poche puis les avalait tout rond! 

En revenant, nous arrêtons écouter les oiseaux au Lac Frye où les ornithologues viennent les étudier.  Nous terminons notre crème glacée en admirant cette étendue d’eau qui accueillent toutes ces espèces parfois rares à venir procréer et éduquer leurs petits afin de repartir.

Je m’informe s’il y a de la « chicoutée » ici.  Oui, mais ici, elle porte le nom de plaquebière.  Cette baie jaune ou rouge cueillie dans les marais.  C’est dangeureux.  Le père de la tenancière du magasin souvenir a bien failli y laisser sa peau en s’enlisant dans la boue où son corps s’enfonçait.  Il a pu s’en sortir, de peine et de misère.  J’ai connu ce fruit à Havre Saint-Pierre où est née Marilyne la mère de Laurence, ma filleule.

Nous continuons à descendre vers le sud pour trouver une cabine pour la nuit dans les coins de Bouctouche.  Nous conduisons à tour de rôle, selon ce que chacune a le goût de vivre.  C’est facile.

Nous réalisons, après avoir roulé pas mal, qu’il se fait tard et que nous n’avons pas encore souper malgré le 19h30 et que la noirceur s’installe à grand pas.  On s’arrête au Pizza Delight pour manger une pizza aux fruits de mer, partagée à nous deux.

Chalets du camping Plage Kathia

En attendant notre délice, Vicky téléphone à Plage Kathia à St-Édouard-de-Kent où la dame accepte de nous laisser la cabine pour 105$ au lieu de 120$.  Nous sommes prenantes.  Nous serons bien déçue de réaliser que le bord de mer est un peu loin et surtout caché par les le parc de roulottes, car c’est un camping!  On va se raviser demain, pour arriver plus tôt afin de voir si ça nous plait.  Ce soir, on n’a pas le choix.  C’est quand même bien, mais ce n’est pas ce dont nous rêvons… En plus, nous avons eu de la difficulté à trouver l’endroit.  La fatigue n’aidant pas, Vicky et moi avons manqué de patience.  Bon! Il faudra bien se pardonner, car nous en avons encore pour une dizaine de jours!

Je parle à mon chum afin de lui dire où nous sommes et résumé un peu notre journée.  Il est 22h00 et je vais me retirer dans mes appartements.  Je monte au 2e avec mon canari (eau chaude + citron frais) pour une nuit de repos bien mérité.  À demain!

Les photos de Vicky sur Facebook