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Mercredi, 27 août 2014

Avant de nous coucher, nous nous sommes dit que nous verrons comment on va procéder demain, selon la condition du fameux coup de soleil.  Nous avons comparé le trajet de retour à la maison par le Nouveau-Brunswick ou par la Nouvelle-Écosse.  Le plus court, c'est de prendre le traversier à Digby - St-John, NB. Il n'y a que deux départs par jour: 14h00 et 18h00.  Nous optons pour le 14h00, selon notre décision.  À suivre! Au lever, on ramasse tout et on part.  Vicky est en super forme et son dos ne lui fait plus mal ni ses cuisses.  Seuls le bas du dos et les côtés sont encore sensibles.  Hier soir, j'avais pris de l'avance en faisant ma valise,  mais voilà que Vicky a terminé bien avant moi et l'auto se charge en deux temps, trois mouvements.    Nous prenons notre petit-dej et quittons Hunts Point vers 10h30. D'abord, en direction de Liverpool. j'y tiens vraiment !,  pour y prendre des photos des belles maisons qui s'y trouvent,  de son port et de l'usine Bowater fermée en 2012.  Nous voulions aller aussi à Lunenburg, ce fameux petit village allemand, mais nous manquons de temps. Nous sommes à 140 km environ de Digby où nous allons prendre le traversier.  La route est tortueuse et pas tellement d'endroits pour dépasser.  Il nous faudra rouler environ deux heures pour y arriver.

Invasion de motards à Digby

Nous arrivons à Digby vers midi et une grosse surprise nous y attend : une multitude de motards de tout acabit ont envahi le petit village pour les trois prochains jours dans le cadre du « Wharf Rat Rally ».  Ils arrivent aujourd'hui pour repartir dimanche.  C'est un rallye de motocyclistes qui a lieu à Dibgy depuis 10 ans.  Le nombre augmente à chaque année.  La serveuse pense qu'ils sont environ de 20-25,000 motocyclistes.  Le nombre précis de motos, de motards et de visiteurs n'est pas encore confirmé, mais la file de motos et de voitures s'étire sur plus d'un kilomètre avant la bretelle d'accès qui mène à Digby.  Ils viennent de partout: Yukon, USA, Canada, Québec, NB, TN...

En fin de semaine, plusieurs personnes ont comparé ce rallye à celui de Sturgis, une ville du Dakota Sud qui accueille depuis plus de 70 ans des milliers de motards au mois d'août. Voilà de quoi faire rêver les organisateurs de Digby!

Vicky est émerveillée par les plages de sable qui courent sur des kilomètres ici, et ce, à perte de vue, l'eau turquoise  - je crois qu'il y a des débris rocheux en suspension, comme la moraine - et le soleil.  Une combinaison gagnante pour la séduire.

Au dîner au Fundy Restaurant Complex, elle partage ses pétoncles car moi, j'ai commandé des pennes aux crevettes et pétoncles : deux crevettes asséchées par la cuisson et UN pétoncle.  Les pétoncles sont délicieux et cuits juste bien.  Le décor maritime ajoute à ma bonne humeur malgré la déception du menu.  Bon!

La traverse Digby - St-John

Nous sommes les premières à monter sur le Bay Ferry.  Je suis au volant et lorsque l'homme me fait signe de monter, j'ai fait honte à ma fille: je suis partie du côté opposé au bon sens.  Il m'a fallu faire une loop pour revenir suivi des cris du responsable qui me regarde avec des yeux ahuris: c'est-tu pas croyable ce qu'elle vient de faire cette dame!!! Bon! On se calme le ponpon là!

Direction Woodstock... Edmunston !

La traverse dure trois heures sur le traversier Princess of Acadia au coût de 93$ chacune. Nous descendons à St-John vers 17h00.  Les routes 1, 7, 2 se succèdent pour nous mener direct à Woodstock où nous avions planifier de coucher.  Mais rendu là, je dis à Vicky qu'on pourrait continuer jusqu'à Edmundston.  Elle est bien d'accord.

Vicky a pris le volant et nous arrivons à 22h30.  Je fais des appels environ 1 heure avant notre arrivée.  Nous voulons respecter notre budget de 100$ + taxe pour l'hébergement.  Je réussis à négocier ce montant au magnifique "Auberge des Jardins Inn" juste à la sortie de l'autoroute, plus précisément au 60, rue Principale à Saint-Jacques, NB.  Une très belle maison décorée avec goût et élégance.  Nous avons le motel 17.  Nous sommes fatiguées et le sommeil est le seul désir pour ce soir.

À demain!

Mardi, 26 août 2014

Insolation à Hunts Point!

Ma fille réalise qu'elle a attrapé tout un coup de soleil hier.  Et tout un! Son dos, ses côtés et le haut de ses cuisses sont les plus hypothéqués.  Nous commençons par les compresses d'eau glacée.  Vicky est extrêmement courageuse en n'émettant que des sons lors de leurs applications à plusieurs reprises.  La chaleur revient rapidement dans les compresses d'eau froide.  Incroyable comment elle est brûlée. Après le petit déjeuner, elle me demande si je peux aller acheter de la calamine afin de diminuer la brûlure.  Nous sommes à 10 km de Liverpool, la ville la plus proche.  Chez Sobey's, j'ai cherché la calamine que je n'ai pas trouvée.  À la caisse, je demande à la dame si il y en a en magasin mais que je n'aurais pas vu.  Elle dit avoir quelque chose c'est certain pour les coups de soleil.  Je la suis donc en laissant mon cellulaire sur le comptoir.  Lorsque je reviens, un jeune homme me regarde et se dépêche de passer à l'autre comptoir.  Je n'en fais pas de cas, mais... La dame revient une crème Solarcaine qui fera un miracle pour la souffrante car elle contient un analgésique.

Saga du cellulaire!

Et maintenant la saga de mon cellulaire intelligent! À mon retour au chalet, j'ouvre mon sac à main pour prendre mon cellulaire.  Il n'est pas là!  De suite, je saute dans l'auto pour retourner chez Sobey's  où je pense l'avoir laissé sur le comptoir et où je suspecte le jeune homme nerveux que j'avais remarqué.  Une des deux caissières signal mon numéro.  Ça sonne mais pas de réponse.  Après un 15 minutes de recherche dans le magasin et dans mon auto, je reviens au chalet.  J'annonce à Vicky la perte de mon cellulaire.  J'appelle Pascal pour qu'il annule mon contrat.  Mais voilà que Vicky signale mon numéro et elle entend la sonnerie, mais pas moi.  Elle dit donc: "Il sonne" et moi de dire "Bien oui, la dame aussi a essayé et il sonnait mais personne ne répond".  Vicky insiste en disant qu'il sonne et moi de dire, je le sais qu'il sonne.  Et voilà que les tons montent des deux côtés: Vicky est maintenant en crise et moi de répliquer que je m'en fou.  Et là elle se lève de son grabat - elle est en convalescence de son insolation -  et elle me dit qu'elle l'entend sonner dans le chalet!  Ah! dans le chalet.  Et nous le retrouvons sur son lit.  Et  moi de rire de soulagement.  Elle descend de ses grands chevaux et moi aussi.  Nous voilà en rire et de dire que je m'en fou, pourvu que nous ayons trouvé mon cellulaire.  Et la saga se termine en répétition de la scène.

Solarcaine pour soulager Vicky

J'applique une couche très généreuse en ne pesant pas trop de cette crème réparatrice qui s'avère très efficace au premier étalement.  Je lui en applique trois fois aujourd'hui.  Ça la soulage pour quelques temps.  Lorsqu'elle est debout, c'est déjà moins pire.  Au moins, maintenant elle peut marcher.

En après-midi, le soleil brille et nous invite à sortir.  Vicky se déguise en starlette afin de se protéger du soleil: casquette, lunettes de soleil, foulard, chandail à manches longues et des pantalons longs.  Seuls ses pieds sont à l'air libre.  J'apporte nos chaises longues au bord de l'eau et nous rions de la situation.  Quel courage ma fille!

Nous marchons tranquillement en admirant la couleur turquoise de l'eau.  Un jeune couple, avec leur fils en bas âge, partent sur un catamaran muni de pédales, comme un pédalo.  C'est ainsi que l'homme réussit à dépasser les vagues qui déferlent sur la rive.  Aujourd'hui, la mer a changé: il y a de plus grosses vagues, le vent vient et repart, par intermittence.  Mais nous sommes très confortable au soleil.

Une fois entrée dans le chalet, Vicky gèle.  Je la dorlote.  Elle fait pitié à voir.  Pauvre chou.

BBQ au chalet

C'est le soir du BBQ aux briquettes.  Ouf! J'ai bien essayé de démarrer le BBQ.  Les allumettes s'éteignent au vent.  J'entre donc la coupole dans le chalet malgré que les briquettes furent arrosées généreusement, selon moi.  Vicky et moi réussissons à faire prendre quelques briquettes.  Et hop, dehors au plus vite.  Après 15 minutes, je vérifie... que quelques briquettes commencent à devenir grises.  Bon, il faut recommencer.  Entre la coupole dans le chalet, les briquettes arrosées à nouveau et vite le feu.  Holalalala!  Vite dehors.  Vicky reste auprès du BBQ pour s'assurer que tout va bien.

Nous réussissons à manger notre mini T-Bone couvert d'épices à steak des deux côtés: un peu trop à notre goût.  J'y ai été un peu fort sur les épices à voisin.  Bon!  Nous dégustons notre souper accompagné de fèves jaunes du jardin, de carottes au beurre et nous rions de nos peurs à allumer le BBQ.

Nous passons la soirée à lire et à jaser.  Toutes nos journées sont sans TV, sans radio, sans musique: que le chant de la mer, des vagues et des oiseaux et nos rires.  Alors, à demain, dernière journée de notre périple dans les Maritimes.

Lundi 25 août 2014

Le temps nous file entre les doigts comme le sable de la mer.  Rien de tel qu'une plage pour se retrouver en enfance.  Respirer les embruns, se laisser caresser par le soleil, marcher pieds nus dans la mer, il est facile de vivre son moment présent.  Juste être dans ces moments d'éternité et de plénitude.  Vive les vacances à se laisser bercer pour les bruits du bonheur: les vagues, les enfants qui jouent juste à côté, le couple âgé qui échange en souriant et les goélands qui se crient des instructions connus d'eux seulement.

Une Québécoise, Céline, fait le ménage des chalets. Elle est accompagnée de son fils, David, qui semble être âgé de 16 ans, car il marmonne comme un ado.  Elle a vécu un cancer du poumon il y a deux ans.  Elle est énergique, pleine de vie et accomodante.  Vicky et moi obtenons des infos pour nos besoins. Après avoir nettoyé le chalet, elle laisse une odeur d'essence de vanille flotter jusqu'à nos narines qui hument "la cuisine de maman".  Un bel accueil olfactif.

Nous sommes à 10 km de Liverpool.  Nous sommes en amour avec cette petite ville.  Les maisons sont immenses et recouvertes en bardeaux de cèdre peints de couleur différente.

Pour une  municipalité de 3 000 habitants, elles foisonnent d'activités.  On peut voir les jeunes et les moins jeunes en autos le dimanche soir, comme dans les campagnes il y a 20 ans.  Ils arrêtent à une intersection pour se saluer en baissant une fenêtre de porte.  Ils se klaxonnent en se rencontrant.  Hier, nous avons découvert le Fort qui est en réalité un phare. Il est le 3e plus vieux phare de la Nouvelle-Écosse.  C'est à ce moment là que Valérie m'appelle et Vicky et moi jasons un peu avec elle.  Ils déménagent début octobre pour un plus grand appartement.

Vicky toastée des deux bords

Après avoir passé la journée à la plage, nous avons fait notre lavage à la buanderie du coin.  À notre retour, spaghetti car Vicky souffre de coups de soleil sévère.  Même la chair de poule lui fait mal.  C'est tout dire. À 21h30, elle s'est endormie, emitoufflée jusqu'au cou, car elle gèle.  Elle changera pour son lit lorsque je me coucherai probablement.

Liverpool a déjà abrité les MicMac et portait le nom de Ogomkigeak qui signifie "place de sable sec" et Ogokegeok qui signifie " endroit de départ".  La rivière Mersey abrite son ancien port de pêcheurs qui est devenu un port important près duquel se trouve un parc qui commémore la mémoire du Capitaine Cobb à qui Liverpool appartenait, car il était riche.

Aujourd'hui, j'ai lu que Bowater Mersey Pulp and Paper de Liverpool a fermé ses portes en 2012.  Qui aurait cru?

Plusieurs propriétaires offrent des chalets dans le coin.  Ici, les chiens, les fumeurs et les visiteurs sont interdits.  Il a fallu signer une entente à notre arrivée.  Le chalet est entièrement construit en bois à l'intérieur.  Le plancher est d'origine.  Les portes sont épaisses et coupent bien le bruit.  Le seul défaut du chalet: la petitesse de son évier.  Il équivaut au tiers d'un simple évier.  C'est tout dire.

Los trucos de Vicky

Je termine en découvrant des facettes de ma fille que j'ignorais.  Lorsque nous arrivons devant un propriétaire pour louer un gîte, elle le salue, sourit à pleines dents, lui demande comment il va.  Elle cause et ensuite elle s'enquiert des détails.  Moi, j'arrive, je demande s'il est le propriétaire et je commence les négociations.  Pas de temps à perdre.  Je préfère la manière à Vicky.  En ville, nous sommes le contraire.  Je parle à tout le monde et Vicky va direct au but.  Comme quoi les vacances nous permettent de nous découvrir en tant que femmes.  C'est facile d'être ensembles et de se partager les tâches.  Nous aimons nous faire plaisir et faire plaisir à l'autre, chacune à notre manière.  Ce sont de belles et bonnes vacances.  Sur ce, à demain!

Dimanche, 24 août 2014

Carte du trajet d'aujourd'hui

Vicky me réveille à 06h45.  J'ai passé tout droit.  Elle est prête pour une autre journée découverte.  Douche et valise.  Hop, nous sommes prêtes.  Après avoir remonté les valises dans l'auto, Vicky vient m'aider à remonter la glacière qui s'avère bien pratique pour nos dîners en plein air.

Notre auberge Commons Inn ressemble à une ancienne maison bourgeoise.  Les portes sont de bois massif et les murs quand même assez isolés.  Les meubles datent mais sont de belle qualité et de bon goût.  Elle a du style.

Nous prenons notre déjeuner continental avec des chinois.  Ils sont bruyants.  Nous avons même un peu de difficulté à nous entendre penser!  Ils sont une quinzaine dans une zone fermée avec des allemands, des québécoises et trois autres tables dont j'ignore la provenance.  Après une demi heure, ils sont tous partis.  On entend que le murmure des différentes langues et quelques rires pour fêter leur départ. Nous avons vécu cela pendant notre voyage en Asie en 2013. Typique des chinois malheureusement.

Vicky fait plusieurs téléphones pour se faire dire que tout est complet.  Nous avons quand même la confirmation d'hier soir.  On verra bien.  C'est quand même une sécurité.  Mais, c'est loin!

Peggy's Cove

Le phare de Peggy's Cove

Nous quittons Halifax vers 09h30.  Vicky nous guide avec son cellulaire.  Une chance que nous l'avons.  Le GPs est presque nul comparé à ce téléphone intelligent.  Notre destination matinale: Peggy's Cove, l'incontournable beauté du site et de son environnement merveilleux.  Déjà, il y a plein de monde.  Ça n'enlève rien à la beauté de cet endroit.

Perché sur d'énormes blocs de granite usés et lissés par le mouvement incessant des vagues, le célèbre phare guide marins et pêcheurs vers la sécurité du port depuis 1868.

Nous cliquons sans arrêt car tout interpelle notre sens artistique et romantique.  Vicky est conquise par cette merveille naturelle.  Les pierres ajoutent une note dramatique au site contrastant avec le bleu de la mer et le rouge du phare.  Nous y passerons presque deux heures.  En marchant, nous arrêtons à une boutique de cuir et à l'extérieur, les peintures comprennent des cordes pour donner les formes aux poissons ou les étoles de mer qui ornent l'extérieur de la boutique.  C'est très invitant.  J'y vois des sacs à main magnifiques.  J'aimerais en offrir un à chacune de mes filles.  Vicky me conseille pour celui de Valérie.  Elle choisit un plus petit sac pour elle.

Un chalet... sans compromis!

Nous avions retourné chercher l'auto pour nous y rendre.  Et nous voilà reparties pour Hunts Point.  Nous empruntons la route panoramique 333 où nous arrêtons à quelques cabines où tout est vieux et peu invitant.  Le site extérieur est magnifique mais nous n'aimerions pas y être pour 3 jours, car c'est ce que nous ferons pour les prochains jours: les homards au bord de l'eau.  Il nous faut un  endroit face à la mer, une plage de sable et surtout un chalet où il fait bon vivre avec deux chambres si possible.  Ainsi Vicky ne m'entendra pas trop ronfler.

Au premier arrêt, un vieux grincheux nous répond.  Il est le proprio avec ses jeans tout sale, la barbe pas faite, il semble traîner sa vie trop lourde qu'il en boite.  Il nous fait visiter deux chalets: rien à faire, ils sont vieux.  Un autre homme jase avec lui.  Il nous suit lorsque nous quittons pour nous demander si nous le prenons.  Non, nous repartons.  Lui-même est proprio d'un site qu'il nous décrit.  Vicky et lui jase ensemble.  Non, après sa description, nous ne voulons pas d'un chalet de l'autre côté de la route.  Ici, le  problème est que le bord de la mer est construit de maisons familiales, des commerces et des restos.  Très peu de camping donnant sur la mer.  Beaucoup ont la "vue" sur la mer.

Non! Nous savons ce que nous voulons et Vicky n'hésite pas à dire non, on s'en va.  Au début, ça me laissait perplexe.  On  pourrait bien, après tout! Mais, à chaque fois, nous avons obtenu ce que nous voulions et ce, au même prix.  J'apprends à faire confiance à Vicky, à son jugement et à sa capacité de ne pas se contenter de si peu mais bien d'aller chercher ce que nous désirons vraiment.   Belle leçon de ma fille.  On se consulte, on aime les même endroits, et à part les deux premiers jours, après avoir établi nos limites, nous avons du plaisir à vivre nos vacances en harmonie dans les rires et les échanges.  Quel beau cadeau que de vivre un voyage à ma manière aventureuse et à l'improviste tout en sachant ce que je désire visiter et vivre en me permettant de changer d'idée selon les occasions.

Et nous trouvons notre Éden!

Les chalets de Hunts Point

Nous avons roulé 208 km que nous avons partagé, comme à chaque jour, de l'une à l'autre.  Il faut prendre la sortie 20A.  En anglais, ça sonnait comme 28.  Après vérification sur la carte, je réalise que c'est bien 20A.  Ha! ce bilinguisme!

Nous traversons Liverpool et arrivons enfin à Hunts Point vers 14h00. Quel endroit paradisiaque!  Le site est au bord de la mer, une plage à 200 pas de notre chalet à deux chambres, fini bois à l'intérieur.  Une petite galerie qui fait face à la mer.  Plein de fenêtres qui laissent entrer l'air de la mer, le soleil et surtout le chant des vagues qui ont toujours le  même effet calmant sur moi et mon esprit.

Il me faut parler de Mark Bishop, le propriétaire et sa femme.  Ils sont des gens dévoués, accueillants et familiaux.  Ils prennent le temps de nous parler, de vérifier et d'agir, si tel est notre demande.  Lorraine prend la relève demain.  Nous voulons garder ce site précieusement, car nous espérons y retourner passer des vacances en famille.  C'est vraiment un petit paradis de quiétude, de présence de la nature et d'harmonie, car les gens le sont avec tout leur environnement.

La Nouvelle-Écosse c'est des vues à couper le souffle, le charme des villes côtières, des délices culinaires, des falaises fossilifères et pour nous, du soleil à profusion!

Il y a 10 ans, à pareille date, je «tombais» malade.  À chaque année, malgré la fête de mon frère Laval que j'adore, je ne suis pas sans penser à cette date fatidique.  Je remercie le ciel de cette guérison totale accompagnée d'une joie de vivre au quotidien dans l'harmonie.

Il est presque minuit, et j'entends les vagues de la marée montante.  Quelle chance de pourvoir vivre ces moments magiques.  À demain!

 

Samedi 23 août 2014

Carte du trajet d'aujourd'hui

06h30: réveil automatique et naturel.

Où sont les clefs de l'auto ?

À 07h30, tout est dans l'auto prêtes à aller prendre notre petit déjeuner continental inclus dans le prix de la chambre.  Mais voilà, on ne trouve plus les clés.  Après une demi-heure de recherche intensive, frustrante mais quand même très respectueuse de l'une et l'autre, nous cherchons.  Je crois que Vicky peut les avoir mis dans son sac à main malgré le fait que c'est moi qui ait descendu ma valise et autres petites choses.  Je  me trouve vraiment nulle à chier... Vicky vérifie mes poches de manteau, son sac à main, on fouille partout, même à quatre pattes pour regarder sous l'auto. Rien!  Soudain Vicky porte ses mains à ses poches! Bingo!  Elles sont là.  Un automatisme comme on en fait tous les jours.  Heureuses, nous sommes tout simplement heureuses.

Aller, au petit déj.  Nous rencontrons le couple de St-Émile.  Il y a un petit arnaque sur le petit déj.  Grâce à Vicky qui pose les bonnes questions, nous apprenons que seulement 2 déjeuners dans le menu s'applique au terme "continental".  Je vais trouver le couple québécois qui prend un petit déj. oeuf, rôties, saucisses et café se font charger 2$ de plus chacun.  Je leur explique que nous n'avions que 2 choix dans le menu.  Confusion mais rire en même temps.  Enjoy comme disent si bien les anglais du coin.

Vicky est celle qui fait les téléphones en grande partie pour nous trouver un gite en fin de journée.  Je feuillette avec elle les endroits qui pourraient nous intéresser, mais c'est elle qui appelle car elle pose les bonnes questions sans en oublier une.

Nous prenons la route vers 09h30.  Notre premier arrêt se fait à un marché du samedi.  L'atmosphère familiale et amicale gagne notre bonne humeur.  Nous achetons quelques légumes pour les trois prochains jours: carottes, concombres et petites fèves jaunes.  Nous verrons bien quand nous prendrons ces repas.  L'esprit festif du marché fait que nous aimerions y rester toute la journée.  Il nous faut partir.  J'achète de la gelée au poivre.  Vraiment délicieuse.  Je paie 5$ pour 3 fois les pots d'hier que j'ai payé 7$ pour seulement 120 g.  Bon!

 

Nous arrêtons à Sherbrooke pour dîner au bord de la rivière.  Pendant que je sors ce qu'il nous faut pour dîner dont notre petit poêle au propane, Vicky se renseigne au musée maritimes en face.  J'entends sa voix et celle du jeune homme qui répond à ses questions.

À nous le homard!

À son retour, elle nous prépare le homard que j'ai acheté il y a trois jours dans un sac scellé dans lequel baigne 4 homards décortiqués en morceaux dans une eau salée.  Nous craignons un peu pour sa fraîcheur.  Mais non, il sent bon comme c'est pas possible.  Nous avons faim.  Je coupe un concombre frais alors que Vicky cuisine le homard dans du beurre à l'ail, de l'échalote française et elle ajoute du citron frais à la fin, sel et poivre.  Un pure délice.  C'est le meilleure repas avec celui de Georges au NB.  Trois couples de québécois arrêtent dîner aux autres tables à pique-nique près de nous.  Chaque couple a son propre motorisé.  Nous rencontrons des québécois et des ontariens en majorité dans la région.  L'essence varie de 1,31 à 1,34 le litre.  Il est plus cher qu'au NB où nous avons vu 1,26 à un endroit.

À Spry Bay le fumoir style Danois offre du poisson fumé.  Nous achetons du saumon régulier ainsi que du saumon au citron.  Nous verrons bien.  Ainsi, nous savons que ce poisson reste bon longtemps.  La jeune caissière nous faisait penser à une jeune fille abusée.  C'était triste à voir.

Nous ne pensions pas nous rendre à Halifax aujourd'hui.  Nous cherchons un gîte pour la nuit.  Après quelques arrêts où se trouvaient des motels tellement vieux que Vicky en avait mal  au coeur juste à les regarder, nous arrêtons pour placer des appels.  Mon forfait Koodo est extraordinaire.  Je peux faire tous les appels sans frais, partout au Canada, mur à mur.  J'appelle Pascal presque tous les soirs, sans frais.  Bien heureuse de ce forfait.

Halifax et sa citadelle

La citadelle et la ville d'Halifax

Nous trouvons le Commons Inn en ville tout près de la Citadelle.  50$ + taxes pour une chambre pour une personne.  Nous acceptons cet arrangement.  Nos chambres sont face à face.  C'est plutôt monastique mais pour une nuit, ça nous va.  Demain, nous regardons pour trouver un cottage où nous resterons 3 jours afin que Vicky puisse profiter un peu de ses vacances et récupérer avant de retourner au travail début septembre.

Le jeune homme de l'Auberge nous conseille quelques restos aux alentours.  Nous marchons donc jusqu'à la rue mentionnée.  Nous réalisons que nous sommes dans un secteur artistique, donc, dans la vieille ville de  Halifax à quelques rues de la Citadelle qui est construite sur un plan semblable à celle de la ville de Québec.

Nous arrêtons notre choix au Pub Ace Burger.  Deux jeunes fort sympathiques nous accueillent.  La jeune fille a passé 5 semaines à Québec.  Elle entend bien le français mais ne le parle pas.  On ne vérifie pas, on a faim.  Nous accompagnons nos burgers avec une salade fraiche et des frites.  Il n'y a que des jeunes couples et des jeunes tout court.  Je suis la plus âgée de la place.  La musique est bonne et rythmée.

Vicky cherche un endroit pour demain: un cottage ou un chalet mais nous voulons qu'il soit au bord de l'eau, car nous y resterons 3 nuits.  Moi, je préfère manger tranquille plutôt que de l'aider. Elle fait quelque appels à Mahagony.  Rien de disponible.  Nous serons dimanche demain.  Tout est réservé.  Après avoir terminé, je fais une recherche à Liverpool, endroit qu'elle m'a suggéré.  Je laisse mon numéro de cell à un endroit qui semble bien sympathique et très beau.

L'homme me rappelle alors que nous marchons un peu pour nous dégourdir les jambes et activer nos intestins.  Nous avons fait de la voiture de 09h00 à 19h00 avec arrêt d'environ 2 heures dans toute la journée.  Nous avons les fesses aplaties.

Nous pourrions avoir ce cottage, deux chambres à coucher, au bord de la mer.  Nous verrons demain ce que nous déciderons.  Nous voulons en voir d'autres avant de donner le numéro de notre carte de crédit.

Nous dormons au Commons Inn (page 46 du guide touristique NE).  Nous avons chacune une chambre monastique très propre et rénovée.  Il nous a fallu plusieurs téléphone avant de trouver cet endroit.  C'est un quartier d'étudiants en art et de foyers pour personnes en perte d'autonomie.  Pas riche, riche, mais très confortable en plus d'être à proximité d'un port et de la citadelle.  Tout peut se faire à pied très facilement.

Une journée bien remplie mais le rire est encore au rendez-vous.  Vicky me somme de fermer ma fenêtre car elle craint que je me fasse voler ou violer.  Qu'importe, les deux options m'effraient.  Alors je l'écoute et je barre  ma fenêtre car nous sommes dans un semi sous-sol.  Les soirées étant fraîches (17° C), la pièce reste tempérée.  À demain!

Vendredi 22 août 2014

Carte du trajet d'aujourd'hui

Il semble que 06h30 sonne notre réveil de manière naturelle.  Nous quittons à 10h00 après toilette, déjeuner. Nous voulons trouver un gîte dans la région de Baddeck pour ce soir. Le ciel est nuageux en avant-midi.  Nous sommes heureuses que la pluie nous oublie pour la journée.

« Hit the road, girls! »

Sur notre route, juste le nom de cette pâtisserie nous invite à entrer dans cette entreprise familiale où l'odeur du pain, des pâtisseries et du café forment une invitation à acheter des biscuits à l'avoine nommés "cracker jack" car ils sont croustillants sous la dent et aux brisures de chocolat.  Celles à l'avoine servent de petit déjeuner à ma Grande.

Les vaches galopantes!

À Port Hood sur Justin Road, Vicky a noté une autre entreprise familiale: Galloping Cows où la famille vend des gelées de toutes sortes dont «pepper jelly» dont Vicky raffole.  D'ailleurs c'est elle qui me la fait connaître il y a environ 5 à 6 ans.  Marie, c'est une recette qui serait incroyable faite avec vos canneberges.  On s'en reparle.  Je m'étais promise d'en acheter qu'un petit petit.  Me voilà repartie avec quelques-uns (Pascal: je garde le secret).  Je ressors avec deux sacs rouges, mignons comme tout, remplis de ces délices.  Une fois reparties, Vicky revient pour acheter une dernière gelée.  La jeune fille, fort sympathique, la trouve tellement mignonne, qu'elle lui fait un rabais de 2$.

Whisky Glen Breton

Nous continuons pour nous arrêter à Mabou afin de rendre visite à la distillerie de whisky.  Vicky et moi achetons chacune un cadeau, soit une bouteille âgée de 10 ans pour deux hommes exceptionnels chez Glenora Inn & Resto.

Notre appétit nous quide à Inverness (on se croirait en Écosse), pour dîner au Village Grill. Malgré le fait qu'il se remplit à mesure que les gens partent,  la dame responsable fait venir son fils ainsi que son père pour l'aider.  Elle est littéralement débordée.  J'opte pour mon éternel fish and chips avec frites que je partage.  Vicky mange des filets de poulet pour faire un peu différent.  Nous avons hâte de sortir car c'est très bruyant.  Pour nous déception! Bon!

Malbouffe différente

Vicky remarque qu'il n'y a pas de McDonald en NE ni au NB.  Dixie Lee est maître à bord avec Pizza Delight.  Ici en NE, Tim Horton semble remplir une petite part du marché resto rapide.  Les Coops sont nombreuses.  Au NB, la Caisse Populaire niche partout, même dans les petits villages de moins de 200 personnes.  En NE, RBC affiche fièrement son allégeance monétaire.   Au NB, le patriotisme d'Irving est flagrant alors qu'en NE, Esso lui fait compétition dans tous les villages et les villes.

Je conduis jusqu'à Chéticamp pour visiter Flora's Shop dont la publicité vante son originalité et ses produits.  Je n'y trouve pas la fameuse serviette à vaiselle que Vicky avait vu au début de notre voyage, arborant fièrement un homard aux immenses ouvertes pour nous inviter à le manger.  Je repars avec un truc pour insérer deux rouleaux de papier de toilette en tissus et dentelle.  C'est joli comme tout et pratique.  Même s'il s'en vend au Québec, celui-ci aura une histoire à raconter.

Brief Moosages

Une fois parties, nous revenons, car Vicky m'avait montré un carnet «Brief Moosages».  Sur la couverture, c'est un orignal debout en bobette blanche ancienne, avec l'ouverture sur le travers.  C'est d'une drôlerie incroyable.  Je ne peux m'arrêter de rire.  Une fois dans l'auto, je continues ce fou rire.  Voilà la raison pour laquelle Vicky est allé nous les chercher.  Plusieurs recevrons un message de mon «Brief Moosages» afin de vous faire rire à votre tour.

 

Cabot Trail

La Cabot Trail

Nous choisissons de revenir par la Cabot Trail au lieu de faire le grand tour par le haut du Cap Breton.  Nous sauvons ainsi quelques heures de route afin de trouver un gîte pour ce soir à Baddeck.  Nous arrêtons pour téléphoner: tout est réservé pour le week end.  Il faut dire que nous sommes dans une région assez fréquentée et touristique.  Vicky remarque les plaques qui indiquent que les gens de la NE visitent leur province et que les gens du NB viennent les visiter ainsi que des Québécois qui parlent peu ou pas anglais.  Beaucoup sont en moto et en couple ou en caravane ou motorisé.  Très peu de petites familles.  Majoritairement des couples à partir de la cinquantaine.  Quelques plaques ontariennes qui indiquent que les pépères sont toujours les ontariens.  Bon!

Nous avons trouvé un endroit pour dormir: le Silver Dart Lodge à Baddeck  pour 107$ la nuitée.  Belle grande chambre à deux lits queen, genre Holiday Inn.  C'est vraiment super pour le prix.  Nous avions pensé manger au bord de l'eau, à la marina, mais il fait trop froid près de l'eau, sans compter la brise venant du Bras d'Or.  Lorsque le soleil se cache vers 17h00, la température descend elle  aussi vers les 15°C.  Nous mangerons notre homard demain midi.

Nous soupons au Lobster «all you can eat» qui s'avère une fausse publicité.  La Grande est de style cafétéria.  Nous optons pour le style resto. Naturellement, je commande du  homard et Vicky du saumon cuit une plaque en bois d'érable.  Je me commande une 1/2  bouteille de vin en pensant que Vicky se laissera tenter.  Rien à faire.  Elle a cessé de fumer complètement et sa première semaine est complétée.  Félicitation ma fille!  Tout comme Valérie qui a cessé depuis déjà quelques années.  Je suis heureuse qu'elles prennent soin de leur santé ainsi.

La carafe à vin restera inachevée ainsi que mon deuxième verre de vin de pinot gris.  Tant pis! J'ai eu le plaisir de le déguster tout en mangeant le homard un peu trop cuit a mon goût.  C'est incroyable comment manger dans nos bons restaurants peut rendre la critique facile lorsqu'en présence de nourriture dont la cuisson est trop présente, ou la sauce goûte la mayo industrielle, etc.

Nous revenons à notre confortable hôtel et malgré le party qui aura lieu à 21h30, à l'hôtel, et malgré sa gratuité, nous barrons la porte pour terminer notre petite routine de mise en nuit.  Il est 21h30 et Vicky dort déjà depuis une bonne demi-heure.  J'achève mon blogue et toilette dodo.

Demain, nous quitterons tôt afin d'aller sur «Bird Island» où il y a encore des macareux, des rapaces et des baleines tout autour.  On verra bien.

Notre gîte se trouve au bord du lac Bras d'Or appelé mer intérieure du Canada.  C'est une suite complexe de cordons littoraux, de falaises rocheuses, d'étangs créés par des barres sableuses et de terres humides.  Je reviendrais volontiers dans ce beau coin de pays.  Vicky pourrait y faire du kayak!

Au kiosque d'informations, j'ai assisté un couple de québécois en moto Harley venant de St-Émile et qui ne parlent pas anglais.  La préposée, malgré sa bonne volonté de leur aider, lève les yeux au ciel car ils ne comprennent vraiment pas ce qu'elle dit.  Je l'assiste et je réconforte un peu ces québécois qui ont le courage de visiter malgré ce handicape.

Une fois arrivées à notre motel, ils sont là!  Ils se sont débrouillés et les voilà partis avec vue sur la mer alors que nous avons la vue sur le stationnement.  Tant pis! Je fermerai les rideaux.  À demain!

Jour 5 – Port Elgin, NB – Troy, Cap Breton, NE

Jeudi, 21 août 2014

Carte du trajet d'aujourd'hui

Le réveil fut très tôt, mais une petite jasette pour savoir que Vicky a souffert d'insomnie.  Elle se recouche alors que je classe mes photos de cellulaire par ordre de date.  Ensuite, je me recouche pour me réveiller à nouveau vers 08h00 en même temps que Vicky.

Elle se rend au dépanneur chercher du jus et des oeufs.  Elle nous concocte une bonne omelette au feta et aux légumes.  Délicieuse!  Des cretons et un peu de caramel termine notre petit déj.

Nous quitterons le Indian Point Motel de Port Elgin malgré le grand confort de notre appartement.  Nous voulons nous avancer un peu plus et, si possible, coucher en Nouvelle-Écosse ce soir. Je jase avec la proprio tout en payant notre facture.  Leur ferme comptait 300 têtes de bétail pendant des années.  ll y a deux ans, ils ont tout vendu car c'était beaucoup de travail.  Son mari a pris une pré-retraite et elle aussi, car c'est une de ses filles qui habite Port Elgin et sa fille qui font le ménage des motels au nombre de 11.  Nous avions le plus grand équipé d'une petite cuisinière à même un évier, et en-dessous, un mini frigo qui loge quand même pas mal.

Nous serions bien restées deux jours, mais l'odeur de "cannie" est dérangeante.  Nous plions bagage pour partir vers 11h15. Le soleil nous fait que des clins d'oeil suivi de nuages qui veulent s'installer pour la journée.  Nous les fuirons à nouveau en entrant en Nouvelle-Écosse.

Je conduis et Vicky prend les dernières photos au Nouveau-Brunswinck dont la fameuse étoile symbole de la route panoramique ce cette province.

Après nous être arrêtées à un kiosque d'informations, Tracy nous renseigne et répond à nos multiples questions afin d'économiser temps et kilométrage.  Nous repartons confiantes de trouver ce que nous désirons vraiment.

Elle nous conseille, pour dîner, d'arrêter au Sandpiper de Port Philipps pour manger des fruits de mer frais et fait maison.  Ce que nous ferons.  Je choisis un club sandwich au homard, frites pour partager avec Vicky et elle opte pour des crevettes non pannées accompagnées d'un beurre à l'ail clarifié et d'une salade verte aux légumes frais.  Tout est très bon pour environ 15$ chacune.

Le chalet des 5 conditions

Pendant que Vicky conduit, je cherche un endroit pour coucher ce soir.  J'en trouve un mais nous ne voulons pas payer plus de 100$ par nuit.  Nous voulons dormir au bord de l'eau, avoir une cuisinière et un frigo.  Pas toujours évident.  Mais Vicky tient son bout.  Je lâche-prise et je continue à chercher afin de rencontrer nos ententes.  Nous arrêtons à Hastings: on dirait un motel de BS.  Non!

Nous revenons sur nos pas et décidons de monter vers le Cap Breton.  On verra bien. Nous rions de nos jeux de mots avec les noms de ville ou de lieux.  En passant devant une pancarte qui annonce des chalets, Vicky mentionne qu'il y en a partout.  Nous allons choisir un privé, ce qui veut dire pas dans les publicités gouvernementales des kiosques d'informations.

Nous sommes à Troy et soudain, Vicky voit une pancarte et fait demi-tour.  En rentrant dans le chemin qui mène aux chalets, nous trouvons qu'ici aussi ça fait pas mal BS.  Non, non, on se rend au bout.  Nous passons même l'administration afin de voir de "visou" ce qu'ils ont l'air.  Demi-tour, nous désirons reprendre le chemin.  Mais voilà qu'une dame nous accoste pour nous renseigner qu'elle a un petit chalet jaune, son favori, et qu'elle nous le louerait pour 97$ taxes incluses.  OK.  On verra bien.

Quelle découverte!  Il est tout mignon, avec des fenêtres des deux côtés qui donnent sur le détroit de Canso.  Magnifique! Cet endroit rencontre nos 5 exigences quotidiennes: bord de l'eau, cuisinière, frigo, le WiFi et 100$ ou moins.  Bingo!

Nous couchons donc au Troy Lodge au Cap Breton.  Nous sommes en montant vers l'ouest pour redescendre vers l'est.  Pascal, Valérie et moi avions fait le chemin inverse

La Nouvelle-Écosse regorge d'endroits à visiter et les gens sont forts sympathiques.  Vicky me disait qu'au Nouveau-Brunswick, le tiers de la population habitant le nord et l'est de la province, parle français et l'anglais alors que le deux tiers vivant au sud et à l'ouest, parle l'anglais seulement.

Ici, en Nouvelle-Écosse, tout est 100% anglais.  Notre voyage nous amène à découvrir les beautés naturelles des paysages maritimes, de manger des fruits de mer et du poisson à chaque jour, à rencontrer des gens hyper sympathiques et d'échanger avec des québécois en visite dans ce beau coin de pays.Nous concentrerons sur la partie sud-est et la partie sud-ouest pour remonter vers le nord et revenir au Québec.  Nous avons encore cinq jours pour y penser et étudier le trajet que nous prendrons demain matin.  On se promet de coucher au  moins deux soirs au même endroit, mais le lendemain matin, nous repartons de plus bel. Donc, À demain!

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Mercredi 20 août 2014

Carte du trajet d'aujourd'hui

Après une bonne nuit de sommeil, toilette, petit déjeuner dans le chalet, refaire nos valises et nous voilà prête à rouler une autre journée.

Nous planifions notre itinéraire : Shediac et coucher où nous verrons la mer, vivrons la tranquillité et surtout n’entendre aucun bruit de circulation.

09h00 c’est notre heure de départ qui semble vouloir se placer tout naturellement ainsi dans notre horaire de vacance, malgré que nous soyons debout depuis 07h00.  La Venza est super en nous servant de magasin, d’entrepôt et de confort.  Merci mon chum de nous prêter ton bijoux de voiture.  Vicky est aussi enchantée que moi à la conduire malgré le vent, la pluie et les courbes.  Elle tient la route de manière sécuritaire.

Nous avons roulé 628 km de Québec à Nigadoo, NB le 18 août.  Un autre 545 km de Nigadoo à St-Édouard-de-Kent hier.  Aujourd’hui, un petit 154 km de St-Édouard à Port Elgin où nous planifions rester 2 jours dû au confort de notre appartement.

Les dunes de Bouctouche

Nous passons notre avant-midi au bord de la mer à Bouctouche où Vicky réalise un de ses rêves : marcher pendant des heures, seule, en symbiose avec la nature qui lui enseigne, par observations, la composition d’une formation de roche ou de pierre.  Le soleil est chaud, la mer roule ses vagues en dansant, et moi, je me fais accoster par un veuf qui s’ennuie de sa femme qui est morte l’an passé.  Après un quinze minutes de monologue, je luis fais comprendre que je suis en vacance avec ma fille et que le silence fait partie de mon besoin profond.  Je lui souhaite de rencontrer quelqu’un afin de partager un autre 45 ans de bonheur.

Je continue à circuler sur la passerelle échelonnée de fiches d’information de la flore et de la faune de cet endroit paradisiaque.  La dune de Bouctouche me ramène aux Iles-de-la-Madeleine.  Après une heure et demie de marche, je m’assoies afin de me reposer.  Et qui voilà! Ben oui, mon bonhomme qui s’ennuie.  Il s’assit quelques minutes et voyant mon sourire moqueur, il parle un peu et quitte pour aller manger chez sa belle-sœur qui semble l’avoir adopté pour le repas du midi.

Au retour de Vicky vers midi et quart, nous prenons notre dîner composé de légumes frais, de fromage et d’une pomme pour dessert.  Nous sommes heureuses que la différence d’hier soir ne laisse aucune trace sur nos cœurs.  Nous assumons notre vulnérabilité lors de fatigue et de stress.

Le homard géant de Shediac, symbole de la ville.

Lorsque le soleil se cache, nous gelons à Shediac malgré le 20° au thermomètre.  Je photographie le homard géant, symbole de la ville du homard en Acadie.  Une journaliste et son équipe réalise un reportage que je photographie.

J'achète du homard frais en sac dans son jus de la mer.  Pour un autre souper de fruits de mer.  Tous les jours, nous ne mangeons que du poisson.  Nous sommes ici pour la mer, les fruits de mer et le poisson.  Quelle belle vie!

Il y a aussi Alexandre du kiosque d’informations touristiques qui ne veut plus laisser partir Vicky, qui en se penchant, lui affiche ses bijoux de famille, qu’il ne peut se résoudre à laisser partir.  Il lui fournit tellement d’attention et d’informations, que les clientes semblent un peu impatientes qu’il leur réponde malgré le fait que deux autres préposés sont là à ne rien foutre.

Suite à toutes les possibilités, nous tentons à plusieurs endroits, de nous trouver un gîte pour se soir.  Nous ne voulons pas payer plus de 100$ par nuit, taxes incluses.  Ce qui nous plait le plus se chiffre dans les 210$ et plus.  On se résigne à continuer à chercher tout en roulant, comptant sur notre bonne fortune, comme toujours.

Mais avant, nous arrêtons casser la croûte à Shediac au Lobster Deck.  Quelle surprise! Je choisis un fish & chip petit pour 10$.  Il est énormeeeee.  Et Vicky qui s’est commandé la même chose avec du calmar frit en plus.  Nous emportons cet avalanche de poissons qui nous servira de repas un de ces soirs.

Super gite à Port Elgin!

Après une heure de route, nous commençons à désespérer trouver ce que nous voulons vraiment.  On s’encourage à qui mieux, mieux.  Voilà que Vicky a un feeling de bifurquer vers Port Elgin.  Bingo! Quel endroit magnifique.  Une jeune fille allemande nous accueille avec tellement de gentillesse et de douceur que nous sommes sous le charme.  Elle nous invite à visiter avant de louer.  L’Indian Point Motel est propre, grand, au bord de la mer, possède une plage privée, et c’est un appartement pour 100$ la nuit, taxes incluses.  Nous restons.

Un couple d’allemands arrivés ici, il y a 23 ans, achète cette ferme.  Ils quittent une Allemagne déchirée.  Ils deviennent autonomes de survie : potagers pour la nourriture, poule pour les œufs, vaches pour le lait, cochon pour la viande et céréales pour le pain.  Ils s’auto-suffissent.  La dame dit qu’ils se trouvent au paradis.

Après quelques années, ils décident d’exploiter cette vue magnifique et construisent ce motel d’une dizaine d’unités.  Ils vont en Allemagne à chaque année pour voir deux de leurs enfants qui habitent toujours là-bas.  La dernière fois, à leur retour, le motel a été vandalisé, brisé et même squatté.  Ils préfèrent maintenant payer les dépenses de leurs enfants pour qu’ils viennent ici les visiter.

Durant l’hiver, ils chauffent quand même les chalets et nettoient à toutes les semaines afin d’éviter qu’ils se brisent.  Tout en impeccable ici.  La décoration un peu européenne, une plaque à deux « ronds » à même l’évier.  Le petit réfrigérateur se trouve juste en dessous. Tout est bien pensé.  L’homme travaille ses 8 heures par jour afin de continuer à garder sa ferme qui le fournit en potager et en céréales.  Sa femme dit que pour lui c’est jouet d’homme que de conduire toute cette machinerie agricole.  Ils sont heureux et ça paraît.

Vicky nous cuisine un bon souper avec le poisson en surplus ce midi, de la crème fraîche, des oignons, des poivrons et du poivre de cayenne.  Ma gorge cesse de râler automatiquement.

À chaque soir, j’appelle Pascal avec qui je partage nos souvenirs de nos deux voyages précédents dans les Maritimes.  Il poste les photos de Vicky sur mon blogue des Maritimes que vous avez la chance de regarder grâce à sa patience et à sa générosité.  Nous formons une belle équipe tous le trois : Vicky, Pascal et moi pour garder en mémoire ces moments magiques. Aujourd’hui est une journée d’entente et de communication.  Gardons le cap!

Il est déjà 22h00 et mes yeux se ferment.  Le silence est roi ce soir.  Vicky est déjà au lit.  À demain!

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Mardi 19 août 2014

Carte du trajet d'aujourd'hui

Notre chambre donne sur la  mer.  Le lever de soleil nous réveille par une promesse qu’il veillera sur nous pour la journée.

Je me suis couchée à 21h30 et à 06h45, j’étais prête à repartir découvrir le NB.  Vicky et moi jasons de notre nuit (semble-t-il que je ronfle), de notre journée qui s’en vient et après la toilette, nous descendons manger le petit déjeuner de Georges.  Vicky : des toasts dorées, moi du pain baguette avec confitures de bleuets maison.  Quelques fruits et un bon café précédé d’un jus de pamplemousse.  Tout est bien.

Au départ, Georges fait vibrer un bol tibétain à partir de son centre.  Il nous parle aussi des autochtones de la région où des rituels centenaires se pratiquent encore aujourd’hui tout comme nos autochtones de Masteuhiatch.

À 09h45, nous voilà parties de Nigadoo vers Bathurst.  Après un arrêt à un centre d'information touristique, nous continuons vers Caraquet en empruntant la route panoramique 134. Nous traversons  Clifton, Stone Heaven, New Bandon et continuons en direction de Grande Anse. Nous revenons sur nos pas afin de prendre des photos des églises (8 sur 10 km), des maisons raboutées, parfois jolies, parfois originales et parfois en décrépitude.  Un petit crachin nous accompagne à notre sortie de ce grand rang.  Arrivée à Grande Anse, porte de la péninsule acadienne, le soleil est revenu nous souhaiter la bienvenue.  Souvent, nous devançons la pluie.  Elle ne réussit pas à nous attraper.

Nous prenons notre dîner chez Maribel à Bas Caraquet.  Les pétoncles sont moëlleux et délicieux.  La salade de crabe à Vicky est bonne aussi.  Pendant que nos cellulaires rechargent, je manque un sudoku moyen (m….) et Vicky remplie les mots cachés.

Ensuite, Vicky nous achète de la morue fraîche provenant de la Russie à la poissonnerie Port Royal.  Incroyable!  Des éoliennes garnissent le paysage de la péninsule acadienne.  Coin de pays que je visite pour la première fois.  Je connaissais les grandes villes et les lieux touristiques, mais pas ces endroits typiques qu’il faut prendre le temps de s’arrêter et faire les détours pour les découvrir.

Tout au bout du monde, se trouve l’Île Miscou gardée par un phare magnifique. Nous découvrons la légende de La Gougou, bien connue des Miscous: la Gougou était un monstre avec un corps de femme. Il existant longtemps avant la venue des blancs. Il attrapait les Micmacs, les mettait dans une grande poche puis les avalait tout rond! 

En revenant, nous arrêtons écouter les oiseaux au Lac Frye où les ornithologues viennent les étudier.  Nous terminons notre crème glacée en admirant cette étendue d’eau qui accueillent toutes ces espèces parfois rares à venir procréer et éduquer leurs petits afin de repartir.

Je m’informe s’il y a de la « chicoutée » ici.  Oui, mais ici, elle porte le nom de plaquebière.  Cette baie jaune ou rouge cueillie dans les marais.  C’est dangeureux.  Le père de la tenancière du magasin souvenir a bien failli y laisser sa peau en s’enlisant dans la boue où son corps s’enfonçait.  Il a pu s’en sortir, de peine et de misère.  J’ai connu ce fruit à Havre Saint-Pierre où est née Marilyne la mère de Laurence, ma filleule.

Nous continuons à descendre vers le sud pour trouver une cabine pour la nuit dans les coins de Bouctouche.  Nous conduisons à tour de rôle, selon ce que chacune a le goût de vivre.  C’est facile.

Nous réalisons, après avoir roulé pas mal, qu’il se fait tard et que nous n’avons pas encore souper malgré le 19h30 et que la noirceur s’installe à grand pas.  On s’arrête au Pizza Delight pour manger une pizza aux fruits de mer, partagée à nous deux.

Chalets du camping Plage Kathia

En attendant notre délice, Vicky téléphone à Plage Kathia à St-Édouard-de-Kent où la dame accepte de nous laisser la cabine pour 105$ au lieu de 120$.  Nous sommes prenantes.  Nous serons bien déçue de réaliser que le bord de mer est un peu loin et surtout caché par les le parc de roulottes, car c’est un camping!  On va se raviser demain, pour arriver plus tôt afin de voir si ça nous plait.  Ce soir, on n’a pas le choix.  C’est quand même bien, mais ce n’est pas ce dont nous rêvons… En plus, nous avons eu de la difficulté à trouver l’endroit.  La fatigue n’aidant pas, Vicky et moi avons manqué de patience.  Bon! Il faudra bien se pardonner, car nous en avons encore pour une dizaine de jours!

Je parle à mon chum afin de lui dire où nous sommes et résumé un peu notre journée.  Il est 22h00 et je vais me retirer dans mes appartements.  Je monte au 2e avec mon canari (eau chaude + citron frais) pour une nuit de repos bien mérité.  À demain!

Les photos de Vicky sur Facebook

Lundi, 18 août 2014

Carte du trajet d'aujourd'hui

À notre réveil, nous complétons notre départ en apportant deux chaises basculantes pour s'allonger au bord de la mer.  Déjà, nous rêvons de mer, du chant des vagues et des mouettes, du sable pour marcher tout en méditant et finir la journée dans un B&B accompagné d'un souper aux fruits de mer.  Vive les vacances.

7h30 pile! Nous partons à l'aventure et nous déciderons tout le long du chemin.  Après vérification, nous laissons tomber Terre-Neuve afin de visiter les Maritimes.  Nous avons une idée de la route mais les pancartes routières nous informerons au fur et à mesure.  Pascal: une chance que tu n'es pas là... Nous arrêtons à Montmagny à un kiosque d'information.  La personne est hyper efficace.  Il nous sort les livrets: Chaudière-Appalaches, Gaspésie, Bas St-Laurent, Nouveau-Brunswich et Nouvelle-Écosse. Nous avons tout ce qu'il nous faut pour décider à la journée et parfois à l'heure, ce que nous désirons vivre comme expériences.  Nous sommes des femmes chanceuses! Déjà, ça commencé avec Pascal qui nous a chouchouté en replaçant notre "magasin" dans le coffre de la Venza.

Merci Pascal d'avoir crée ce blogue afin que je puisses y noter nos expériences, nos rêves et nos découvertes.  Je t'aime pour tellement de raisons: la principale est qu'on se complète tellement bien.  Ce voyage d'aventures aurait été un peu trop pour toi, je crois, mais parfait pour Vicky et moi.

Nous arrêtons à la fromagerie de Saint-Fabien où j'achète trois fromages: le Cheval noir, celui qui fait skiqt, skiqt et un cheddar vieilli 6 ans.  Nous repartons pour dîner à la Cantine de la mer où nous dégustons notre premier repas de crabe.  Il y a un peu goût de la mer qui est drôlement délicieux.  Une dame chialeuse écourte notre présence sur la terrasse.  Le soleil est toujours au rendez-vous.  Depuis samedi, la pluie passe avant ou après nos visites.  Entre les deux, le soleil que nous remercions dans des éclats de rire.  Nous aussi attirons le soleil, tout comme Pascal et Raynald, nos dieux du soleil. Voici vos déesses messieurs!

Vers 13h00, à Mont-Joli nous prenons la route 132 est afin de traverser la Gaspésie en passant par Amqui, Vallée et déboucher dans la Baie des Chaleurs afin d'entrée au Nouveau-Brunswick dans la ville de Campbellton.

La caméra roule des photos que Vicky prend à bout de bras, à partir du véhicule, sinon au bord de la mer dont elle ne se fatigue jamais.  Elle est heureuse ma fille et moi aussi, de la voir jouir de ses vacances avec autant d'intensité et de plaisir.

La fine grobe sur mer, Nigadoo, NB

Nous arrêtons réserver notre B&B à partir du kiosque d'information de Campbellton.  La dame est hyper gentille et nous fournit d'autres pamphlets afin de continuer nos découvertes.  Nous prenons la 11 pour déboucher sur la 134, route panoramique afin de nous rendre à notre gîte "La fine grobe sur mer" tenue par le chef Georges Frachon, originaire de Chambéry, Savoie (guide touristique page 172).  Nous couchons à Nigadoo qui veut dire «la cache» en Micmac

Je commande le menu santé: soupe aux légumes qui goûte celle de maman car les légumes sont cueillis la veille ou le matin même, suivi d'un pavé de saumon (qui goût un peu le vieux), une portion de gratin dauphinois accompagné de légumes chauds genre ratatouille un peu épicée et délicieuse.  Le dessert maison: une crème brûlée.  Le tout pour 24$, le café non compris.

Vicky opte pour l'assiette seulement (ce que je ferai aussi la prochain fois) car on se couche tôt.  Son assiette est la même que la mienne excepté qu'elle a choisi de la morue fraîche servie avec de morilles fraîches à la crème.  Pur délice!

Nous prenons une tisane à la menthe dans notre chambre qui donne une vue magnifique sur la mer.  Le lit est surélevé permettant d'admirer la nature qui nous entoure.  Nous avons notre salle de bain privée.  Tout est beau et très propre.  La serveuse Manon est très attentive.  Nous apprenons que nous avons manqué le tintamarre de Caraquet qui se fête le 15 août de chaque année, indépendamment du jour.  Cette année ça tombait un vendredi.  Il a tombé des clous tant il a plu mais les gens sont restés à l'extérieur afin de fêter comme de bons acadiens de souche.

Voilà qui complète bien mon résumé de nos journées bien remplies.  Il ne me reste plus qu'à transcrire, en français, les recettes sélectionnées dans les deux pamphlets culinaires des différents restos réputés de ces deux provinces.

À demain!